Depuis la mi-juillet, nous assistons à une amélioration des divers indices planétaires. Ainsi en ce qui concerne notre référence hexagonale, le CAC 40, il est passé de 4 040 à 4 400 points ce qui représente un rebond de 9%. Ne boudons pas notre plaisir mais regardons avec circonspection ce changement de situation
Fannie Mae
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Que va-t-il arriver aux jumeaux hypothécaires, Fannie et Freddie ? Cette semaine, les investisseurs ont fait preuve de nervosité. Ils voulaient savoir. Les autorités allaient-elles les nationaliser officiellement ? Personne ne croit qu’ils disparaîtront. Mais personne ne sait non plus en quels termes ils seront sauvés. Les deux valeurs chutent à pic
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Les marchés ont tout du sportif du dimanche, en ce moment. Demandez-leur un effort soutenu — à la hausse ou à la baisse — et les voilà qui s’essoufflent, toussent et suffoquent après quelques foulées. Les indices mondiaux avaient pourtant enfilé la parfaite panoplie du marché baissier depuis le début de la semaine ; l’effondrement avait pris de la vitesse entre lundi et mardi, suite aux nouvelles alertes concernant le secteur bancaire et la crise des subprime
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De temps en temps, il arrive de trouver un petit insecte — une mite ou un moustique — fossilisé dans une goutte d’ambre. L’insecte a atterri sur un morceau d’arbre gluant il y a des millions d’années, avant d’être recouvert de sève, laquelle s’est ensuite transformée en ambre. Les prix que l’on constate actuellement sur les marchés reflètent toutes les dernières idées, informations, idées reçues et hallucinations des investisseurs — la sève du moment. L’instant d’après, ils entrent dans l’histoire, on les conjugue au passé… et l’investisseur, comme ce pauvre insecte… est coincé
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Qui a dit que la crise des subprime était finie ?" se demande La Tribune ce matin (paraphrasant ainsi Frédéric Laurent qui nous en dit plus, ci-dessous, sur les subprime et leurs conséquences). Pas nous, en tout cas… et nous avions raison. Regardez un peu qui fait sa réapparition sur le devant de la scène : oh, Lehman Brothers et des rumeurs de pertes spectaculaires au troisième trimestre
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Les problèmes de l’immobilier individuel deviennent les problèmes de l’immobilier commercial. Les consommateurs n’ont pas assez d’argent. Ils dépensent moins… et les détaillants souffrent
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Fannie Mae, Freddie Mac… on n’entend parler que d’eux dans les journaux en ce moment — mais en quoi sont-ils vraiment importants pour l’économie mondiale ? Frédéric Laurent revient sur l’opération de la dernière chance
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Les principales places boursières mondiales subissent un déclin majeur. Les plus durement atteintes pour l’instant sont celles d’Extrême-Orient. Parmi les marchés asiatiques, seul le Vietnam semble être en rémission
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Au risque d’affirmer une évidence : les choses tournent mal. Acheter des actions n’est plus aussi drôle que ça l’était autrefois
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Epargne
Bérézina ? Voyons… c’est bien un comté du sud de la Californie ?
par Philippe Béchade 15 juillet 2008La séance du 14 juillet pouvait-elle se conclure par un feu d’artifice à la hausse d’une ampleur équivalente à la capitulation des cours observée le vendredi 11 juillet ? La bourse de Paris a réussi à entretenir ce fol espoir jusqu’à deux heures de la clôture. Mais la belle mécanique haussière s’est enrayée dès 15h30 avec une ouverture beaucoup moins flamboyante que prévu à Wall Street
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La guerre entre l’inflation et la déflation s’échauffe. Les deux côtés ont lancé des offensives majeures à la fin de la semaine dernière. Fannie, Freddie — finito
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Epargne
Rachat en série des totems de Manhattan, actions américaines crucifiées
par Philippe Béchade 10 juillet 2008Mardi midi, Ben Bernanke a de nouveau promis d’aider les banques tant que cela s’avérera nécessaire. Les opérateurs en ont déduit que si la Fed prenait un engagement aussi ferme, c’est qu’elle estimait que la crise est loin d’être terminée
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Freddie Mac et Fannie Mae sont au grand empire américain ce que l’East India Company était à l’empire britannique au 19ème siècle… et la Compagnie de Louisiane était à la France au 18ème siècle. Gigantesque, stupide, et probablement fatal
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Le pouvoir d’achat des citoyens européens s’est effondré dans le compartiment immobilier ces dix dernières années. A peine les prix des logements commencent-ils à baisser que la hausse des taux désolvabilise des centaines de milliers de ménages, lesquels prennent de surcroît de plein fouet la flambée des carburants (peu compressible) et des denrées alimentaires (dépense incompressible)
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Epargne
A 122 $ le baril, la consommation risque un vrai coup de pompe
par Philippe Béchade 7 mai 2008Le baril de pétrole a pulvérisé hier la barre des 120 $, pour établir un nouveau record absolu à 122,5 $… et qui sait s’il n’aura pas franchi le cap des 125 $ quand vous lirez ces lignes. A la question de savoir s’il faut vous en inquiéter, l’observation des indices boursiers va vous permettre de vous tranquilliser à ce sujet
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Rien que cette semaine, Fannie Mae et Freddie Mac — qui jouaient un rôle-clé dans le spectacle de l’effet de levier — ont vu leur valeur baisser. Les deux sociétés ont perdu près de 4,5 milliards de dollars de capitalisation en une seule matinée
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Le pétrole augmente plus rapidement que l’or. Les deux laissent le dollar loin derrière. Le pétrole a atteint son neuvième record sur les dix dernières séances boursières. Pourquoi le pétrole dépasse-t-il l’or à une telle vitesse ? Les deux peuvent servir de couverture contre l’inflation et la faiblesse du dollar US. En termes plus simples, il est plus facile pour les grands joueurs d’être à l’achat sur le pétrole que sur l’or. Les futures sur le brut sont en ce moment les contrats les plus actifs sur les marchés des matières premières. Si vous voulez faire une opération rapide, c’est de ce côté-là qu’il faut vous tourner
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Le dollar vient donc de pulvériser le précédent plancher des 1,4960/euro pour s’inscrire à 1,5145/euro au moment de la clôture des places européennes. Après une série d’oscillations entre 1,44 et 1,49/euro, il faut s’attendre à une poursuite de la décrue en direction des 1,54/euro d’ici la mi-mars, avec une possible reprise de respiration sur le palier des 1,5250. Pour nombre d’observateurs de la Communauté européenne, le seuil de douleur est atteint — la chute du billet vert sous les 1,45 euro était considérée comme gérable par Nout Wellink, le gouverneur de la Banque Centrale des Pays-Bas et membre du directoire de la BCE — et la chute de 3% du titre EADS hier constitue un sérieux signal d’alerte