Deux jours avant Noël, un conduit principal d’alimentation en eau d’1,5 mètre de diamètre a explosé sur River Road, près de l’endroit où j’habite, le matin à l’heure de pointe […] La force de l’eau a poussé les voitures comme de simples débris. Cet incident tombe à pic puisque j’écris précisément sur les dangers de ces choses depuis près de trois ans. Cela me donne donc une excuse parfaite pour revenir sur l’un de mes thèmes d’investissement favoris : l’eau
eau
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Il n’y aura pas de miracle de l’eau : c’est ce que tous les participants à la semaine mondiale de l’eau, qui s’est tenue la semaine dernière à Stockholm, savent bien. Les lecteurs de Défis & Profits aussi. Le thème de cette semaine mondiale était lié à l’hygiène et à l’assainissement. Quel désastre… Mais pour l’investisseur avisé, quelles opportunité !
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L’accès à l’eau potable est l’un des points de contentieux les plus vifs entre Israël et la Palestine, à tel point que le processus d’Oslo avait soigneusement évité d’aborder la question. Trouver aujourd’hui une solution à ce problème semble d’autant plus improbable que la région traverse une véritable crise de l’eau. La Palestine, exsangue, se meurt de soif
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"Water is the next oil", répètent à l’envi les analystes en matières premières anglo-saxons. Ce n’est pas une exagération : selon certaines projections, d’ici à 50 ans, l’eau pourrait devenir plus chère que le pétrole. Même sans aller jusque-là, le potentiel de ce secteur est absolument gigantesque
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L’effet de levier d’une infime variation du tarif de l’eau est impressionnant : les consommateurs que nous sommes se représentent rarement ce que chaque kilo de nos aliments favoris nécessite de mètres cubes d’eau avant de parvenir dans nos assiettes
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Epargne
Peut-on continuer de remplir les réservoirs avant les estomacs ?
par Philippe Béchade 17 avril 2008A l’heure ou les forces de police commencent à tirer sur des foules en colère dans des pays que nous jugeons sous-développés ou imperméables à toute idée de démocratie — ce n’est d’ailleurs pas toujours le cas ! –, nombre d’experts proches du FMI commencent à produire des explications qui vont au-delà du constat que "tout augmente" du fait de la seule pression exercée sur les stocks de nourriture disponibles par des pays en expansion rapide comme la Chine et l’Inde
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Les liens avec les prix de l’alimentation sont probablement évidents. Le secteur agricole est généralement le principal consommateur d’eau dans quelque pays que ce soit. La raréfaction croissante d’eau douce contribue à la hausse des prix. Selon le Programme alimentaire mondial, la pression sur les marchés mondiaux de l’alimentation est si intense que, pour la première fois de son histoire, le programme a du mal à se ravitailler
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Un lecteur australien nous écrit : – "Cela fait longtemps que vous parlez de votre ‘Transaction de la décennie’, qui consiste à acheter de l’or. Faut-il que nous en entendions encore parler jusqu’à la fin de la décennie en question ? Je lis votre chronique parce que je vous trouve irrévérencieux et contrariens. Mais maintenant que l’or est largement vanté un peu partout, ne serait-il pas temps d’aller voir ce qui se passe ailleurs ?". Oui, c’est vrai. Vous n’avez pas tort. Nous y avons beaucoup réfléchi dernièrement — et voici notre réponse
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La problématique de l’eau est une bombe ! Car l’eau est indispensable à la survie de l’homme. Or nous sommes de plus en plus nombreux. Il nous faut boire de l’eau potable et nous nourrir avec des aliments qui ne peuvent exister sans eau ! A la base des céréales, oléagineux et softs en tous genres, il y a l’eau. Sans eau, pas de nourriture ni de survie possible. Investir dans l’eau pourrait donc être une excellente idée
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Quoi qu’on en pense, dans les années qui viennent, le "mix énergétique" mondial va dépendre de plus en plus de l’agriculture… Et l’eau est au cœur de la question. Le secteur agricole pèse à lui seul 70% de la consommation mondiale. Les carburants verts ne se feront pas sans eau… et l’exemple de la Mer d’Aral, asséchée en une décennie par l’irrigation massive, nous rappelle qu’il n’y en aura pas pour tout le monde
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"Water is the next oil", répètent à l’envi les analystes en matières premières anglo-saxons. Ce n’est pas une exagération : selon certaines projections, d’ici à 50 ans, l’eau pourrait devenir plus chère que le pétrole. Même sans aller jusque-là, le potentiel de ce secteur est absolument gigantesque
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Selon les prédictions des scientifiques, les régions sèches près des tropiques vont devenir plus sèches encore. Nous ne savons pas si nous y croyons. Mais c’est bien ce qui semble se produire ici. A cette époque de l’année, seul un filet d’eau descend des Andes. Le ranch tout entier… les arbres, les gens, le bétail, l’herbe… tous survivent grâce à cette eau