Le Wall Street Journal se demande désormais ouvertement si le Dow pourrait chuter jusqu’à 5 000. Barron’s aussi. C’est "une possibilité baissière", déclare le Wall Street Journal. Mais Barron’s exprime ce que nous pensons être encore le sentiment dominant sur les marchés : "le Dow chutera-t-il jusqu’à 5 000 points ?", demande-t-il. "Nous ne le pensons pas", répond-il immédiatement. Non seulement les journaux envisagent nos cibles pour le Dow, mais ils commencent à piger ce qui est vraiment en train de se passer
Dow Jones
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Le Dow est aux environs des 6 500 points. Plus que 1 500 points. C’est du moins ce que nous pensions il y a quelques années de ça. Nous pensions que le Dow devait atteindre les 5 000 points pour toucher son véritable plancher. Le marché baissier sera-t-il alors vraiment terminé ? Non. C’est juste là qu’on pourra commencer à chercher le plancher. Rappelez-vous que les marchés ont tendance à réagir de manière excessive
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Ceux qui s’attendaient à une performance honorable mais pas tonitruante de Wall Street n’ont pas été démentis. Le rebond des valeurs américaines n’a pas excédé les 2,4% au final (en prenant le S&P500 ou le Nasdaq comme référence), voire 2,25% pour le Dow Jones. La hausse avait pourtant bel et bien atteint ou dépassé les 4% vers 20h15, au moment où la Fed a dévoilé le contenu de son Beige Book
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Le CAC 40 s’est replié mardi de 1,04% et clôturait très précisément au niveau du gap historique resté béant depuis le 13 mars 2003 à 2 554 points. Le rapide revirement à la baisse de Wall Street a tué dans l’oeuf la tentative de rebond technique du début de la matinée et du milieu de l’après-midi […] A la mi-séance, le Dow Jones tentait un rebond… mais il était trop tard pour soutenir les places européennes
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Ceux qui, comme nous, ont suivi l’inexorable agonie de Wall Street hier soir doivent commencer à se convaincre que ni la bonne volonté repentante de Timothy Geithner… ni les escadrons d’hélicoptères de la Fed, remplis de liasses de 100 $ fraîchement imprimées par le Trésor US… ni les plans de soutien aux emprunteurs en difficulté ne tireront les banques américaines du bourbier des créances douteuses
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Non, ce n’était pas un phénomène de déjà-vu ni une version boursière du film Un jour sans fin : la séance d’hier a été un véritable bis de celle de mercredi — les applaudissements en moins, la crispation en plus. Elle a en effet clôturé en tout juste négatif de 0,05% malgré des gains résiduels au cours du dernier quart d’heure et des volumes d’échanges parfaitement identiques. Les opérateurs n’ont pas pu se consolider avec une volatilité de tous les diables
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Le taux de chômage aux Etats-Unis devrait quant à lui augmenter de 8,5% à 8,8%, contre une estimation de 7,1% à 7,6%. Mais cela n’affecte pas le dollar, qui grimpait encore de 0,5% à 1,2560/euro (1,2515 au plus haut). Le billet vert profite de la désagrégation des devises des pays émergents partenaires de la Zone euro, sans oublier les avertissements de Bruxelles pour cause de déficits excessifs
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Wall Street a subi sa seconde plus sévère correction de l’année 2009 mais surtout la plus lourde de conséquence : le Dow Jones plonge de 3,8% à 7 552 points et pulvérise ainsi son plancher annuel 2009. L’indice phare rejoint ses plus bas absolus de l’année 2008, mais ce n’est pas le pire […] Tous les indices américains qui ont tenté de limiter la casse à une demi-heure de la clôture n’ont en fait repris de la hauteur que pour mieux rechuter
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Cette mi-février est marquée par la multiplication des signaux de ralentissement économique en Europe mais aussi par la publication de chiffres moins mauvais que prévu aux Etats-Unis. Wall Street n’en a pas profité la semaine dernière : les investisseur demeurent dubitatifs sur l’efficacité des mesures de relance et jugent la mise au point du TARP 2 — présenté au Congrès mercredi par Timothy Geithner — très laborieuse et pleine de zones d’ombre
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Trois semaines après l’installation de Barack Obama à la Maison Blanche, il devient clair pour Wall Street que la nouvelle administration américaine ne bénéficie d’aucun état de grâce et que sa détermination à combattre la crise suscite de plus en plus de scepticisme. C’en est même à croire que plus Timothy Geithner affiche sa volonté de bien faire, plus les marchés se montrent exigeants sur le pourquoi du comment… ce dont ils se fichaient éperdument lorsqu’Alan Greenspan encourageait le gonflement de toutes les bulles spéculatives de la création sur fond de déficits budgétaires galopants
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"En dépit du sévère marché baissier que nous avons vécu en 2008", écrit notre vieil ami Marc Faber, "le Dow Jones, en termes réels, est toujours plus élevé qu’à ses sommets de 1929 et 1966". Marc admet que les chiffres d’ajustement à l’inflation… fournis par les personnes qui créent l’inflation… pourraient ne pas être tout à fait exacts. On peut éviter le flou artistique de l’inflation en examinant le prix des actions en termes d’or. Sur le très très long terme, l’or garde sa valeur
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L’ambiance était plombée dès lundi matin par l’aveu d’impuissance des plus hautes autorités politiques chinoises. Il sera quasi impossible à l’Empire du Milieu de tenir l’objectif des 8% de croissance en 2009, le seul qui permette d’empêcher la prolifération d’un chômage massif. Le Premier ministre Wen Jiabao se dit cependant prêt à coopérer avec les Etats-Unis et promet d’oeuvrer à une stabilité de la devise
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Les entreprises japonaises licencient chaque jour par dizaines de milliers, de nombreux groupes diversifiés annoncent les premières pertes de leur histoire — ou tout du moins les premières depuis 15 ans. Dans ces conditions, le PIB japonais pourrait enregistrer une chute de 10% à 11,5% au dernier trimestre 2008. La croissance annuelle ressortira donc négative de 2%, voire pire
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A l’image des étoiles filantes, il n’aura fallu que quelques dixièmes de secondes (à l’échelle du capitalisme post-révolution industrielle, soit environ 250 ans) aux stars de la finance mondiale pour tomber du firmament vers les zones les plus obscures de l’horizon. Oui, à un an de distance, c’est comme si une épidémie de virus "subprimo-dépresseur" avait frappé une typologie bien précise de participants au Forum de Davos
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Epargne
Une Amérique bientôt veuve du fordisme… et privée d'héritage ?
par Philippe Béchade 23 janvier 2009Paris n’est pas parvenu à préserver ses planchers de l’année 2008 : le diagnostic des opérateurs, dont les yeux sont rivés sur le CAC 40, est sans appel. Si le secteur du bâtiment entame sa (longue) traversée du désert, c’est l’enlisement complet pour les valeurs automobiles. Renault, Peugeot et Michelin abandonnent respectivement 7,3%, 7,2% et 4,6%. Le titre Peugeot fait l’objet de rumeurs d’alliance avec Fiat. Le groupe italien se serait recapitalisé
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Les places européennes et les marchés américains ont mis un pied dans le précipice indiciel en ce mercredi 21 janvier… Cependant, le sursaut de 1,5% des indices américains demeure de l’ordre du rebond technique. Le seul scénario susceptible de dissiper le vent de panique qui peut se remettre à souffler à tout moment sur Wall Street serait une prompte remontée de 4% du Dow Jones et de 5,3% du S&P. Cela validerait ce que les chartistes qualifient de bear trap
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Epargne
Jean-Marie Messier, notre sauveur à… un Madoff (37,5 milliards d'euros) !
par Philippe Béchade 16 janvier 2009Les marchés ont encore fait hier l’expérience de la plus noire déprime… laquelle retentit déjà sur le moral des épargnants. Le CAC 40 alignait une septième (oui, une septième !) journée de correction consécutive : on a largement dépassé le stade de la consolidation. Le repli cumulé atteint désormais 12% et le score annuel s’avère désormais négatif de 6,9%, une contre-performance équivalente à celle observée au soir du 15 janvier 2008
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La semaine qui s’achève a été caractérisée par la faiblesse des volumes échangés (2,6 milliards d’euros vendredi et moins de 2,8 milliards d’euros en moyenne sur les six premières séances de l’année) et par une consolidation somme toute modeste du marché parisien (-1,5%). Le bilan depuis le 1er janvier demeure donc positif de 2,5% : un contraste saisissant