Les prix à l’importation sont dans le rouge, avec un recul de 4,7% (merci à la baisse des matières premières !) — et les stocks des entreprises ont baissé de 0,2%, toujours pour le mois d’octobre. Seul chiffre dans le vert pour ce vendredi : la surprise de l’indice de confiance du consommateur, calculé par l’université du Michigan. Il est en légère hausse, à 57,9 pour novembre contre 57,5 en octobre. La suite de "l’effet Obama"
Dow Jones
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La Chine a sorti son propre programme de renflouement ce week-end – un plan appelé programme de "stabilisation sociale" ; plan qui consiste, pour le gouvernement, à dépenser plus de 500 milliards de dollars pour tenter d’éviter la révolution. C’est certainement ce qui dérange en ce moment le sommeil des décideurs de l’Empire du Milieu – l’horreur de centaines de millions de Chinois sans emploi et désespérés
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Epargne
L'économie américaine a besoin d'une cure de désintoxication
par Bill Bonner 10 novembre 2008Pas de rebond Obama… pas de remontée Obama… pas de marché haussier Obama… rien de tout ça… Le Dow Jones a perdu 443 points supplémentaires en fin de semaine dernière. L’indice a perdu presque 1 000 points depuis l’annonce des résultats de l’élection. Le pétrole a chuté lui aussi et il semble prêt à passer sous la barre des 60 $. En ce qui concerne l’or, il a perdu plus de 8 $ jeudi dernier. Et c’est comme ça dans tous les secteurs
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Epargne
Obama et Marc Aurèle : méditations sur un empire confronté à la crise et aux bouleversements
par Bill Bonner 7 novembre 2008Les marchés mondiaux se remettaient de la raclée du mois d’octobre. L’indice Morgan Stanley, qui mesure les performances des principaux marchés de la planète, est remonté de 20% par rapport à son niveau du mois dernier. Mais avant-hier, les actions ont repris une raclée …avec une grosse chute pour le Dow Jones …qui a perdu 486 points. Et les mauvaises nouvelles continuent de tomber
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Ce matin, les politologues et politiciens y allaient de leurs commentaires dans tous les médias. Les observateurs économiques, eux, se penchaient avec inquiétude sur une étude du cabinet Moody’s selon laquelle trente états américains étaient en récession en septembre alors que dix-neuf autres menaceraient d’y entrer prochainement. Le programme d’Obama pour rétablir l’économie américaine a séduit. Il doit désormais faire ses preuves
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On constate des répétitions dans les mouvements haussiers et baissiers tous les quatre ans. Si on étudie le fameux Dow Jones depuis 1926, on constate ainsi que la progression de l’indice durant les deux dernières années précédant l’élection américaine a des rendements trois à quatre fois supérieurs — vous avez bien lu
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La séance du jeudi 30 octobre a parfaitement illustré le syndrome maniaco-dépressif qui caractérise les marchés depuis juillet dernier. Euphorique en début de séance, la bourse de Paris a perdu pied au cours de la dernière demi-heure. Un sursaut de dernière minute lui a cependant permis de terminer non seulement sur une note positive mais également d’aligner une troisième séance de hausse consécutive, ce qui n’était plus arrivé depuis le 26 août dernier
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Tout le monde l’espère. Mais n’y comptez pas. Il y a presque toujours un gros rebond avant une chute encore plus importante. L’espoir… suivi de la déception. Souvent plusieurs fois. Sur une longue période. Et le temps que la chute finale ne se produise, les investisseurs sont tellement à sec, tellement déprimés, ils en ont tellement marre qu’ils n’en ont plus rien à faire
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Epargne
Un nouveau drapeau d'alerte flotte en haut du mât de la Chronique Agora !
par Bill Bonner 28 octobre 2008Le Dow Jones a chuté de 312 points supplémentaires vendredi. Lundi matin, les actions continuaient de chuter en Asie. Et en Europe. "Le Dow Jones à 5 000", voilà notre prédiction. Non pas que nous ayons la moindre information sur ce sujet. Mais quand nous observons une courbe à long terme du Dow Jones, nous remarquons qu’il monte et qu’il descend. Il a tendance à descendre très bas après être monté très haut – par vagues, sur 15 à 20 ans
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Epargne
Une météorite de 10 km de diamètre baptisée Smith-Friedman
par Philippe Béchade 28 octobre 2008Pourquoi le seuil des 3 085 points — qui correspond à une division par deux du CAC 40 par rapport à son zénith des 6 170 points de juillet 2007 — n’a-t-il pu être préservé ? Est-ce la peur de voir Wall Street rechuter sous de nouveaux planchers annuels (c’est hélas bel et bien le cas) ? De voir de nouveaux pays faire faillite aux portes de l’Europe — et y compris certains de nos fournisseurs — ? De voir les hedge funds continuer de se faire hara-kiri
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Epargne
Paulson sur le parquet, la confiance de Wall Street au tapis
par Philippe Béchade 22 octobre 2008Ne nous y trompons pas : si Paris (+0,78%) est parvenu à inscrire une troisième séance de hausse consécutive — à l’arraché, et après avoir effectué une incursion en territoire négatif en fin d’après-midi — il ne s’agit aucunement de la traduction d’une quelconque forme d’optimisme, et encore moins d’une poursuite de la vague d’achat qui s’est enclenchée vendredi dernier…
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C’est un krach généralisé, d’une violence inouïe… et d’une durée hors du commun La chute des bourses n’en finit plus ! Le Nikkei a dévissé, plongeant ainsi de 24% entre lundi et vendredi derniers. Un peu plus tôt dans la semaine, le Dow plongeait sous les 9 000 points, en repli de plus de 7%
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"Ca ressemble assez à une guerre ouverte", déclarait l’économiste financier en chef d’une grande banque japonaise. Que se passe-t-il ? La vague de ventes attendue depuis si longtemps semble être sur nous… Elle a été réprimée, niée et retardée — mais M. le Marché peut enfin s’exprimer. Il parle si fort que même les clowns écoutent
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La "main invisible" s’est glissée, un certain 26 février 2007, dans un gant de plomb… et à l’image du champion de boxe écossais Adam Smith, elle s’avère incapable d’en ressortir toute seule. La candide Goldilocks n’était autre qu’une Calamity Jane en robe vichy ; cela a déclenché la fureur des ours qui, en représailles, saccagent Wall Street. La BCE, si fière dans son armure don quichottesque de pourfendeuse de l’instabilité monétaire, assiste impuissante à la chute de 16% de l’euro face au dollar depuis la mi-juillet
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Epargne
Etats-Unis et Europe en ordre dispersé : marchés disloqués
par Philippe Béchade 6 octobre 2008La dernière lueur d’espoir d’un rebond in extremis pour Wall Street semble avoir été soufflée par l’appel d’air provoqué par l’adoption du plan Paulson. Sitôt approuvé à une large majorité (263/171) par le Congrès américain, le "fait accompli" a commencé à se manifester dès que sont retombées les clameurs de satisfaction des opérateurs opérant sur le floor du New York Stock Exchange. Le Dow Jones, qui grimpait de 310 points peu avant la conclusion du vote, a vu son avance fondre de moitié en une poignée de minutes, puis s’évaporer en moins d’une heure
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Epargne
L'arbitre rembourse les dettes des plus mauvais joueurs…
par Philippe Béchade 22 septembre 2008Paris vient de matérialiser le plus spectaculaire retournement haussier de l’histoire. Il va cependant falloir démêler ce qui relève d’un retour de l’optimisme et de facteurs techniques décisifs — tels que le rachat forcé des positions de vente à découvert. La semaine qui avait pris une tournure catastrophique jeudi (-10% en quatre séances sur le CAC 40) s’achevait sur une perte insignifiante de 0,7% tout à fait comparable à celle de l’Euro Stoxx 50 (-0,75%). Dormez, braves gens, vous avez cru qu’il s’était passé quelque chose
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Les semaines et les mois qui se profilent s’annoncent passionnants. Wall Street et les Etats-Unis viennent en effet d’amorcer un virage historique vers une perte de leadership économique et diplomatique. La Chine et la Russie piaffent d’impatience et veulent profiter d’une situation qui s’apparente, par de nombreux aspects, à une version capitaliste de la faillite du système collectiviste soviétique ou à celui hérité de Mao fin 1989
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Epargne
Magie noire ! L'or s'envole à l'approche des quatre sorcières !
par Philippe Béchade 18 septembre 2008Puisque rien de ce qui fait les gros titres de la presse et des journaux télévisés ne saurait vous surprendre, nous allons nous employer à tracer les contours du futur chaotique qui se dessine sur les marchés et nous demander si des opportunités ne mériteraient pas d’être saisies