Tôt chaque matin, votre correspondant se joint à un groupe d’analystes et de journalistes financiers pour discuter des nouvelles du jour. "Qu’arrive-t-il au prix du cuivre ? Pourquoi les actions asiatiques chutent-elles ? Vont-ils vraiment baisser les taux aujourd’hui ?" Les réponses ne sont pas toujours satisfaisantes, mais les questions continuent d’arriver. Et la question du jour, c’était : qu’est-ce qui a vraiment changé ?
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Beaucoup d’ingrédients plutôt appétissants — pour les amateurs de saveurs corsées — mijotaient dans la marmite baissière depuis lundi ; il y avait notamment la résurgence du syndrome des subprime frappant le secteur bancaire aux Etats-Unis… les dernières déclarations de J.C. Trichet évoquant la contagion de la crise du crédit à des secteurs d’activité "non reliés au secteur initialement touché"… la chute des ventes de détail (-0,6%) dans l’Euroland au mois d’avril… les anticipations de resserrement du loyer de l’argent (+50 points en moyenne) de part et d’autre de l’Atlantique avant la fin de l’année 2008
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Ces derniers temps, c’est Ben Bernanke, chef de la Fed, qui fait les gros titres. Selon le Financial Times, il a brisé une longue tradition en s’exprimant sur le dollar cette semaine. Hélas, la chute du billet vert "a contribué à une hausse malvenue des prix à l’importation et de l’inflation des prix à la consommation", déclarait-il lors d’un forum bancaire international. Le président de la Fed veut peut-être un dollar plus fort… ou un dollar plus faible ; ce n’est généralement pas à lui de le dire
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Mais pourquoi nos statisticiens officiels ne sont-ils pas parvenus à nous convaincre que tout allait aussi bien au premier trimestre 2008 ? Aurions-nous passé sous silence certaines études qui battaient en brèche le sombre tableau que nous brossons depuis mars 2007
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Avant de pouvoir mettre fin à l’effondrement du dollar, ses causes — la dette galopante et la politique du gouvernement US — doivent être traitées. En tant qu’investisseur individuel, vous ne pouvez pas y faire grand’chose, sinon comprendre les tendances en cours et positionner votre portefeuille de manière à augmenter vos chances de succès. Il faut comprendre pourquoi d’anciennes failles structurelles nous ont mené à la situation actuelle. Plusieurs facteurs ont contribué à ce problème
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C’est une énigme moderne. Le dollar — la devise de réserve mondiale — s’affaiblit, diminue, chute. C’est le cas depuis les débuts de la Réserve fédérale, l’institution même chargée de maintenir sa valeur ; cependant, le déclin s’est accéléré à un rythme inquiétant ces derniers temps
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Warren Buffett est né en 1930. Il doit donc se souvenir des Etats-Unis lorsqu’ils étaient encore en pleine croissance, et authentiquement prospères. "J’aime bien 1929", déclarait-il il y a quelques mois de ça. "J’ai été conçu cette année-là, et j’ai toujours entretenu d’agréables sentiments envers le krach". A présent qu’il est l’homme le plus riche au monde, Buffett est venu en Europe pour chercher de meilleurs investissements
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J’aimerais évoquer aujourd’hui le cas de la paire GBP/USD, appelée "le Cable". Pour la petite histoire, le nom "le Cable" vient d’un câble transatlantique qui servait à synchroniser le taux du GBP/USD entre les marchés de Londres et New York. Actuellement la parité tourne autour de 1,97, ce qui veut dire que 1 livre sterling = 1,97 $
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Epargne
Malgré l'incertitude des marchés, nous allons dans le bon sens !
par raphaelgaraud 21 mai 2008En France et en Europe nous avons, semble-t-il, plutôt bien résisté aux secousses et bouleversements du premier trimestre. Les publications de résultat de part et d’autre de l’Atlantique sont plutôt conformes aux attentes — voire moins mauvaises que prévues, bancaires mises à part. Alors ça y est ? La crise est finie ? Nous repassons à l’achat ?
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Le pétrole a atteint les 127 $ le baril. Les importations pétrolières des Etats-Unis coûtent 67% plus cher cette année que l’an passé. Les importations hors pétrole ont grimpé de 6% — soit trois fois le taux directeur de la Fed. L’acier a lui aussi grimpé en flèche — de près de 50% au cours des 12 derniers mois. Et l’or a presque franchi les 900 $.
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Une bulle boursière peut être un accident", commence un article du Financial Times. "Deux en une décennie, ça commence à ressembler à de la négligence". Selon nous, les bulles de l’immobilier et de la dette n’étaient le résultat ni d’un accident ni de négligence. Elles résultaient des politiques de la Fed
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Epargne
Or : causes de la dégringolade, perspectives et opportunités (1)
par Isabelle Mouilleseaux 14 mai 2008Depuis son record de mars dernier, l’or est entré dans une phase de consolidation. Il a plongé par trois fois vers des seuils toujours plus bas (910 $, 884 $ et 847 $ la semaine dernière), et il a rebondi entre chaque repli, sans jamais pourvoir franchir le seuil clé de 954 $ l’once. Pourquoi un tel plongeon ? Voici le trio infernal qui est aux commandes
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Ce qui nous étonne le plus, c’est le peu d’émotion causé par la reconnaissance officielle par Pékin d’une inflation d’une magnitude de 8,5% en rythme annuel — ajoutez 2% pour être plus proche de la réalité vécue par les habitants des grandes métropoles de l’est et du sud de la Chine — et du séisme de magnitude de 8,7 qui aurait déjà causé pas moins de 10 000 victimes — 80% des bâtiments seraient détruits dans le comté de Beichuan
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Le motif officiel des Etats-Unis pour quitter l’étalon-or était de persuader leurs partenaires commerciaux de lier leurs devises au dollar US ; en d’autres termes, c’était une tentative pour contraindre les gouvernements étrangers à réaligner la valeur de leurs devises. Pourquoi ? Nixon a reconnu que l’utilisation de l’or comme règlement dans les échanges internationaux de biens et de services entravait l’expansion de l’économie américaine
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Il existe des mesures que les investisseurs avisés peuvent prendre dès maintenant pour éviter d’être vulnérables à la chute inévitable du billet vert. Le Déclin du Dollar analyse la crise et ses causes. Il vous expliquera également comment, avec un portefeuille bien positionné, l’effondrement du dollar pourrait être en fait bénéfique pour vos perspectives financières
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Une opinion émerge actuellement des marchés financiers, affirmant que le marché baissier du dollar — qui dure depuis maintenant sept ans — pourrait toucher à sa fin. Ce point de vue, s’il gagne en ampleur, pourrait avoir d’énormes conséquences sur le prix des matières premières
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Le rebond vertigineux des prix du pétrole qui s’est accéléré dès 15h45 est lié à l’annonce de nouvelles attaques de rebelles du Mouvement pour l’Emancipation du Delta du Niger qui affecte le niveau de la production pétrolière au Nigéria et au durcissement du ton de la candidate démocrate Hillary Clinton à l’encontre de l’Iran — afin de séduire un public ultraconservateur qui rêve d’en découdre avec le régime des Mollahs de Téhéran
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L’or baisse. Les actions grimpent. Le lecteur remarquera que ces tendances vont dans la direction opposée à celle que nous pensions les voir prendre. Depuis le début de la décennie, nous achetons l’or et nous vendons les actions. Nous ne modifierons pas notre tactique avant la fin de la décennie — sauf si nous perdons tout notre argent ou si nous trouvons une raison convaincante de changer