Quelles sont mes grandes idées d’investissement, m’avez-vous demandé ? Je vous en donne trois : vendez le dollar, vendez le dollar et… vendez le dollar ! Mes quatrième et cinquième autres grandes idées lui sont liées : vendez les T-Bonds à 10 ans, et achetez des matières premières. Parfois, l’art d’investir est comme une partie de cache-cache. La plupart du temps, vous essayez juste de trouver une "bonne planque". Mais parfois, vous êtes celui qui doit chercher… et trouver
dollar
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La séance du 29 septembre, placée sous le signe du rejet du plan de renflouement, restera gravée dans les mémoires comme un nouveau lundi noir… tandis que la séance du 2 octobre — qui a vu une partie du Congrès US voter le plan Paulson reloaded — a rapidement pris l’apparence d’un jeudi gris foncé : -350 points sur le Dow Jones au final, -4,5% sur le Nasdaq, -4% sur le S&P 500. A moins d’un spectaculaire rebond ce vendredi, le recul hebdomadaire des indices américains pourrait être compris entre 8% et 9%
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Le CAC 40 s’est repositionné au-dessus des 4 030 points après avoir cédé 2% à l’ouverture puis affiché +2,5% à quelques secondes de la clôture… soit près de 200 points de variation en quelques heures. -10% un jour, suivi d’un rebond de 5% le lendemain, de tels écarts ne surprennent personne lorsqu’il s’agit d’un titre quelque peu volatil. En revanche, cela demeure une rareté s’agissant d’un indice aussi considérable que le S&P 500 ou le Nasdaq
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Epargne
Trou noir de la dette américaine : le point de non-retour
par Philippe Béchade 29 septembre 2008Alors que les marchés se sont montrés incapables d’évaluer le juste prix des actifs tels que les dot.com, les biotechs ou les dérivés de crédit depuis 1998, les voici à présent incapables d’évaluer — au terme d’une folle décennie de bulles successives — la gravité de la situation économique. L’expression "crise systémique" fait maintenant la une du journal de 13 h sur TF1, mais il n’est question que des subprime et de l’immobilier
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La campagne 2006/2007 s’est soldée par un surplus de sept millions de tonnes de sucre, selon l’Organisation internationale du sucre, avec une production de 160 millions de tonnes. Le marché est donc excédentaire. Plus récemment, le gouvernement brésilien a annoncé une récolte de canne à sucre record pour 2008, à 558,7 millions de tonnes, soit une hausse de 11,4% par rapport à 2007. Pourtant, malgré ces chiffres de production record, le prix du sucre reprenait ces derniers mois des couleurs. Un paradoxe
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Mea culpa ! Je n’ai rien vu venir ! Je m’exprime aujourd’hui à la première personne du singulier car il n’est pas question d’associer l’ensemble de la rédaction des Publications Agora à mon erreur d’appréciation de la tendance sur les marchés au cours des dernières 48 heures
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Il ne se passe pas grand’chose sur les marchés… ça tombe bien, puisque nous n’avons pas le temps d’en parler. Les marchés peuvent faire ce qu’ils veulent, en ce qui nous concerne. Et si vous avez de l’argent ? Vous devez en faire quelque chose. Mais quoi ? Evitez les valeurs américaines. Le marché américain est en déclin relatif. Achetez de l’or. Nous ne savons pas dans quelle direction il va, mais il ne disparaîtra pas
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L’ancien sénateur américain Everett Dirksen a dit un jour, paraît-il, que l’utilité principale du PIB était de rendre tout le reste petit en comparaison. Et de fait, qui se pavane et augmente la valeur de toutes les transactions économiques dans un trimestre donné ? Ces chiffres ne sont-ils pas une arnaque ? Et l’obsession qui en découle n’est elle pas basée sur une autre arnaque, qui consiste à faire croire que l’économie est une machine bien huilée qui ne peut pas être trafiquée, aiguillée, et manipulée par les autorités politiques et économiques
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La crise immobilière fait rage, l’endettement est massif à tous les échelons (ménages compris) et la crise hypothécaire bat son plein. Dans ces conditions, un relèvement rapide des taux serait suicidaire. Faire imploser le système financier ou accepter un minimum d’inflation, il faut choisir. La Fed a déjà tranché. Elle devrait garder le cap. Je suis même prête à affirmer que la Fed a délibérément fait le choix de l’inflation
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Pourquoi le dollar s’envole-t-il ? Quand trop d’investisseurs pensent et parient dans le même sens, les marchés se déséquilibrent dangereusement. Et quand les excès sont exacerbés, les réajustements sont violents. Ce qui s’est produit cet été pourrait bien être un cas d’école
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Ceux-là mêmes qui pensaient et écrivaient que l’euro était fort avant l’été soulignent maintenant sa faiblesse. Qu’est-ce qui fait qu’une monnaie est "forte" ou "faible" ? Une simple question de perspective. A l’éclatement de la crise financière, il y a un an, la parité eurodollar était de 1,36. Bien entendu, nous savons que l’euro n’a jamais été fort. Nous savons seulement que le dollar a eu une crise de faiblesse historique
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Après la fièvre de dépenses et d’emprunts la plus importante de l’histoire, les Américains ont besoin de temps et d’argent. Ils doivent rembourser leurs dettes. Ils doivent construire une épargne pour leur retraite. Ils ont besoin de temps pour se remettre de leurs erreurs
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Impossible de lutter durablement contre les fondamentaux ! Déclin du dollar, hausse de l’or et du pétrole — ces tendances de fond ont repris leurs droits lors de la séance d’hier… tandis que les marchés mondiaux finissaient en ordre dispersé sur des statistiques peu encourageantes des deux côtés de l’Atlantique
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Bon nombre d’investisseurs parient désormais que toute l’économie mondiale sombrera dans une douce sieste nipponne. Ils achètent des dollars… et des bons du Trésor US… pour s’en protéger. Mais nous avertissons nos lecteurs qu’il y a de grosses différences entre les Etats-Unis et le Japon… entre le dollar et le yen… et entre l’économie mondialisée de 2008 et la Japan, Inc. de 1990
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De temps en temps, il arrive de trouver un petit insecte — une mite ou un moustique — fossilisé dans une goutte d’ambre. L’insecte a atterri sur un morceau d’arbre gluant il y a des millions d’années, avant d’être recouvert de sève, laquelle s’est ensuite transformée en ambre. Les prix que l’on constate actuellement sur les marchés reflètent toutes les dernières idées, informations, idées reçues et hallucinations des investisseurs — la sève du moment. L’instant d’après, ils entrent dans l’histoire, on les conjugue au passé… et l’investisseur, comme ce pauvre insecte… est coincé
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Alan Greenspan prédit que le marché immobilier américain va atteindre son plus bas début 2009… ce qui nous garantit que ce ne sera pas le cas. Quelles que soient les vertus dont Greenspan ait pu faire étalage au cours des 19 années qu’il a passées sous le titre de bureaucrate le plus célèbre des Etats-Unis, la clairvoyance n’en a jamais fait partie. En réalité, la médiocrité de ses pouvoirs de prédiction est désormais légendaire
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L’or est rentré en consolidation dans le sillage du pétrole, tandis que le billet vert… reverdit. Bref, le métal jaune déçoit ses croyants, il cède du terrain dans un contexte de relative euphorie des marchés. Déception, car l’actualité du mois de juillet aurait du être favorable à l’or
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Les revenus de l’OPEP représentent plus de 1 100 milliards de dollars par an — c’est un montant supérieur aux recettes fiscales du gouvernement américain. Si l’OPEP épargnait cet argent, dans trois ans elle serait en mesure de racheter quasiment toutes les sociétés composant le Dow Jones — prenant ainsi le contrôle des industries les plus importantes des Etats-Unis