Les revenus de l’OPEP représentent plus de 1 100 milliards de dollars par an — c’est un montant supérieur aux recettes fiscales du gouvernement américain. Si l’OPEP épargnait cet argent, dans trois ans elle serait en mesure de racheter quasiment toutes les sociétés composant le Dow Jones — prenant ainsi le contrôle des industries les plus importantes des Etats-Unis
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Epargne
300 milliards de dollars pour les propriétaires américains en difficulté
par Bill Bonner 1 août 2008Cette semaine, George W. Bush a signé une loi sur le logement — grâce à laquelle jusqu’à 300 milliards de dollars seront dépensés pour renflouer propriétaires naïfs, prêteurs hypothécaires goujats et génies de la finance. On présente cela comme une réserve contre les catastrophes. Si tout va comme sur des roulettes à partir de maintenant, on dépensera seulement quelques milliards ici et là. Si l’immobilier continue de couler, en revanche, la facture commencera à se faire lourde
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Epargne
Le marché tente de remonter mais l'or noir continue de couler dans ses veines
par Philippe Béchade 31 juillet 2008Nous parions sur une évolution favorable des marchés au cours des prochaines 48 heures, car les vendeurs à découvert ont tout intérêt à encourager le rebond indiciel le plus ample possible afin de réinitialiser des positions offensives à la baisse dans les conditions les plus avantageuses
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Notre intrépide envoyée au Canada, Nathalie Boneil, continue de nous révéler les points forts de la conférence financière annuelle des Publications Agora US — avec, en vedette aujourd’hui, le dollar
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Le lent effondrement du secteur financier nous rappelle que certains actifs (tangibles) sont plus faciles à évaluer que d’autres (financiers). Les actionnaires de Cape Lambert Iron Ore se sont retirés de la vente par l’entreprise de son projet de minerai de fer, d’un montant de 400 millions de dollars, au China Metallurgical Group Corp. Le groupe Russe Ervaz, qui possède déjà 19% de Cape Lambert, se retrouve donc dans la situation d’un prisonnier qui aurait une vue imprenable sur l’extérieur
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En novembre dernier, la banque Wachovia valait plus de 100 milliards de dollars. Il y a deux semaines de ça, elle valait 20 milliards de dollars — après avoir admis des pertes de plus de huit milliards au second trimestre. Mais youpi… la semaine dernière, elle était revenue à 37 milliards de dollars
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Même aujourd’hui — alors que les cours du pétrole sont en baisse — on pourrait s’attendre à ce que le dollar grimpe. Mais non. Les spéculateurs parient que les Etats-Unis continueront d’affaiblir le billet vert. En d’autres termes, ils parient sur de nouveaux ennuis… Ils se débarrassent du pétrole, parce qu’inévitablement, il finira par réagir à la baisse d’activité économique
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Le trou d’air de mercredi matin dernier — sur fond de rumeurs de faillite de grandes institutions financières américaines — a bel et bien été le dernier épisode de la phase de capitulation des cours amorcée, dans sa phase la plus aiguë, le 9 juillet dernier
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Le prix du pétrole baisse. Il est encore proche de son sommet historique, bien entendu — mais il glisse
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L’histoire a montré que l’argent — non pas contrefait, mais de l’argent officiel, imprimé par le gouvernement — se dévalorise souvent jusqu’à devenir quasiment sans valeur. Dans tous ces cas, des changements politiques et économiques radicaux ont détruit la valeur des devises — de manière soudaine, complète et permanente
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Au risque d’affirmer une évidence : les choses tournent mal. Acheter des actions n’est plus aussi drôle que ça l’était autrefois
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Dans une crise du crédit, les prêts, les dépenses, les emprunts — tout se contracte. Les Japonais ont découvert que prêter de l’argent, même à taux zéro, ne suffit pas à ressusciter l’"instinct animal" d’une économie en plein boom. La déflation gagne, en d’autres termes. Mais cela n’empêche pas les banques centrales et les gouvernements de tenter leur chance
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C’est Fête Nationale aujourd’hui en France… mais les plus beaux feux d’artifice qu’on ait vus ces derniers jours concernaient surtout les marchés boursiers. Baoum — pour les pertes à deux chiffres subies par Fannie Mae et Freddie Mac… Magnifique chandelle romaine pour Bradford & Bingley… Oh la belle rouge — pour le Crédit Agricole, dont le PDG menace de démissionner
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Epargne
La chute des bourses fait la une du JT de 20h : le rebond est proche !
par Philippe Béchade 11 juillet 2008Le dollar est sur la mauvaise pente mais cela ne semble pas inquiéter grand monde — tout du moins, pas sincèrement ! Il y a cependant une heureuse exception, qui s’incarne dans la personne du député du Texas, Ron Paul. Il n’hésite pas à ruer dans les brancards et pointer d’un doigt accusateur Ben Bernanke et Henry Paulson devant la fine fleur des membres de la commission financière du Congrès, peu habitués à ce genre d’éclats
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Le CAC 40 retrouve ses niveaux du 8 juillet 2005 — c’était donc il y a trois ans jour pour jour — et inscrit en séance un nouveau plancher annuel à 4 224,08 points
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La dégringolade du billet vert n’incite pas vraiment à investir sur le dollar. Que tous les créanciers détenant cette devise se mettent à la vendre car elle vaut de moins en moins, et l’effondrement sera total ! Investir sur l’euro ? Pour le moment, le potentiel me paraît limité
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A présent, les Américains reçoivent leurs desserts extra-larges. Non parce qu’ils n’ont pas été gentils… mais parce qu’ils n’ont pas été sages. C’est comme ça que fonctionne vraiment la libre entreprise ; elle récompense la vertu — le travail, l’épargne, l’investissement, l’apprentissage, la prise de risque, etc. Et ceux qui dépensent trop et n’épargnent pas assez — elle leur botte le train
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Un dollar plus faible signifie des prix plus élevés pour le pétrole et l’or — sans compter les dégâts que le prix du pétrole peut faire dans l’économie réelle. Nous allons arriver à un stade où les producteurs et les consommateurs de pétrole vont devoir décider d’échanger leurs marchandises dans une devise plus stable