Depuis son sommet à 1 011,25 $ le 17 mars dernier, l’once ne réagit plus que très mollement aux différentes annonces de naufrages financiers, elle se traîne à peine au-dessus de 750 $. Beaucoup sont déçus par ce comportement atone. Le marché de l’or connaît en ce moment une véritable anomalie : le cours comptant du papier est en-dessous du cours comptant de l’échange d’or physique et cette anomalie ne devrait pas s’éterniser
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Epargne
Le dollar est en train de devenir la plus grande faiblesse des Etats-Unis…
par Bill Bonner 6 novembre 2008Oui, il est possible pour un métis afro-américain d’être élu. Mais non, tout n’est pas possible. On ne peut toujours pas devenir riche en dépensant de l’argent. Il n’est toujours pas possible non plus de sauver un homme surendetté en lui accordant plus de crédits. Et vous ne pouvez toujours pas faire confiance à un politicien… ni à son argent
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Ce matin, les politologues et politiciens y allaient de leurs commentaires dans tous les médias. Les observateurs économiques, eux, se penchaient avec inquiétude sur une étude du cabinet Moody’s selon laquelle trente états américains étaient en récession en septembre alors que dix-neuf autres menaceraient d’y entrer prochainement. Le programme d’Obama pour rétablir l’économie américaine a séduit. Il doit désormais faire ses preuves
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C’est la guerre. C’est mondial. Tout le monde sera pris dans la bataille – les entreprises, les investisseurs, les consommateurs, les retraités. Et cela se terminera par une crise mondiale. (Nous avons décidé de nommer cette crise à venir PCM – Première Crise Mondiale pour que cela soit plus facile à retenir.) Mais les guerres prennent du temps. La guerre éclair de septembre et octobre de M. le Marché va laisser place à une campagne hivernale plus calme. Il se peut même que nous soyons entrés dans une autre période de paix
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Epargne
And the winner is… l'espoir que Barack Obama puisse tenir ses promesses
par Philippe Béchade 5 novembre 2008Le "fait accompli" provoque une franche consolidation des places européennes ce mercredi (-2% dès l’ouverture) mais il aurait été presque miraculeux d’assister à la poursuite du rally haussier pour une septième séance consécutive, surtout après une envolée de 5,5% de l’Euro Stoxx 50 mardi. Les marchés ont horreur de l’incertitude et il était évident dès mardi matin que le résultat des présidentielles américaines ne faisait de mystère pour personne
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Il y a des termes que les économistes n’emploient qu’avec des pincettes, et seulement quand il n’y a pas un politicien à proximité ! On nous a d’abord parlé de ralentissement économique, puis de crise, enfin de récession… Quel est le prochain mot sur la liste… "dépression"
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Le marché action américain est le plus gros du monde. Tous les gérants ont des blue chips en portefeuille. Le déclenchement des ordres s’est traduit par des liquidités en dollars. Tous ceux qui sont hors zone dollar, dans une monnaie incertaine, recherchent un abri dans des situations de krach
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L’or se tapit sagement sous 900 $ l’once, tandis que la crise se développe. "La fin de monde n’arrive pas très souvent", remarque le dicton canadien. Le début de la fin semblait très proche sur les marchés actions jusqu’au 10 octobre et beaucoup attendaient l’or au tournant. Déception : finalement l’once n’a même pas renoué avec son précédent sommet de 1 000 $. Au coeur de la tourmente, la relique barbare a rencontré plusieurs ennemis bien connus
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Epargne
Le jour où la planète financière faillit s'arrêter de tourner
par Philippe Béchade 27 octobre 2008La journée du vendredi 24 octobre s’est traduite par un rarissime phénomène de liquidation global de tous les actifs "à tout prix". Pour tenter de se rassurer, le CAC 40 est l’un des indices mondiaux qui a enregistré le plus spectaculaire rebond en l’espace de deux heures, après réouverture de Wall Street. Les pertes ont été réduites de pratiquement deux tiers à Paris par rapport au pic de panique survenu vers 11h30/11h45, lorsque le CAC 40 affichait jusqu’à 10,6% de baisse
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La séance de mercredi m’a laissé une sale impression ! Je ne me réfugie pas derrière une tournure impersonnelle et je vous livre mes réflexions à la première personne du singulier. Vous savez donc que ce qui va suivre est largement empreint de subjectivité et n’engage que moi. Les marchés avaient une foule de raisons de rebaisser et il suffit d’allumer la télévision, d’ouvrir le premier journal qui nous tombe sous la main pour être édifié
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Epargne
Paulson sur le parquet, la confiance de Wall Street au tapis
par Philippe Béchade 22 octobre 2008Ne nous y trompons pas : si Paris (+0,78%) est parvenu à inscrire une troisième séance de hausse consécutive — à l’arraché, et après avoir effectué une incursion en territoire négatif en fin d’après-midi — il ne s’agit aucunement de la traduction d’une quelconque forme d’optimisme, et encore moins d’une poursuite de la vague d’achat qui s’est enclenchée vendredi dernier…
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Prenons l’exemple du pétrole. Il est actuellement un peu au-dessous de 90 $ le baril. C’est son niveau du début de l’année 2008. Une bonne déflation par rapport à son point haut. Mais ce retour au début de 2008 est trompeur. Car la parité eurodollar de l’époque était de 1,48. Elle est aujourd’hui de 1,37. Le pétrole est en fait aussi cher qu’au début de 2008. Dès que le dollar va repartir à la baisse, le pétrole corrigera. Le pétrole à lui tout seul suffirait à propager de l’inflation
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Face à la débâcle, la probabilité de voir les déposants se ruer aux guichets des banques n’est pas nulle. A tel point que les Etats-Unis, après l’Allemagne, pourraient garantir l’ensemble des dépôts bancaires et l’endettement des établissements bancaires. C’est tout simplement impossible
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La grande muette, depuis la faillite de Lehman et le début de l’effondrement du système bancaire américain, c’est la BCE ! Tout d’un coup, elle cesse de marteler que l’euro constitue le bouclier contre l’inflation, la déflation, les déficits, la dérive des salaires, la désintégration de l’épargne, les maux d’estomac, l’obésité, l’anorexie et les crises de mélancolie
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Eric Fry s’est entretenu avec Nathalie Boneil pour le magazine MoneyWeek (que vous pouvez retrouver en kiosque dès à présent si vous habitez la région parisienne… ou à proximité d’une gare TGV). Tout au long de semaine, nous diffusons l’intégralité de leur discussion
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La "main invisible" s’est glissée, un certain 26 février 2007, dans un gant de plomb… et à l’image du champion de boxe écossais Adam Smith, elle s’avère incapable d’en ressortir toute seule. La candide Goldilocks n’était autre qu’une Calamity Jane en robe vichy ; cela a déclenché la fureur des ours qui, en représailles, saccagent Wall Street. La BCE, si fière dans son armure don quichottesque de pourfendeuse de l’instabilité monétaire, assiste impuissante à la chute de 16% de l’euro face au dollar depuis la mi-juillet
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Quelles sont mes grandes idées d’investissement, m’avez-vous demandé ? Je vous en donne trois : vendez le dollar, vendez le dollar et… vendez le dollar ! Mes quatrième et cinquième autres grandes idées lui sont liées : vendez les T-Bonds à 10 ans, et achetez des matières premières. Parfois, l’art d’investir est comme une partie de cache-cache. La plupart du temps, vous essayez juste de trouver une "bonne planque". Mais parfois, vous êtes celui qui doit chercher… et trouver
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La séance du 29 septembre, placée sous le signe du rejet du plan de renflouement, restera gravée dans les mémoires comme un nouveau lundi noir… tandis que la séance du 2 octobre — qui a vu une partie du Congrès US voter le plan Paulson reloaded — a rapidement pris l’apparence d’un jeudi gris foncé : -350 points sur le Dow Jones au final, -4,5% sur le Nasdaq, -4% sur le S&P 500. A moins d’un spectaculaire rebond ce vendredi, le recul hebdomadaire des indices américains pourrait être compris entre 8% et 9%