L’indice de la Fed de Philadelphie a fait ressortir que le sentiment des industriels de ce district restait morose avec un indice à largement négatif à -22,6 (alors que les analystes attendaient une plus forte amélioration). Voilà qui n’arrange pas les affaires du dollar. De plus, le récent rally sur les marchés actions a ravivé l’appétit pour le risque des investisseurs et fait pression à la baisse sur le dollar
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Selon le Financial Times, la Chine achète plus d’obligations américaines que jamais. Elle doit le faire… selon l’article… parce qu’elle en a trop. Si elle ne soutient pas le dollar, elle risque un effondrement de la valeur de ses détentions en devises étrangères (libellées en dollars pour la plupart). La Chine a le doigt coincé dans la fissure qui attaque la digue. Mais il lui faut peut-être un plus gros doigt
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Tout valant soudain mieux que le dollar depuis mercredi dernier, le baril de pétrole light sweet crude livraison juillet grimpait de 59 $ vers 61,5 $… et de nombreux spécialistes l’attendent au-delà des 65 $ d’ici la fin du premier semestre. Quant à l’or — qui flirte avec les 960 $ l’once — le retracement des 1 000 $ ne devrait constituer qu’une formalité
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Jeudi dernier, les notes de la réunion ayant pourtant révélé que la Fed pourrait dépenser plus de 1,75 millier de milliards de dollars en bons du Trésor et en titres adossés à des créances hypothécaires, les rendements sur 10 ans et sur 30 ans ont quand même grimpé. Tout comme, par ailleurs, les prix de l’or et du brut. La Fed est en train de perdre le contrôle sur les rendements des bons du Trésor
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Environ 15 000 milliards de dollars ont été assignés au grand programme de renflouage/relance des Etats-Unis. Ca ne devrait pas manquer de court-circuiter la correction et accélérer l’économie, n’est-ce pas ? Eh bien… non. Parce qu’on ne peut pas corriger des erreurs financières en les subventionnant
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De 35 $ à 60 $ le baril : ceux qui ont acheté du pétrole au cours de la semaine précédant Noël affichent déjà presque 100% de plus-value au compteur. Est-ce le moment de sortir, ou bien le pétrole va-t-il encore monter ? Les cours ont pâti de la baisse de la demande, due à la crise économique, de la disparition de nombreux fonds de couverture fortement investis en matières premières. Par ailleurs, la Russie a bradé son or noir en vue d’affronter une fin d’année difficile
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Epargne
La Chine s'éloigne du dollar… pour lui préférer les matières premières
par Dan Denning 20 mai 2009Fin avril, on apprenait que le Bureau chinois des réserves d’Etat constituait des stocks de métaux à bas prix. Bloomberg annonçait hier que "la Chine stocke des matières premières comme le cuivre et le minerai de fer comme mesure de réallocation de sa richesse souveraine […]". L’article cite un rapport de la Royal Bank of Canada sur la stratégie chinoise destinée à couvrir le risque lié à la détention de 796 milliards de dollars d’obligations et de bons du Trésor américain
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Un vent d’euphorie souffle sur les places asiatiques depuis les toutes dernières séances du mois d’avril. Mais la principale "nouveauté" consiste dans l’émergence d’une variante (version avril 2009) de la fameuse (ou fumeuse ?) théorie du découplage. Souvenez-vous du plongeon de Wall Street début 2008… il s’expliquait par les premiers signes très tangibles d’un ralentissement économique, lequel était censé épargner la Chine
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Epargne
Le plus grave, ce sera quand la Chine prendra vraiment le dollar en grippe !
par Philippe Béchade 28 avril 2009La journée du lundi 27 avril s’est soldée à Paris par un score nul et par un effritement de 0,1% de l’Euro Stoxx 50. Ces résultats nous laissent tout le loisir de commenter la principale variation indicielle du jour, celle du pétrole. Le baril n’a pas tardé à plonger de 6% jusque vers 48 $. Il a été plombé par la perspective d’avions cloués au sol sur l’ensemble de la planète pendant des semaines après les mesures de restriction sur les déplacements aériens prônées par l’OMS afin de lutter contre la pandémie de grippe porcine
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Les Chinois ? Enigmatiques, non ? Eh bien, on dirait que les médias financiers mondiaux les ont déchiffrés la semaine dernière : on a appris que l’empire du Milieu avait discrètement augmenté ses détentions d’or de 75%. "La Chine admet construire des réserves d’or", dit un article Reuters. Le prix de l’or a fait un bond suite à la nouvelle. Oui, cher lecteur… "le grand jeu a commencé", comme le dit notre collègue Justice Litle
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Et voilà ! A peine parlions-nous de rebond que les bourses subissaient des dégagements spectaculaires sur la séance d’hier. Le CAC 40 a perdu 3,96% dans la journée et terminé à 2 969,40 points, pendant que le Footsie reculait de 2,8% à Londres ; le DAX n’était pas en reste avec ses -2,65%. Côté américain, c’était plus impressionnant encore
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Nous l’attendions avec impatience, nous le prévoyions depuis longtemps, nous nous en sommes languis, nous avons eu quelques faux espoirs… mais le rebond est bien là. Six semaines de hausse à la file pour Wall Street — et une séance flamboyante pour le CAC 40 vendredi — ont signé une vraie remontée des cours, au lieu de quelques poussées hésitantes dans le vert. La prochaine question, c’est… touche-t-il déjà à sa fin
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Et aujourd’hui… eh bien… après le long week-end pascal, où les marchés sont restés fermés durant quatre jours… les choses reprennent dans le calme. La Bourse de Paris a ouvert en hausse, malgré une clôture décourageante du côté asiatique : la baisse de Toyota a affecté Tokyo
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Merci la Fed. Si le sauvetage de l’économie américaine n’est pas pour rassurer le contribuable, les producteurs de pétrole, eux, poussent un ouf de soulagement, avec un baril qui a dépassé le seuil psychologique des 50 $. Voilà que le brut renfile le costume de valeur refuge, qui lui seyait si bien au printemps dernier. La spéculation effrénée va-t-elle reprendre
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Est-ce possible ? Le Dow Jones n’a repris que 15% environ par rapport à son plancher. Ce serait une Grande Déception pour de nombreux investisseurs. Ils commençaient tout juste à se dire que le pire était passé. Ce qui nous fait penser que le rebond n’est probablement PAS terminé. Il est trop tôt pour mettre les haussiers à bas. Ils ne sont pas assez nombreux. Le marché devrait grimper encore… pour attirer plus de gogos
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Combien de milliards seront-ils véritablement consacrés au développement des énergies renouvelables, ou même à la construction de lignes de TGV sur le sol américains comme l’a suggéré le nouvel hôte de la Maison Blanche ? Reste que le FMI se verra doté d’une capacité de prêts pouvant atteindre 1 000 milliards de dollars. Cela fera-t-il le poids face aux 4 000 milliards de dollars d’actifs toxiques encore détenus par les banques occidentales, d’après une dernière enquête parue hier dans la presse britannique ? Cela ne préfigure-t-il pas un nouveau séisme financier pour la fin de l’année 2009
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Nous pensons que nous devons vous informer de ce sur quoi les dirigeants du G20 sont tombés d’accord. Ils ont triplé le pouvoir de prêt du Fonds monétaire international, qui est passé à 750 milliards de dollars américains. Cela se fait principalement sous la forme de pays créditeurs, comme par exemple le Japon, qui prêtent de l’argent au FMI pour que celui-ci puisse en prêter aux pays débiteurs, comme le Mexique. Des prêts pour faire des prêts
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Levez les yeux. Que voyez-vous ? Notre pavillon d’alerte au Krach du Dollar, bien sûr. Les jours du dollar sont comptés. Quel est le chiffre ? Nous n’en savons rien. Quoiqu’il ait été il y a une semaine, il est plus petit aujourd’hui. Hugo Chavez était au Moyen-Orient cette semaine, assistant à une réunion de producteurs de pétrole. Il a appelé à une nouvelle pétro-devise