BNP Paribas a puisé dans la corne d’abondance de Bercy en pure perte puisque Standard & Poors vient d’activer le détonateur de l’arme atomique, celle qui transforme le triple A en triple B d’une simple pression de l’index sur une touche d’ordinateur. Comme vous le constatez, la montagne de dette qui sert de fil rouge dans nos différentes Chroniques depuis le début de la semaine n’a pas besoin d’être traitée à la dynamite pour que des pans entiers s’effondrent
croissance
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Le chômage grimpe radicalement… et lorsque les Américains prendront place devant leur dîner de Thanksgiving, ils festoieront dans des maisons qui valent environ 18% de moins qu’il y a un an. Non seulement leurs maisons valent moins… mais leur valeur chute de plus en plus vite. Et il n’y a pas de signe d’un plancher dans le marché de l’immobilier américain
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Epargne
L'échec de Wall Street pourrait nous être profitable (2)
par fredericlaurent 24 octobre 2008La crise financière est peut-être terminée. Vous vous croyez tiré d’affaire ? Eh bien non. Nous embrayons directement sur une crise économique : la croissance va atteindre son niveau le plus bas depuis 2001. La croissance mondiale pourrait être de seulement 3% en 2009 ! Les Etats-Unis qui ralentissent, le chômage qui progresse
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La séance du 29 septembre, placée sous le signe du rejet du plan de renflouement, restera gravée dans les mémoires comme un nouveau lundi noir… tandis que la séance du 2 octobre — qui a vu une partie du Congrès US voter le plan Paulson reloaded — a rapidement pris l’apparence d’un jeudi gris foncé : -350 points sur le Dow Jones au final, -4,5% sur le Nasdaq, -4% sur le S&P 500. A moins d’un spectaculaire rebond ce vendredi, le recul hebdomadaire des indices américains pourrait être compris entre 8% et 9%
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L’ancien sénateur américain Everett Dirksen a dit un jour, paraît-il, que l’utilité principale du PIB était de rendre tout le reste petit en comparaison. Et de fait, qui se pavane et augmente la valeur de toutes les transactions économiques dans un trimestre donné ? Ces chiffres ne sont-ils pas une arnaque ? Et l’obsession qui en découle n’est elle pas basée sur une autre arnaque, qui consiste à faire croire que l’économie est une machine bien huilée qui ne peut pas être trafiquée, aiguillée, et manipulée par les autorités politiques et économiques
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La crise immobilière fait rage, l’endettement est massif à tous les échelons (ménages compris) et la crise hypothécaire bat son plein. Dans ces conditions, un relèvement rapide des taux serait suicidaire. Faire imploser le système financier ou accepter un minimum d’inflation, il faut choisir. La Fed a déjà tranché. Elle devrait garder le cap. Je suis même prête à affirmer que la Fed a délibérément fait le choix de l’inflation
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Nous n’allons pas nous donner la peine de jouer aux devinettes. De notre point de vue, l’or est une bonne chose à avoir lorsque les choses tournent mal. Et les choses sont allées si bien, pendant si longtemps, que nous soupçonnons que l’heure est venue pour elles de mal tourner — considérablement mal
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Epargne
Un atterrissage en douceur pour les investisseurs obligataires ?
par Bill Bonner 27 août 2008"Wall Street, les banques centrales, les économistes, les politiciens — et la majorité des investisseurs — parient sur un atterrissage en douceur", nous disait un ami new-yorkais. "Le ralentissement de la croissance mondiale a allégé la pression pesant sur les prix des matières premières. Une croissance plus lente permettra de freiner l’inflation, dans l’ensemble. Et tant que l’inflation n’est pas un problème, la Fed n’a pas besoin d’augmenter ses taux — ce qui empêchera le ralentissement de faire trop de mal".
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Afin que vous puissiez mieux vous représenter ce qui se passe en ce moment sur notre CAC 40, imaginez un mur d’escalade. Les acheteurs essayent de s’accrocher à la paroi de l’indice, regagnant péniblement du terrain pour tenter de sortir du trou dans lequel ils sont tombés. Mais cette paroi est rendue de plus en plus pentue par les vendeurs qui exercent une pression à la baisse. Au final les acheteurs lâchent prise petit à petit, reviennent à leur point de départ, puis glissent encore plus bas épuisés par l’effort fourni
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Aux Etats-Unis, "subprime" est le dernier mot à la mode. Selon l’American dialect society (ADS), c’est le nouveau mot le plus important de l’année. Il a fait son apparition récemment dans le langage courant… et désormais, tout les Américains utilisent le terme "subprime" pour décrire toutes les choses bon marché, usées ou trompeuses, selon l’ADS
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Beaucoup d’ingrédients plutôt appétissants — pour les amateurs de saveurs corsées — mijotaient dans la marmite baissière depuis lundi ; il y avait notamment la résurgence du syndrome des subprime frappant le secteur bancaire aux Etats-Unis… les dernières déclarations de J.C. Trichet évoquant la contagion de la crise du crédit à des secteurs d’activité "non reliés au secteur initialement touché"… la chute des ventes de détail (-0,6%) dans l’Euroland au mois d’avril… les anticipations de resserrement du loyer de l’argent (+50 points en moyenne) de part et d’autre de l’Atlantique avant la fin de l’année 2008
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Alan Greenspan estime à 50% les risques de voir les Etats-Unis entrer en récession… comme s’il s’agissait d’une simple question académique de probabilités. Nous parlons de celles appliquées aux mécanismes du marché et qui sont enseignées par des chercheurs (et chercheuses) de renom aux polytechniciens qui s’apprêtent à faire carrière dans le secteur des produits dérivés. Mieux vaudrait lui demander à combien il estime les chances de voir son pays échapper à un désastre systémique après 18 ans de politique monétaire expansionniste et un encouragement permanent du secteur financier à créer des vecteurs d’addiction à la dette
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Tandis que les rumeurs de récession croissent et se multiplient, il en va de même pour les statistiques mi-figue mi-raisin : l’Insee a ainsi annoncé vendredi un "repli surprise" de la consommation des ménages français (pourquoi "surprise" ? Les prix grimpent, le carburant flambe et le moral est en baisse : faut-il s’étonner, dans ces conditions, que les ménages ne se ruent pas dans les magasins pour y acheter folies, futilités et falbalas ?)
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Si le boom des Etats-Unis est un boom d’hier, comme nous le disions la semaine dernière… quel est le boom d’aujourd’hui, et qu’est-ce qui sera le boom de demain ? Quelle sera notre Transaction de la Prochaine Décennie ? Eh bien, nous n’en savons rien. Mais nous commençons à penser que notre collègue, Manraaj Singh, a raison. Nous sommes dans le Siècle des Marchés Emergents
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L’or est repassé au-dessus des 900 $. La correction du métal jaune est-elle terminée ? Il le semble bien… La fièvre de l’or va-t-elle bientôt prendre le dessus ? Nous nous interrompons pour diffuser un petit extrait d’une chanson des Rolling Stones : "Qui veut le journal d’hier ? / Qui veut la fille d’hier ? / Qui veut le journal d’hier ? / Personne au monde." Cet interlude musical est dû à une pensée qui nous est venue : les actions américaines sont les nouvelles d’hier. Peut-être que l’économie américaine aussi. Peut-être que les Etats-Unis eux-mêmes sont les nouvelles d’hier
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Epargne
Malgré l'incertitude des marchés, nous allons dans le bon sens !
par raphaelgaraud 21 mai 2008En France et en Europe nous avons, semble-t-il, plutôt bien résisté aux secousses et bouleversements du premier trimestre. Les publications de résultat de part et d’autre de l’Atlantique sont plutôt conformes aux attentes — voire moins mauvaises que prévues, bancaires mises à part. Alors ça y est ? La crise est finie ? Nous repassons à l’achat ?
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Les Américains devraient sortir plus souvent. Nous vivons et voyageons en dehors des Etats-Unis depuis 14 ans. Le monde est vaste… il y a beaucoup à voir. Et ce que nous voyons, c’est un monde qui change rapidement… se développe… évolue… fait des expériences… et laisse les Etats-Unis à la traîne
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De plus en plus d’indicateurs suggèrent qu’une sorte de découplage est en train de se produire. En d’autres termes, la nouvelle économie d’Extrême-Orient (et, dans une moindre mesure d’Amérique Latine et d’Afrique) se sépare de la vieille économie de l’Europe et d’Amérique du Nord