Cette semaine marque le premier anniversaire de la faillite de Lehman. Les médias luttent pour dire quelque chose de sensé à ce propos. A la Chronique Agora, nous ne tenteront même pas d’y parvenir. Nous nous satisferons de quelques remarques sarcastiques. Ce qui y a de remarquable dans le monde un an après la chute Lehman, c’est que si peu semble avoir changé. Même les journaux s’en sont aperçu
croissance
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Epargne
Pourquoi l'industrie financière a tout intérêt à ce que la relance fonctionne
par Dan Denning 9 septembre 2009Il est clair que le monde de la finance a toutes les raisons d’encourager les plans de relance gouvernementaux, les garanties de prêts et une baisse des taux. Cela permet de continuer à faire fonctionner la grande machine du crédit à effet de levier de l’économie financière. Et cette machine maintient le secteur des finances, bien au chaud
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Les pertes d’emploi se sont accélérées dans l’industrie, contrairement au tertiaire qui connaissait un ralentissement des compressions d’effectifs. Nous étions intimement convaincu que les chiffres de l’emploi américain n’auraient pas d’impact décisif sur les cours de bourse cette fois-ci : si l’optimisme avait prévalu, les indices boursiers n’auraient pas commencé par chuter
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Les éléphants — les mastodontes de la finance — sont certes moins nombreux qu’il y a un an […] Le stress test du cornac Tim Geithner avait pour but d’embellir la vitrine du magasin d’éléphants. Les survivants sont devenus encore plus gros au cours des 10 derniers mois, pour ne pas dire plus obèses… Mais cet adjectif concerne surtout les bonus des traders
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Ben Bernanke, notre héros plein de défauts, a évité une Deuxième Grande Dépression. Lorsque la crise est arrivée en 2007-2008, il a calmement ressorti un texte qu’il avait lui-même écrit : "La déflation à la japonaise pour les nuls"… ou quelque chose comme ça. Il a ensuite suivi sa propre théorie… calmement… en toute confiance… baissant les taux de la Fed jusqu’à zéro ou presque
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Alors voyons : 5,7% de taux de chômage au pays du Soleil-Levant, soit un record historique pour le pays […] Hmmm… chômage record, déflation, consommation en berne… si c’est ça, la croissance, on en préférerait presque la crise. "Nous sommes tous japonais", a coutume de dire Bill Bonner. Et cela semble se confirmer, aux Etats-Unis comme en Europe — alors préparez-vous
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Depuis la révolution de 2007-2008 et les riches ont perdu la tête. Qui a perdu 50 000 milliards de dollars en actions et en immobilier ? Pas les pauvres […] Mais alors comment obtenir plus de richesse que nos voisins ? Sur ce sujet, la Chine a beaucoup à nous apprendre
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Comme le montrent les derniers chiffres du chômage américain, le retour de la croissance est encore loin devant nous. Et la confiance des consommateurs américains, qui est passé à 63,2 points — alors que le consensus attendait un rebond à 68,5. Enlevez le cash distribué par les gouvernements durant les divers plans de relance, et vous verrez que l’économie ne repart pas du tout.
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Que sont devenues les "jeunes pousses" de la reprise ? Le 15 mars, le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, déclarait que les "jeunes pousses" de la reprise étaient bien visibles. La phrase s’est immédiatement gravée dans les coeurs et l’imagination des investisseurs. Peu importe les nouvelles économiques funestes, les "jeunes pousses" ont semblé bourgeonner de partout
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Contrairement à ce que nous redoutions, le billet vert n’a que très peu réagi au communiqué final des dirigeants des quatre pays composant l’acronyme BRIC réunis à Ekaterinbourg depuis ce week-end. Les présidents russe Dimitri Medvedev et brésilien Lula da Silva, le Premier secrétaire chinois Hu Jintao et le Premier ministre indien Manmohan Singh ont réclamé sans surprise une plus grande diversification du système monétaire international avec l’intégration du rouble et du yuan comme monnaies de réserve
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Epargne
Encore plus fort, encore plus fou que notre "finance-fiction" !
par Philippe Béchade 2 juin 2009Facile de se rendre maître des indices en toute fin de parcours lorsqu’une majorité d’opérateurs se retirent du marché avant le week-end, ce qui vide les carnets d’ordres. Certains commentateurs, tentant d’expliquer l’hystérie haussière du début de séance en Europe hier matin (+2% en quelques minutes, +3,5% au final), invoquaient le soulagement relatif à la mise en faillite de General Motors
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Depuis mars dernier, le rebond des marchés est impressionnant. En trois mois, le CAC 40 a rebondi de 33%, le DAX de 39%, et les indices Dow Jones et S&P 500 de respectivement 29% et 37%. L’euphorie est de mise. Le résultat est époustouflant. Pas de doute, les centaines de milliards de dollars injectés à tous les niveaux par les banques centrales et les gouvernements de la planète font leur effet
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Un vent d’euphorie souffle sur les places asiatiques depuis les toutes dernières séances du mois d’avril. Mais la principale "nouveauté" consiste dans l’émergence d’une variante (version avril 2009) de la fameuse (ou fumeuse ?) théorie du découplage. Souvenez-vous du plongeon de Wall Street début 2008… il s’expliquait par les premiers signes très tangibles d’un ralentissement économique, lequel était censé épargner la Chine
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Pendant un temps, les investisseurs ont semblé ne pas savoir ce qui les avait frappés. Ils étaient abasourdis… interloqués… effarés… Puis, mercredi dernier, Bernanke a annoncé un plan "stupéfiant" destiné à sauver le monde de la dépression. Les chiffres étaient difficiles à suivre, mais ils étaient considérables
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Le monde entier se tourne vers les Chinois : "guérissez-nous !" La Chine, avec sa population tapageuse… sa croissance tape-à-l’oeil… et ses politiciens à la main de fer… représente l’espoir mondial pour une reprise rapide. "La Chine sera la première à sortir de la crise", déclare notre vieil ami Jim Rogers. Jim a misé sa fortune, sa réputation et son avenir sur deux choses : les matières premières et la Chine
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Selon les dernières estimations de la Banque centrale chilienne, le PIB devrait croître de 1,5% en 2009, alors que, jusqu’à l’été dernier, Santiago comptait sur 4% de croissance. Le Chili, qui a prouvé l’an dernier sa bonne résistance à la crise, a toutefois pris des mesures pour contrer le ralentissement économique, annonçant un plan de relance. Le pays reste pour autant "un refuge dans une région volatile" comme l’Amérique latine
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Aujourd’hui, nous abordons une question cruciale : quand. Quand ? Quand quoi ? Ah, oui… quand la déflation se transformera-t-elle en inflation ? Le week-end dernier, nous nous sommes assis dans le fauteuil Richebächer que nous avons à côté de la cheminée. C’est le fauteuil où Kurt Richebächer s’asseyait pour méditer. Nous l’avons hérité de sa famille après sa mort. Nous avons essayé d’entrer en contact avec son esprit. Qu’aurait-il pensé, nous sommes-nous demandés
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L’ambiance était plombée dès lundi matin par l’aveu d’impuissance des plus hautes autorités politiques chinoises. Il sera quasi impossible à l’Empire du Milieu de tenir l’objectif des 8% de croissance en 2009, le seul qui permette d’empêcher la prolifération d’un chômage massif. Le Premier ministre Wen Jiabao se dit cependant prêt à coopérer avec les Etats-Unis et promet d’oeuvrer à une stabilité de la devise