L’économie mondiale est en congé maladie. Un article de Bloomberg confirme les nouvelles de la semaine dernière : l’économie américaine a perdu plus d’emplois l’an dernier qu’à tout autre moment depuis la Seconde Guerre mondiale… le taux de chômage américain est désormais à un sommet
crise du crédit
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"La vague des défaillances d’entreprise s’amplifie", annonçait à la une Les Echos en début de semaine dernière. Le quotidien tempérait cependant en constatant "le marché français a limité les dégâts en 2008". Certes, mais c’était en 2008. Mercredi, Les Echos titraient sur "PSA Peugeot Citroën réduit à nouveau ses cadences de production". Mais, pensez-vous agacé, je suis en âge de lire Les Echos tout seul. Je ne vous donne ces titres que parce qu’ils me semblent très révélateurs
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Tôt ou tard, le dollar s’effondrera lui aussi. Nous en avons eu un aperçu avant-hier… quand la devise est tombée à 1,29 $ pour un euro. Hier matin, les actions asiatiques sont remontées en flèche suite à l’annonce de la baisse effectuée par la Fed. Comme on pouvait le prévoir, les investisseurs pensent que les autorités ont peut être enfin repris le contrôle de tout ça. Comme on pouvait le prévoir, ils ont tort
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On n’assiste pas à des paniques épiques tous les jours sur les marchés, c’est la raison pour laquelle personne ne sait vraiment quoi faire quand elles se mettent à frapper. Personne ne sait s’il faut vendre ou acheter. Mais nous savons tous qu’il faut faire l’un ou l’autre… et que de ce choix dépend notre destinée financière
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Epargne
Marchés boursiers : les planchers de 2003, ce n'est pas pour tout de suite…
par Dan Denning 15 octobre 2008Les gouvernements ont agi ; ils ont mis en place des plans permettant de racheter des titres et d’injecter des capitaux directement dans les banques mises à mal et dans les valeurs financières. C’est une perfusion de capitaux destinée à sauver les banques. La prise de contrôle des gouvernements donne aux marchés l’impression que le plus dur est passé dans cette crise financière
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La semaine dernière, le Dow a chuté sous les 8 000 points — pour la première fois depuis 2003. Dow 5 000 nous voilà ! Oui, notre Transaction de la Décennie continue de se porter comme un charme. Alors que le Dow s’effondre, l’or grimpe ! Et toutes les conditions sont réunies pour qu’il continue de grimper… Mais nous n’y prenons aucun plaisir
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Churchill savait manier le verbe : "Les Etats-Unis font invariablement le bon choix, après avoir épuisé toutes les alternatives", avait-il dit. Les marchés semblaient penser que Churchill avait raison, ces derniers jours. Le Congrès US va se retrouver à court de temps… et d’alternatives. Les investisseurs se sont dit que des mesures ne manqueraient pas d’être prises. La ligne officielle, c’est que le monde a besoin d’un renflouage. Tout le monde le dit. A présent, le Sénat US, dans sa sagesse magistrale, a juré de remettre l’ouvrage sur le métier jusqu’à ce qu’il trouve une solution
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Maintenant que Fannie Mae et Freddie Mac sont devenus pupilles de l’Etat, les investisseurs en mal d’anticipation vont vouloir savoir combien d’orphelins de plus le département du Trésor US va pouvoir adopter. Mais ces investisseurs vont surtout vouloir savoir comment le Trésor va réussir à nourrir et habiller Fannie et Freddie, avant même qu’il ne puisse envisager d’adopter d’autres garnements financiers
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USA Today avait le blues vendredi. Un journaliste vient de se rendre compte que la baisse des prix des matières premières n’était pas nécessairement une bonne nouvelle. "Les investisseurs craignent que l’effondrement des prix du pétrole, du charbon et du platine signale une tendance bien plus sinistre : un ralentissement économique sévère à l’étranger qui pourrait freiner l’économie [aux Etats-Unis] et entraver les profits des entreprises américaines"
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Nous avons pensé à la crise du crédit. Nous nous sommes rappelé nos propres mots (à un ami) : "Appeler ça une crise du crédit est sans doute trompeur. Ce n’est pas quelque chose qui se contente d’arriver — puis prend fin. C’est plus probablement le début d’une tendance
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Beaucoup de dirigeants de grandes banques s’évertuent à affirmer encore aujourd’hui que les difficultés sont derrière nous. Est-ce de la méthode Coué ? Tout le laisse à penser. Car les vrais professionnels qui n’utilisent pas la langue de bois s’accordent à dire que l’essentiel va se produire au second semestre et au début de l’année 2009
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Cela fait maintenant un an que la planète finance vit l’une des crises les plus graves de son histoire. Au départ tout le monde s’accordait à penser qu’il s’agissait là d’une crisette affectant plus ou moins les établissements financiers et uniquement ceux qui s’étaient aventurés dans les circonvolutions hasardeuses des produits dérivés incompréhensibles pour la plupart d’entre nous. Incompréhensibles à tel point que même les dirigeants des banques n’ont pas vu — ou pas voulu voir — venir le raz-de-marée que certaines d’entre elles ont du mal à contenir encore aujourd’hui
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Les revenus de l’OPEP représentent plus de 1 100 milliards de dollars par an — c’est un montant supérieur aux recettes fiscales du gouvernement américain. Si l’OPEP épargnait cet argent, dans trois ans elle serait en mesure de racheter quasiment toutes les sociétés composant le Dow Jones — prenant ainsi le contrôle des industries les plus importantes des Etats-Unis
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Comment était-ce possible ? Comment des hommes d’affaires aussi expérimentés ont-ils pu se tromper à ce point ? Pour une fois, le président des Etats-Unis semble avoir bien compris les choses. Il a déclaré que Wall Street était "saoul". La fête est allée un peu loin, aurait-il pu ajouter. Des lampes ont été cassées, et une rixe a éclaté dans le parking. A présent, les financiers doivent "se dégriser", a continué le président
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En novembre dernier, la banque Wachovia valait plus de 100 milliards de dollars. Il y a deux semaines de ça, elle valait 20 milliards de dollars — après avoir admis des pertes de plus de huit milliards au second trimestre. Mais youpi… la semaine dernière, elle était revenue à 37 milliards de dollars
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La semaine dernière, durant notre conférence financière à Vancouver, nous avons assisté aux présentations de divers analystes financiers… essayant de comprendre ce qui se passe actuellement dans le monde de l’investissement. Sur la scène, notre vieil ami Paul van Eeden expliquait pourquoi le prix de l’or est peut-être surévalué
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Epargne
Fannie et Freddie sont sur un bateau… qui prend l'eau (2)
par fredericlaurent 22 juillet 2008Après des années de très forte demande, d’envolée des prix et de construction à tout crin — alimentée par de l’argent bon marché en raison de taux d’intérêt bas –, la pierre espagnole est en train de s’effondrer avec des ventes en chute libre et des prix qui marquent le pas
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La guerre continue. Les forces implacables de l’inflation continuent de déferler sur les lignes inamovibles de la déflation. Et pris entre les deux se trouve le consommateur américain… l’électeur américain… et le lumpeninvestoriat