N’êtes-vous pas troublé par les similitudes existant entre les études économiques des banques opérant au Japon il y a une quinzaine d’année et celles qui font dans la surenchère en matière d’optimisme depuis le début du mois d’avril aux Etats-Unis ? Et le procédé actuel — consistant à nier les évidences qui fâchent — est presque une copie conforme de ce qui se pratiquait à l’époque : minoration systématique de l’impact du negative equity immobilier sur le train de vie des ménages, évocation récurrente de la stabilisation du marché du travail
chômage
-
-
Le CAC 40 a bien réagi dès le mardi 21 avril sur le palier des 2 900 points et n’aura mis que trois séances pour retrouver le seuil — et le zénith mensuel — des 3 100 points. Même si le gain hebdomadaire est symbolique (+0,35%), Paris est parvenu à aligner une septième semaine de hausse d’affilée. Il faut remonter à l’automne 2005 pour retrouver trace d’un épisode haussier aussi durable
-
Les mises en garde des différents rédacteurs des Publications Agora voient leur pertinence se confirmer avec le coup de massue qui s’est abattu sur les indices boursiers hier. Nous avons assisté en 24 heures à un repli de 5% en moyenne sur les valeurs européennes et de 6,8% en deux séances. En 48 heures, cette baisse a amputé de moitié les gains engrangés depuis le début du mois de mars
-
L’euro a enregistré hier une baisse par rapport au dollar — le billet vert est repassé sous la barre des 1,35, à 1,3445 $ pour un euro, contre 1,3623 $ la veille. Et puisqu’on parle du billet vert… l’Empire du Milieu commence à s’inquiéter pour les 2 000 milliards de dollars contenus dans ses coffres. Les décisions de la Fed ne lui plaisent guère
-
Hier, le CAC 40 a donc aligné une seconde séance de hausse, ce qui n’était arrivé qu’à deux reprises depuis le début de l’année… mais en pure perte […] Paris a en effet réduit son avance en seconde partie de séance à mesure que les dégagements s’accéléraient sur les utilities. La possibilité de l’abandon de la règle uniforme du mark to market s’impose à l’ensemble des classes d’actifs
-
Le monde entier tourne maintenant ses yeux las… non pas vers ce bastion du libre-échange, les Etats-Unis d’Amérique, mais vers un pays qui n’a une semi-économie de marché depuis moins d’un quart de siècle […] Quelle excellente époque vivons-nous ! Quasiment tous les gros titres nous donnent envie de boire un verre. Et nous allons enfin assister à une chose dont on n’entend parler que dans les livres d’histoire… une Grande Dépression
-
Des plans de relance gigantesques ont été mis en place. Ils sont financés par l’endettement public. Leurs effets tardent à se faire sentir. Et l’évidence crève les yeux : les chômeurs ne seront pas des consommateurs. L’immense cohorte internationale des chômeurs mis à pied par les banques, les constructeurs automobiles et l’industrie des matières premières
-
Trois semaines après l’installation de Barack Obama à la Maison Blanche, il devient clair pour Wall Street que la nouvelle administration américaine ne bénéficie d’aucun état de grâce et que sa détermination à combattre la crise suscite de plus en plus de scepticisme. C’en est même à croire que plus Timothy Geithner affiche sa volonté de bien faire, plus les marchés se montrent exigeants sur le pourquoi du comment… ce dont ils se fichaient éperdument lorsqu’Alan Greenspan encourageait le gonflement de toutes les bulles spéculatives de la création sur fond de déficits budgétaires galopants
-
Wall Street ne s’est pas montré aussi euphorique que la City, Francfort et Paris lors de la publication de l’ISM non manufacturier de janvier […] Cependant, le redressement de l’indice d’activité du secteur des services fut incontestablement déstabilisateur pour les opérateurs les plus pessimistes. Les marchés furent également rassurés par l’engagement de la Fed à proroger jusqu’au 30 octobre ses mesures anti-crise
-
Epargne
Quizz 2009 : 51, 220, 250, trois millions de millions… mais de quoi au juste ?
par Philippe Béchade 29 janvier 2009BNP Paribas a puisé dans la corne d’abondance de Bercy en pure perte puisque Standard & Poors vient d’activer le détonateur de l’arme atomique, celle qui transforme le triple A en triple B d’une simple pression de l’index sur une touche d’ordinateur. Comme vous le constatez, la montagne de dette qui sert de fil rouge dans nos différentes Chroniques depuis le début de la semaine n’a pas besoin d’être traitée à la dynamite pour que des pans entiers s’effondrent
-
Epargne
Déflation sévère ou hyperinflation ? Le marché de l'or hésite…
par Bill Bonner 28 janvier 2009La véritable action, en ce moment, se produit sur le marché de l’or — le prix est passé à 908 $ l’once en début de semaine. Même les minières grimpent enfin. Qu’est-ce que cela signifie ? L’inflation serait-elle plus proche que nous le pensions ? Nous n’en savons rien. Mais tout le monde semble avoir le remède à ce qui affecte l’économie mondiale. Tous les traitements sont dangereux. Mais seul l’un d’entre eux est efficace
-
L’économie mondiale est en congé maladie. Un article de Bloomberg confirme les nouvelles de la semaine dernière : l’économie américaine a perdu plus d’emplois l’an dernier qu’à tout autre moment depuis la Seconde Guerre mondiale… le taux de chômage américain est désormais à un sommet
-
Pauvre Adolf Merckle. Le magnat devait en être à son dernier milliard. Il a été "brisé" par la crise du crédit, affirme le Financial Times. Il a écrit un mot d’adieu et s’est jeté sous l’express de 7h30 à destination de Munich. Pour autant que nous en sachions, l’effondrement mondial a effacé jusqu’à 30 000 milliards de dollars, selon un chiffre que nous avons vu, mais relativement peu de vies
-
"Pssst… on s’évade… ce sera samedi soir… faites passer…" Oui, cher lecteur… nous mettons les bouts. Nous n’allons pas laisser ces barreaux de prison nous arrêter. Une génération entière d’investisseurs américains est en train d’être engraissée pour l’abattoir… et nous n’en ferons pas partie
-
Chaque jour est à peu près similaire au précédent : de nouvelles baisses… de nouvelles faillites… de nouveaux problèmes. Les gens veulent tous mettre leur argent dans des bons du Trésor US — même avec des rendements minuscules. Ils ne gagneront peut-être pas d’argent, se disent-ils, mais au moins ils n’en perdront pas
-
"D’ici la fin 2009, le taux de chômage des Etats-Unis atteindra les 8,5%, à comparer avec les 6,7% en novembre, alors que les employeurs supprimeront deux millions d’emplois au cours de l’année qui vient", nous dit Reuters. C’est désormais l’opinion du grand public : le ralentissement est grave… et va en empirant
-
La Bourse américaine a bondi vendredi soir […] Les chiffres du chômage avaient motivé — par un admirable sens de l’anticipation — un retrait quasi intégral de nombreux acheteurs durant cinq séances. Les initiés plaideront des rachats à bon compte à la veille de la présentation du plan de relance par Barack Obama. Le futur président le veut "à la hauteur de la tâche" dès son arrivée à la Maison Blanche
-
Le mois de décembre nous apportera-t-il un peu de réconfort ? Les gérants qui croulent sous les liquidités attendent-ils le tout dernier moment pour regarnir leurs portefeuilles ? Ils ont peut-être peur de se faire piéger par un improbable effondrement de 9%, à l’image du désastre boursier survenu ce lundi 1er décembre. Et nous n’avons toujours pas digéré ce minikrach