Pour la première fois depuis un quart de siècle, les Banques centrales sont acheteuses nettes. L’Inde vient tout juste de faire un gigantesque achat d’or auprès du FMI. Et la Chine est un acheteur si important qu’à elle seule, elle pourrait mobiliser la production mondiale durant des années
banques centrales
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Il ne vous a pas échappé que l’or fait la une des médias. Est-il déjà rentré dans sa phase finale de folie, ou bien sa hausse est-elle justifiée et durable ? L’or n’est pas encore rentré dans une phase 3 hystérique et sa hausse est justifiée, je vous rassure tout de suite avant de vous le prouver
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Vendredi n’a pas été un "Black Friday", si noir que ça… Les ventes massives opérées en Asie vendredi matin et les dégagements préventifs exécutés jeudi en Europe ont certainement permis de dégager les liquidités nécessaires pour soutenir les valeurs américaines à un moment hautement stratégique. Qui songerait à s’en plaindre
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Que vous soyez trader et souhaitiez spéculer sur les taux d’intérêt ou que vous prévoyiez d’acheter un bien immobilier, vous vous posez la question : quand ces taux vont-ils remonter ? Car il s’agit de se positionner pour gagner de l’argent, ou du moins éviter la boucherie pour celui qui se retrouve du mauvais côté de la transaction
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Le Guardian déclare que "mercredi, le ministre des Finances allemand, Peer Steinbrueck, a déconseillé aux banques centrales de vendre leurs réserves d’or, après qu’un conservateur senior ait annoncé que la Bundesbank pourrait agir de la sorte pour aider les mesures de relance du gouvernement". Non seulement l’Allemagne possède 11% des réserves d’or du monde, mais 64% de ses réserves monétaires sont en or
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Vous avez été nombreux à me poser la question des banques centrales et de l’impact de leurs ventes d’or sur le cours de l’or. Je vous propose de faire un petit point sur cette question fort intéressante. Vous allez voir
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Epargne
L'échec de Wall Street pourrait nous être profitable (1)
par fredericlaurent 23 octobre 2008Nous sommes dans une configuration de krach. Comme en 1929. Qui dit krach, dit réactions anormales, sur-réactions, impossibilité de prédire, d’anticiper sainement. Il faut pourtant nuancer le parallèle avec 1929 : la nuance est à voir entre crise boursière et crise économique. D’un point de vue boursier, la crise que nous vivons aujourd’hui est similaire à celle de 1929, partie d’une bulle du crédit et de la spéculation
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C’est la fin du monde tel que nous le connaissons — et nous allons bien. Vraiment. En général, les marchés se débrouillent pour avancer, jour après jour. Mais parfois, leur coeur s’emballe ; leurs mains se mettent à trembler. Ils ne dorment plus de la nuit et commencent à faire les cent pas. Lorsque cela se produit, c’est que l’une de ces deux émotions s’est emparée d’eux : la crainte ou l’avidité
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Epargne
Quand un écureuil inspire autant d'effroi qu'un pitbull !
par Philippe Béchade 9 octobre 2008La locution "krach boursier" libère dans l’inconscient individuel et collectif des visions d’apocalypse et induit des comportements qui stupéfient jusqu’aux psychiatres les plus blasés. Dans la version 2008, le spectre d’un effondrement systémique global déboucherait sur une ruée des épargnants vers les gares de TGV en partance pour Bruxelles
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Epargne
La BCE fait ce que les autres auraient dû faire depuis longtemps ! (2)
par Isabelle Mouilleseaux 11 juillet 2008Les pays émergents doivent remonter leurs taux significativement. Tant que les taux réels resteront négatifs, l’activité économique tournera en surchauffe, la demande de matières restera très forte et nous ne sortirons pas de la crise inflationniste
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Ce qui monte doit redescendre… Tous les pays du monde ont dû supporter les admonestations et les gronderies des officiels américains. L’économie US était la meilleure au monde pendant de nombreuses années — et les experts, les politiciens, les professeurs et les consultants américains ne se lassaient pas de le répéter. Mais à présent… ce sont les étrangers qui tapent sur les doigts des Etats-Unis
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L’or est repassé au-dessus des 900 $. La correction du métal jaune est-elle terminée ? Il le semble bien… La fièvre de l’or va-t-elle bientôt prendre le dessus ? Nous nous interrompons pour diffuser un petit extrait d’une chanson des Rolling Stones : "Qui veut le journal d’hier ? / Qui veut la fille d’hier ? / Qui veut le journal d’hier ? / Personne au monde." Cet interlude musical est dû à une pensée qui nous est venue : les actions américaines sont les nouvelles d’hier. Peut-être que l’économie américaine aussi. Peut-être que les Etats-Unis eux-mêmes sont les nouvelles d’hier
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En 1971, Nixon annonça que les Etats-Unis n’honoreraient plus leurs obligations étrangères sur leur or — suite à l’insistance de Charles de Gaulle pour échanger ses dollars contre le métal jaune dans les années 60. Depuis, le monde fonctionne avec l’étalon-dollar. Les gouvernements étrangers ont empilé des dollars, plutôt que de l’or, en faisant confiance au Trésor US pour s’assurer que leurs dollars ne perdraient pas trop de valeur. Hélas, c’est exactement ce que le dollar a fait. Il est passé de 1 $ environ à cinq cents au cours du 20ème siècle. Mais la chute a été relativement graduelle… et d’autres devises ont chuté avec lui – plus ou moins.
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Selon toutes probabilités, les actions ont commencé à chuter. La marée se retire. La grande vague de liquidités qui a porté tous les prix des actifs à la hausse — des appartements londoniens au soja en passant par l’art trash — baisse. Nous l’avons vu d’abord à la marge — les plaines basses du subprime qui ont commencé à s’assécher cet été. Nous commençons à le discerner dans les secteurs plus profonds de l’économie.
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La chute du dollar n’est pas là simplement pour amuser les spéculateurs. Le dollar, c’est la devise dans laquelle quasiment tous les espoirs et les rêves des Américains sont calibrés. Si une maison vaut 300 000 $… ces 300 000 morceaux de papier peuvent représenter toute une vie d’efforts passés… ainsi que tous les espoirs de repos futur. Retraites, assurances-vie, portefeuilles boursiers, obligations… Tout ce que les Américains gagnent et tout ce qu’ils dépensent — quasiment tout est en dollars.
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C’est parce qu’elles n’ont pas été seules à monter ce coup. Ont participé à la grande arnaque : les gérants, qui ont placé dans des fonds "sans risques" ces bombes à retardement ; les agences de notation, qui ont crié au loup une fois la meute passée ; et bien sûr, les autorités suprêmes de contrôle, qui n’ont absolument pas joué leur rôle. Le contrôle des grands établissements n’est pas monnaie courante et demande moult précautions.
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Voilà que nombre d’experts en tous genres et autres prélats de la finance nous parlent aujourd’hui d’une "crise financière" qui serait en fait liée à une "crise de foi" en ces fameux crédits hypothécaires américains (subprime) — ladite "crise de foi(e)" ayant cependant provoqué bon nombre de jaunisses chez les banquiers qui auraient abusé à l’indigestion de ces paniers (gourmands) de dettes titrisées.