Pourquoi les banques plongent-elles en Bourse ? (1/2)
La Société Générale a déjà vu plusieurs fois son cours chuter brusquement depuis 2008, mais la dernière chute en date est bien différente.
La Société Générale a déjà vu plusieurs fois son cours chuter brusquement depuis 2008, mais la dernière chute en date est bien différente.
Le consommateur pourrait être le grand gagnant de la condition entre les banques en ligne, les néo-banques et les Gafam.
Comme les banques en ligne, elles traversent une période difficile… depuis quelques années. Dans ces conditions, est-ce encore une bonne idée de confier ses économies à une néo-banque ?
Le secteur bancaire américain se trouve d’autant plus fragilisé par les « solutions » mises en œuvre pour réduire l’impact des faillites bancaires du printemps dernier.
Plutôt que de tester si elles pourraient résister à de brèves périodes de récessions, quand leurs profits se réduisent, mieux vaudrait tester si elles résisteraient à de vraies crises…
Les « stress tests » sensés mesurer la capacité des banques à résister aux crises ne sont pas toujours très crédibles. Ils passent en fait sous le tapis quelques problèmes.
Quand les systèmes financiers sont étroitement connectés, la chute d’un petit composant de l’un peut assez vite provoquer d’importants dégâts partout ailleurs.
La deuxième plus grosse faillite bancaire de l’Histoire méritait bien la deuxième plus grande tricherie des autorités américaines.
Un des jours les plus cruciaux depuis Bretton Woods, il y a 52 ans, est arrivé : la deuxième puissance économique du monde échange moins avec le reste du monde en dollars qu’en sa propre monnaie.
C’est le terrible aveu publié dans The Economist, suite aux faillites bancaires du mois dernier.
Les potentielles paniques bancaires ne sont pas un si grand problème. En revanche, deux autres problèmes bien réels réduisent les marges de manœuvre des banques.
Les marchés ont déjà oublié la crise de ce mois de mars. Les séquelles seront pourtant multiples, même si elles seront cachées.
Préparez-vous à toujours plus de contrôle, avec les monnaies numériques développées par les banques centrales en ce moment.
Avec les sauvetages de banques en faillite, les autorités stimulent l’inflation, mais pas seulement…
Gare aux « cocos » et aux AT1… ou comment les petits seront dévorés par les gros.
Les banques n’ont pas dans leurs coffres l’argent que vous croyez y avoir déposé… et le marché boursier dans son ensemble est dans une situation similaire.
Face à un risque de panique planétaire en cas d’effondrement complet de Credit Suisse et d’autres banques majeures, on assiste à un nouveau « all in » monétaire.
Quand la Fed finit par pousser des banques à la faillite avec ses changements de politique monétaire, puis change de nouveau pour tenter de sauver les meubles, un seul actif s’en sort sans éraflures.