Le DAX est, depuis quelques années, plus volatil que ses homologues européens. En effet, il a tendance à amplifier les mouvements — à la hausse comme à la baisse. Ces dernières semaines, son comportement a évolué et est devenu très intéressant techniquement. Un phénomène nouveau est apparu, la volatilité du DAX s’est réduite et il a fait preuve d’une force exceptionnelle par rapport aux autres indices européens
Allemagne
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Epargne
Comment gâcher au bon moment un dîner de gala franco-allemand ?
par Philippe Béchade 15 juin 2010L’agence de notation Moody’s a brutalement balayé les espoirs dorés sur tranche des haussiers en annonçant lundi soir une dégradation massive — quatre crans d’un coup, de "A3" à "Ba1" — de la note de la dette souveraine grecque. Cette dernière se retrouve ainsi en catégorie "junk" (spéculative avec fort risque de défaut de paiement)
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Nous avons été surpris de voir l’euro dévisser vendredi dernier sous les 1,20 $ puis les 1,19 $. Les mauvaises nouvelles du jour provenaient pourtant essentiellement des Etats-Unis, avec la publication de statistiques de l’emploi proprement consternantes
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Tim Geithner a déclaré aux Allemands que les Etats-Unis étaient "entièrement en faveur d’une approche de coopération mondiale". En d’autres termes, au lieu de laisser les mauvaises dettes pourrir au cas par cas… comme ce devrait être le cas… l’idée est de tout mettre ensemble… de mouiller le monde entier… pour que le crédit du monde entier tourne mal
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Il y a de quoi méditer. La semaine dernière a été riche en événements — moins spectaculaires certes que le "flash krach" du 10 mai… mais intéressant malgré tout. L’or a reculé… les marchés aussi… et surtout, l’Allemagne a pris des mesures visant à empêcher — ou tout au moins limiter — la spéculation contre les actifs en euro
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Ces dernières semaines, alors que les risques de contagion liés à l’endettement des pays européens les moins solvables étaient à leur paroxysme, les autorités européennes ont mobilisé quelque 750 milliards d’euros ainsi que le soutien de la BCE pour acheter des obligations souveraines et enrayer ce problème. Cette tension s’est directement traduite sur le marché interbancaire
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Epargne
Même sans vente à découvert, le marché obligataire reste dangereux
par Dan Denning 21 mai 2010Nous pensons que l’Allemagne pourrait être très bientôt victime de la crise de la dette souveraine parce que ses banques et ses institutions financières possèdent beaucoup de dettes espagnoles et portugaises. Les credit default swaps (CDS) explosaient plus vite sur la dette allemande que dans d’autres nations souveraines où les déficits et les dettes étaient plus importants
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Pour tenter de juguler un processus qui s’apparentait à une nouvelle crise de liquidités, la BCE a entamé son programme de rachat de créances douteuses. Elle s’est bien gardée de dévoiler leur provenance mais chacun présume qu’elles portent majoritairement la signature du Trésor grec — les autres pouvant être originaires du Portugal, d’Irlande… où les maturités 10 ans affichent 4,8% de rendement
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Epargne
Sell in May and go away ? Est-ce le moment pour vous de quitter les marchés actions ?
par fredericlaurent 14 mai 2010Même si les dirigeants tentent, par un moyen ou un autre, de leurrer les électeurs et les épargnants. Car tout est fait pour que les marchés ne voient pas les réels problèmes. Certes, la Grèce est dans une situation intenable et elle risque fort de tomber de Charybde en Scylla. Les 45 milliards proposés à la fois par l’Union européenne et le FMI vont sans doute aider à terminer l’année. Mais après ?
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Bruxelles vient de mettre au point un hybride de fonds TARP alimenté par les contributions de l’ensemble des pays européens (à concurrence de leur capacité de financement respective… reste à déterminer avec quels actifs en garantie) tandis que la BCE serait autorisée exceptionnellement à racheter des dettes d’Etat (grecques dans l’immédiat) sans que cette mesure ne contrevienne formellement aux dispositions du Traité de Lisbonne
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Epargne
Grèce : de la démocratie au chaos… vers un Lehman Bros. européen ?
par Philippe Béchade 6 mai 2010L’Allemagne, qui a sciemment fait traîner la mise en oeuvre de mesures de soutien à Athènes, a en quelque sorte donné carte blanche à la spéculation. Cette dernière s’est déchaînée contre la dette grecque, puis portugaise, sapant de facto la confiance dans la pérennité de l’euro
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J.C. Trichet juge la situation "sérieuse" et y consacre "toute son attention"… mais il reste confiant dans l’effet bénéfique des engagements pris par Athènes pour réduire ses déficits. Le patron de la BCE aurait rassuré Wall Street (mais pas les Européens) en affirmant qu’aucun défaut de paiement n’est à redouter — sous-entendu dans l’immédiat. Cependant, les économistes s’inquiètent du fardeau que ferait peser à terme une dette de 30 milliards d’euros coûtant 5% — ou plus — après l’appel au marché des deux prochains mois
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La dégradation des T-Bonds n’a pas empêché Wall Street de poursuivre l’inscription quotidienne de nouveaux records annuels — aucune anticipation de tension durable sur les taux américains à l’horizon. Le bon accueil réservé à la dernière enchère de 21 milliards de dollars de bons du Trésor US à échéance 2020 a de quoi réjouir les investisseurs. Avec un rendement de 3,90% contre 3,65% lors de la dernière adjudication, les acheteurs se sont bousculés au portillon et l’émission a été sursouscrite 3,7 fois (contre trois fois fin mars). Conclusion, les liquidités demeurent abondantes et les institutionnels continuent de préférer détenir des T-Bonds US plutôt que des emprunts grecs. Athènes pourrait ne plus trouver preneur pour sa dette long terme… à moins d’offrir 7% si jamais elle devait annoncer une levée de fonds dans l’urgence. Depuis que des rumeurs d’amendement au plan de refinancement circulent dans les salles de marché, les investisseurs exigent une prime de 400 points par rapport aux Bunds
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Décidément, l’opposition Grèce/Allemagne agite les bureaux des Publications Agora… et nos lecteurs. Philippe Béchade a consacré plusieurs chroniques à vilipender l’Allemagne ; Isabelle Mouilleseaux s’est chargée quant à elle de plaider pour nos voisins d’outre-Rhin
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Epargne
La tragédie grecque n’a pas fini de faire rire les Chinois
par Philippe Béchade 26 mars 2010Le marché a des sujets d’inquiétude immédiats, qui doivent beaucoup faire sourire du côté de la Chine, qui a toujours pris l’Europe pour un nain politique. Jean-Claude Trichet a ouvertement critiqué le possible recours à l’intervention du FMI prôné par l’Allemagne dans le cadre d’un accord de refinancement de la dette grecque — un problème qui devrait se résoudre au sein du périmètre de l’Eurozone, laquelle ne devrait pas fuir ses responsabilités
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Des instituteurs et des infirmières se font licencier à Phoenix ; le prix des maisons s’effondre dans la banlieue de Détroit… Peu importe : notre trader achète à tour de bras des titres de constructeurs de maisons individuelles car il vient de lire une étude qui affirme que les cours sont historiquement bas et que les cash flow redeviennent positifs. Tant pis si le chiffre d’affaires soit encore de 66% inférieur à ce qu’il était au milieu de l’été 2006… Il ne se laissera pas d’avantage troubler par une bête statistique publiée ce mercredi et qui fait état d’une nouvelle chute (-2,2%) des ventes de logements neufs aux Etats-Unis (308 000 transactions annuelles contre 315 000 en janvier. Elles atteignent leur plus bas niveau depuis janvier 1963 (avant cette date, il n’y a plus aucune donnée disponible)
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Epargne
Règlements de compte dans les vestiaires de l'équipe Euroland : drôle de drachme !
par Philippe Béchade 23 mars 2010Qui n’a pas voulu voir que la Grèce ne respectait pas dès l’origine les critères de Maastricht ? Qui s’est satisfait de comptes nationaux grossièrement maquillés dans l’urgence par Athènes pour rendre le pays éligible à l’Eurozone dès 2001? La Commission de Bruxelles, la BCE, le Parlement européen… tous n’y ont vu que du feu. A moins qu’ils n’aient trouvé agréable la chaleur et la lumière provenant du flambeau grec — même si celui-ci devait se consumer en moins de temps qu’il n’en faut pour abaisser le drapeau olympique lors de la cérémonie de clôture des Jeux
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Epargne
Des tensions extrêmes dans un pays pris de violentes convulsions
par Isabelle Mouilleseaux 22 mars 2010Imaginez un instant ce que psychologiquement et émotionnellement un Allemand peut ressentir… lorsque, après avoir "sué sang et eau" pour revenir dans les clous de Maastricht alors que les cigales s’amusaient, on lui dit qu’il faut qu’il paye personnellement pour les Grecs, sinon l’euro implosera. Lui qui a déjà tant payé… Imaginez un instant ce qu’un Allemand peut ressentir quand les Grecs s’autorisent du "rentrent dedans" avec leur histoire de nazisme. Lui, qui ne l’a pas vécu et qui s’évertue à accepter sa douloureuse histoire