Europe à l’arrêt : entre déclin économique et crise démocratique
Il n’y a pas que nos économies qui sont malades, notre démocratie l’est plus encore.
Il n’y a pas que nos économies qui sont malades, notre démocratie l’est plus encore.
Les signes supplémentaires de déclin de l’industrie énergétique européenne se multiplient.
Un marché commercial va-t-il enfin émerger ?
Un début d’année record, un stress qui baisse doucement et un rallye haussier qui reprend de plus belle !
A la suite d’importantes protestations, le gouvernement allemand a fait volte-face et a renoncé à augmenter les impôts des agriculteurs.
Avec la disparition de ses avantages structurels, l’Allemagne aura fort à faire pour gérer sa désindustrialisation d’ici la fin de la décennie.
La Commission européenne ne fait rien pour protéger les entreprises des pays membres du protectionnisme de certains.
L’Allemagne a bien perdu en influence géopolitique et puissance économique, depuis la fin de la guerre froide. Un destin qui aurait pu être évité.
L’Allemagne se prépare aux blackout et les Etats-Unis planifient de nouveaux usages : des monnaies numériques pourraient être utilisées à grande échelle en Occident dès 2023.
La crise du carburant s’aggrave, la pénurie alimentaire menace et les lumières sont sur le point de s’éteindre.
L’ambiance aux déjeuners franco-allemands est très mauvaise, mais pas encore aussi catastrophique que les relations entre Etats-Unis et Arabie saoudite.
Les récessions, on connaît, après tout… Ce qu’annoncent certains experts va en revanche bien plus loin dans les réactions en chaîne.
L’aggravation de la crise énergétique et la politique du gouvernement allemand mènent le secteur industriel local droit dans le mur.
Les industriels allemands sont assis sur un petit pactole. Tout ce qu’ils ont à faire, c’est arrêter leurs usines…
Après les amendes pour excès de vitesse, bientôt des amendes pour dépassement de plage horaire de recharge et entorse à la « sobriété énergétique » ?
Masquer une pénurie énergétique par des pirouettes budgétaires ne fait que décaler, chèrement, l’inévitable confrontation avec la réalité.
La Bank of England est claire : le pays va manquer de gaz. Et en Allemagne ? Les dépenses des ménages se sont s’effondrées de 8,8% le mois dernier.
Avec la fin de la guerre froide, l’Allemagne a pu se concentrer sur ses exportations. Elle paie aujourd’hui le manque d’intérêt pour ses sources d’énergie, et le fera payer au reste de l’Europe.