Le New York Times nous annonce que le nombre d’Américains qui ne peuvent pas payer leurs prêts hypothécaires continue de grimper. Ils étaient 2,6 millions il y a six mois. A présent, ce chiffre atteint les trois millions
actions
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Notre collègue de Melbourne, Dan Denning, pense que nous avons un problème, à La Chronique Agora. "La majeure partie des choses prédites par notre ligne éditoriale (vieille de près de 10 ans, maintenant) s’est produite", écrit-il. "Et maintenant ?". Les lecteurs se lassent de nos thèmes… ils veulent un vrai dénouement. Sauf que ce dénouement va prendre du temps
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Les économies occidentales entrent de toute évidence dans une période plus difficile. Lorsque la dernière grande bulle a éclaté — dans l’immobilier et le secteur financier — cela a semblé mettre un coup d’arrêt à l’économie tout entière. Les consommateurs ont moins à dépenser… et aucun moyen évident de gagner plus. Le secteur de la finance prête moins volontiers. Même si la Fed ouvre les robinets, essayant de rendre l’argent plus facile à obtenir, les banques freinent des quatre fers. Elles ont peur de prêter
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Un aveugle aurait pu voir arriver le désastre du subprime. Mais d’une manière ou d’une autre, les Mozart de la finance l’ont manqué. Que s’est-il passé ? On peut poser un diagnostic en observant la manière dont les petits génies gèrent le risque. Bien entendu, ils n’ont pas vraiment de moyens de savoir ce qu’est vraiment le risque ; personne ne peut connaître l’avenir
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Nous assistons à une Guerre des Mondes — entre l’inflation et la déflation. Nous ne savons pas quel côté gagnera, mais nous parions que si l’inflation privilégie l’or, la déflation, elle, ne veut pas de bien aux actions. Mais que voyons-nous ? Cette semaine, la Fed a promis de l’inflation — à pleines poignées. Elle a dit qu’elle injecterait 200 milliards de dollars supplémentaires pour lutter contre la déflation. L’Europe et le Canada suivent sa trace — avec 45 milliards de dollars supplémentaires. D’où provient toute cette oseille… de l’épargne ?
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Les nouvelles sont à la fois bonnes et mauvaises — tout dépend du point de vue où l’on se place. Parmi les bonnes nouvelles, il y a eu la hausse du Dow et la baisse des obligations de long terme. Peut-être que ces actifs envisagent tous la croissance et la prospérité… ou simplement l’inflation. Nous n’en savons rien. Les rendements des bons du Trésor longs, par exemple, ont grimpé (ce qui arrive lorsque les prix baissent). Curieusement — et peut-être que ça en dit long — ils montent alors même que la Fed baisse les taux courts
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Epargne
La hausse des prix de l'énergie change la structure économique mondiale
par Dan Denning 27 février 2008Souvent, on se rend compte que les choses ne vont pas aussi mal que la presse le prétend. Partout où vous allez, les gens essayent tous plus ou moins de faire la même chose… nourrir leur famille… conserver leur emploi… regarder leurs enfants grandir et se marier… et profiter d’un ou deux couchers de soleil s’ils ont de la chance
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De toute évidence, Warren Buffett est haussier sur les Etats-Unis. "Ce n’est pas intelligent de vendre les Etats-Unis à découvert", a-t-il déclaré durant une conférence au Canada — avant d’offrir de réassurer les réassureurs américains pour 800 milliards de dollars. Nous n’aimons pas contredire le plus grand investisseur de toute l’histoire. Mais vendre les Etats-Unis à découvert a été un investissement plutôt profitable ces huit dernières années
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Si le Rat nous apporte un bon présage… l’équipe de football américain des Giants, elle, nous en apporte un mauvais. Les Giants ont gagné le Superbowl… ce qui ne leur était plus arrivé depuis le début des années 90. La dernière fois que cela a eu lieu, les Etats-Unis sont entrés en récession. Et puis il y a l’Effet Janvier. Comme va le mois de janvier va le reste de l’année, disent les vétérans de la finance. Si c’est bien le cas, 2008 sera douloureux. En termes techniques : ce mois de janvier était nul
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Epargne
Petite histoire des hallucinations de ces trois dernières décennies
par Bill Bonner 4 février 2008David Fuller a raison. Ce que nous observons en réalité, c’est le déclin des Etats-Unis d’Amérique… de leur devise… de leur base de capitaux… et de leur compétitivité dans l’économie mondiale. Les politiciens peuvent essayer d’ouvrir de nouvelles lignes de crédit à des familles ne parvenant plus à joindre les deux bouts ; ce qu’ils font en fait, c’est leur donner la corde pour se pendre. Le vrai problème, c’est que les salaires américains n’ont pas suivi le rythme de l’inflation ; en d’autres termes, l’Américain moyen n’est plus aussi riche qu’il l’était. Il ne peut que faire semblant d’être riche
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Que faire de votre argent maintenant ? Vous avez probablement levé les yeux au ciel, pas vrai, cher lecteur ? Vous pensez que nous encore radoter sur notre Transaction de la Décennie. Eh bien vous avez raison. Achetez de l’or, vendez les actions — telle est notre position de base. Les actions chutent parce que nous sommes dans la phase baissière de l’expansion du crédit. L’or grimpe parce que les personnes responsables des devises papier sont déterminées à en imprimer toujours plus. Nous aimerions pouvoir vous donner des détails plus spécifiques, mais nous n’en avons pas ; personne n’en a
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Durant les huit premières années du 21eme siècle, notre Transaction de la Décennie nous a rapporté de l’argent uniquement parce que l’or a grimpé. A présent, nous pourrions gagner de l’argent parce que les actions chutent. Oui, cher lecteur, le sommet du cycle du crédit a été atteint — il y a probablement neuf mois de ça environ. A présent, nous sommes sur la pente descendante. Le but n’est plus de gagner de l’argent… mais d’éviter les accidents. Attention aux arbres et aux rochers… vérifiez vos freins… attachez votre ceinture… et essayez d’arriver en bas en un seul morceau. Vous pourrez ensuite recommencer à gagner de l’argent. Telle est du moins la formule traditionnelle
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Lorsque la crainte s’empare des foules, mieux vaut vous tenir hors de leur chemin et garder un œil sur votre capital. "Soyez avide lorsque les autres sont craintifs, et craintif lorsque les autres sont avides". Cependant, pour les investisseurs de très long terme, cette semaine pourrait vous présenter certaines des meilleures opportunités d’achat des dix prochaines années
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Adrian Ash, spécialiste du marché aurifère, était autrefois responsable éditorial au sein de notre "cousine" anglaise, Fleet Street Publications ; à présent, il est responsable de la recherche dans un organisme permettant aux particuliers d’acheter de l’or physique dans des conditions tout à fait exceptionnelles. Mérites comparés des coffres-forts new-yorkais et zurichois, différences entre l’or "alloué" et "non-alloué", difficultés des particuliers à se positionner sur l’or physique… la discussion a été passionnante.
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L’or est dans un marché haussier. Les actions sont dans un marché baissier. C’est tout ce qu’on sait… et tout ce qu’on a besoin de savoir. Les actions sont tirées à la baisse par le marché, dans une correction naturelle, ordinaire, inévitable. Et l’or est tiré à la hausse par les tentatives des banques centrales d’empêcher cette correction. Achetez de l’or durant les creux. Vendez les actions pendant les rebonds. C’est assez simple, non
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Qu’est-ce que le " Capitalisme Win-Win " ? C’est une très bonne question, merci de l’avoir posée. C’est un système où personne ne perd. On fait une transaction — et il n’y a jamais personne de l’autre côté ! C’est remarquablement idiot en théorie… c’est encore plus crétin en pratique. Mais c’est ce que pensent les gens.
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Pas grand’chose à dire aujourd’hui… et pas beaucoup de temps pour le dire. Nous avons fait nos valises, et nous nous préparons à entamer une nouvelle partie de notre tour du monde. Qu’avons-nous appris en Afrique du Sud ? Qu’il faut avoir un plan B, cher lecteur… comme nous allons le voir dans quelques lignes. Cette semaine, le Dow a maintenu le suspense, et grimpé. Selon nous, la marée se retire. Le cycle du crédit a atteint son sommet au printemps dernier… et la vague de liquidités et de crédit s’en va.
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L’or n’est pas un investissement, ce qui est peut-être la meilleure raison d’en détenir. L’or est un anti-investissement. Baptisé "diversificateur" numéro un par les analystes sérieux et les gestionnaires de patrimoine intelligents, l’or est clairement différent des trois classes d’actifs détenues par la plupart des investisseurs individuels.