C’est la fin du monde tel que nous le connaissons… et tout va bien ! L’Inde est en plein boom. La Chine est en plein boom. Les dernières nouvelles de l’Empire du Milieu montrent que son excédent commercial grimpe au taux annuel de 56%. Même l’Argentine est en plein boom. Depuis cinq ans, son économie se développe trois fois plus rapidement que le modèle US.
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Quel cours de l’or en cas de retour à un étalon-or ?
L’idée d’un retour à l’étalon-or refait surface avec insistance, à mesure qu’une vague de dédollarisation déferle sur les BRICS+.
-
-
Il y a 60 ans environ, pour rester à flot aux Etats-Unis, il fallait épargner un dollar ou deux. Aujourd’hui, il faut… emprunter un dollar ou deux. – Chaque jour qui passe, les Américains ajoutent 2,43 milliards de dollars à leur dette nationale record — et le dollar continue de décliner. – Et que font les Américains ?
-
Epargne
Une nouvelle définition de l’investissement éthique !
par Françoise Garteiser 15 octobre 2007Fin de semaine en demi-teinte sur les marchés — même si la plupart ont terminé dans le vert, grâce à de bons chiffres économiques publiés vendredi, la semaine a été difficile et les investisseurs semblent bien nerveux. Le CAC 40 a fini vendredi sur une baisse de 0,32% le mettant à 5 843,95 points — sur la semaine, il emmagasine au final une toute petite avancée de 0,01%. Les places de Londres et Francfort étaient à égalité, quant à elles, avec une hausse de 0,09% sur la journée pour le FTSE comme pour le DAX.
-
Votre correspondante revient du Texas… et cet état qui se veut "plus grand que les autres" me laisse un sentiment mitigé. San Antonio, la ville où nous avons séjourné, a une longue histoire espagnole et mexicaine — ce qui lui confère une atmosphère quasi-européenne qui la différencie de bon nombre de villes US. L’hospitalité y est aussi chaleureuse que la météo… et les sites touristiques ne manquent pas, à commencer par l’emblématique Fort Alamo, théâtre de la bataille mythique entre Texans et Mexicains.
-
Nous passons des journées agréables à Buenos Aires, à bavarder avec de vieux amis. Les Américains sont heureux, ici ; l’Argentine est l’un des rares pays où le dollar ne baisse pas. Vous allez au restaurant et vous êtes agréablement surpris, plutôt que déprimé, comme vous pouvez l’être à Londres ou Paris. Comment se fait-il que le dollar et le peso aillent de concert ? C’est en partie parce que le gouvernement Kirchner contrôle le taux de change peso/dollar — en essayant de maintenir le dollar aux environs des 3,15 pesos. Et en partie parce qu’au nord du Rio Grande et au sud du Rio Plata, les deux gouvernements détruisent leurs devises à peu près au même rythme.
-
Le Dow et le S&P ont atteint de nouveaux sommets cette semaine… mais quelques problèmes pourraient se tapir sous la surface. En 1999, lorsque le Nasdaq connaissait ce qui était son ultime heure de gloire de l’époque, le marché envoyait des signaux clairs montrant que tout n’était pas rose. Mais il fallait regarder au-delà des apparences pour les trouver. Des divergences techniques s’accumulaient tandis que des indices clé, comme le Dow Transports, ne participaient pas au rebond. Selon la Théorie de Dow, lorsque le Dow Transports commence à prendre du retard sur le Dow Industrials, c’est significatif. La divergence signale que le marché n’est pas d’avis unanime que l’avenir est fait de ciel bleu et de soleil.
-
Quel scénario improbable, quel retournement de tendance inopiné, quel retour de bâton ! Après avoir collectivement pulvérisé de nouveaux records absolus et s’être éloignés –définitivement pensait-on — des résistances historiques, les valeurs américaines ont basculé dans le rouge à deux heures de la clôture… C’est le scénario strictement inverse de celui observé mardi soir après les si délectable, si précieuses minutes de la Fed.
-
Epargne
Pour Greenspan, les USA ont 50% de chances d'entrer en récession !
par jeanchabru 11 octobre 2007Le moins que l’on puisse dire, c’est que la visibilité est particulièrement réduite sur les marchés financiers ces temps-ci. Les experts se battent pour savoir si les Etats-Unis sont entrés en récession, vont le faire ou sauront l’éviter. Le débat fait rage mais pour le moment, personne n’en sait rien. L’inquiétude se concentre sur l’ampleur de la crise des subprimes et sur son risque de contagion à l’économie réelle. Reste que les statistiques ne plaident pas en faveur d’un atterrissage en douceur de l’économie US : selon les calculs d’un professeur de l’université de Los Angeles, par le passé, huit crises immobilières sur dix ont débouché sur une récession.
-
Nous assistons à une dernière charge désespérée du Capitalisme mûr et dégénéré… Le Dow a atteint un nouveau sommet historique cette semaine. Tout ce qui a un prix semble grimper — le pétrole a re-dépassé les 80 $… et l’or a grimpé. Cela peut sembler de bonnes nouvelles — du moins pour tous ceux qui souhaitent une série de prix haussiers. La "flation" qui commence par "in" a une longueur d’avance sur celle qui commence par "dé". Cela signifie que le dollar baisse. Et lorsqu’il baisse, il permet d’acheter moins d’actions, moins de pétrole… et moins de nourriture.
-
En Bourse, c’est un peu pareil : une fois que l’on a doublé la mise à Hong-Kong en deux ans, triplé la mise en un an à Shanghai, il n’y a plus qu’à ramasser ses jetons et partir en quête d’une nouvelle bulle… et beaucoup de rédacteurs de la Chronique anticipent que ce sera celle du métal précieux puis des mines d’or. Mais la spéculation se montre toujours réticente à jeter son dévolu sur un support qui grimpe pour de bonnes raisons : il est plus difficile d’y orchestrer une spirale haussière car c’est un marché de connaisseurs… alors que pour que les cours s’envolent sans retenue, il faut beaucoup de naïveté, d’exubérance irrationnelle et de réflexes moutonniers.
-
A la différence des Etats-Unis, la Bourse a plutôt mauvaise presse en France. Alors que les particuliers américains font du trading sans trop de complexes, y compris des housewives, des lycéens et des retraités, en France il y a une vieille suspicion "sinistro-catholique" à l’égard de "l’argent gagné en dormant", comme disait un célèbre homme politique de gauche. Il va de soi que ces vues sont injustes et sans fondement. Pour gagner en Bourse, il faut déployer des efforts considérables, et sauf à ne valoriser que le travail physique au détriment du travail intellectuel, il est difficile de montrer du doigt la réussite boursière comme moins honnête ou moins morale. Et c’est pourtant ce qu’on fait très régulièrement en France
-
"Le Retour", titre The Economist cette semaine. Sur la couverture du dernier numéro, on trouve une photo de Bill et Hillary Clinton… bras dessus-bras dessous… * "Hillary sera-t-elle notre prochain président ?" avons-nous demandé à un ami qui réfléchit à ces choses. * "Oui, c’est très probable", nous a-t-il répondu. "Les gens ne l’aiment pas vraiment… mais les années Clinton semblent de plus en plus attrayantes. Ils pensent qu’en votant pour Hillary, ils obtiendront Bill Clinton. Et avec Bill, les années Clinton reviendront. Pas de problèmes du subprime. Pas de crise de l’immobilier. Pas de guerre en Irak".
-
Si la crise du crédit est réellement terminée, comme le pensent Ben Bernanke et tous les autres experts financiers des Etats-Unis (et du monde en général), comment se fait-il que nous, pauvres amateurs, avons le sentiment que la crise ne fait que commencer ? Qu’est-ce qui ne va pas chez nous ? Quel manque de talent, d’expérience et/ou d’éducation nous empêche, simples amateurs, de percevoir la vitalité économique au milieu d’une stagnation totale ?… Ou d’apprécier les miraculeux pouvoirs guérisseurs d’une réduction d’un demi pour-cent des taux d’intérêt ?… Ou de reconnaître les nouveaux sommets boursiers comme le signe indubitable que tout va bien ?
-
Nous avions conclu notre Chronique de mardi par un clin d’oeil à la flambée des indices boursiers chinois (qui se sont empressé de battre de nouveaux records historiques, avant même que notre texte soit mis en ligne). Nous avions qualifié le miracle boursier quotidien de mascarade orchestrée par des bookmakers de matchs truqués. Une affirmation que nous n’avions pas développée — la place pour exposer nos arguments devenait un peu restreinte compte tenu de la densité des chapitres précédents — mais qui n’avait rien de gratuit. En effet, le G7 (qui se réunira ce week-end) formule déjà des reproches à Pékin concernant la manipulation de sa devise.
-
Epargne
Le Future Uranium du Nymex a-t-il fait imploser le marche de l'uranium ? (2)
par Isabelle Mouilleseaux 9 octobre 2007Je vous livre mon opinion personnelle : je pense que l’uranium est un secteur stratégique (je vous en ai déjà beaucoup parlé), le nucléaire étant une énergie alternative viable au pétrole. Pourquoi pensez-vous que les centrales nucléaires poussent comme des champignons partout sur le globe ? Nous sommes en outre dans un marché déficitaire, qui devrait le rester au moins jusqu’en 2009. Au-delà, l’offre va commencer à s’accroître. C’est un fait. Mais la demande aussi ! Et je pense donc sincèrement que nous sommes dans un long trend haussier (commencé en 2004) qui devrait se terminer vers 2013. Jusque là, le marché devrait rester tendu.
-
Il y a trois types d’économies, selon les économistes locaux. Les économies développées. Les économies non développées. Et l’Argentine. Plus de détails ci-dessous… Une bonne question : quand les Asiatiques se lasseront-ils de financer les 800 milliards de dollars de déficit courant annuel des Etats-Unis ? Bien entendu, nous ne connaissons pas la réponse. D’après les preuves, ils devraient déjà en être arrivés là. Mais les Asiatiques ont acheté des investissements libellés en dollars US pour deux raisons. D’abord, parce que ces investissements étaient sûrs. Ils constituaient un bon "garage" où ranger leur "surplus d’épargne". Les Asiatiques pensaient qu’ils n’auraient plus à s’en soucier.
-
Ah ! Qu’ils étaient rayonnants les visages des commentateurs vendredi soir au moment de la clôture de Wall Street ! Le S&P-500 venait de battre de 5 points son précédent record historique de la mi-juillet, et le Dow Jones effectuait une nouvelle incursion au-delà des 14 100 points (avant d’en reperdre une cinquantaine au cours de la dernière demi-heure). A n’en pas douter, la suite du quatrième trimestre 2007 s’annonçait glorieuse et les angoisses liées à la crise du subprime s’estompaient en même temps que les craintes de voir le marché du travail sombrer dans le sillage des transactions immobilières
-
Epargne
Le Future Uranium du Nymex a-t-il fait imploser le marché de l'uranium ? (1)
par Isabelle Mouilleseaux 8 octobre 2007L’uranium s’inscrit depuis 2004 dans une tendance haussière longue. A cette date, il cotait environ 10 $ la livre. Trois ans après, en janvier dernier, l’uranium cotait environ 60 $ la livre. Beau parcours haussier, très progressif, et soutenu par de vrais fondamentaux. Mais à partir d’avril-mai dernier, le cours de l’uranium qui cotait jusque-là 80 $, s’envole à 135 $ en moins de deux mois. L’accélération est soudaine, très forte et tranche avec le rythme de progression jusque-là observé.