Nous nous préparons à ce que les marchés donnent plusieurs fausses alertes courant 2008. Les vacanciers ont vu un grand requin blanc longer la plage et ne remettront pas les pieds dans l’eau tant qu’ils ne seront pas sûrs d’y être en sécurité. Leur confiance va augmenter au fur et à mesure que le temps passe ; cependant, ce n’est pas parce qu’on n’a pas vu de nageoire dorsale depuis un petit moment que le requin n’est plus là. Nous pensons que ce requin traîne toujours le long des plages locales et qu’il n’est pas prêt de partir
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Quel cours de l’or en cas de retour à un étalon-or ?
L’idée d’un retour à l’étalon-or refait surface avec insistance, à mesure qu’une vague de dédollarisation déferle sur les BRICS+.
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Alors quoi ? Récession ou pas ? Le pétrole baisse — à 126 $ à l’heure où j’écris ces lignes, la belle affaire –, les marchés grimpent, l’or recule, le dollar se reprend… et les Etats-Unis ont annoncé cette semaine une croissance de leur PIB révisée à +0,9% au premier trimestre (contre +0,6% en première estimation)
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Depuis la mi-janvier et en dépit de la reprise de ces dernières semaines, l’indice sectoriel de la construction est resté confiné dans un intervalle de consolidation, entre son soutien à 322 points et son obstacle majeur à 367 points. La pression exercée par la moyenne mobile à 30 semaines et le repli des cours la semaine dernière pourrait signaler que la nouvelle vague baissière est enclenchée
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A la fin de la Seconde guerre mondiale, l’Allemagne était un "marché émergent". Le pays s’industrialisait rapidement et bénéficiait d’une croissance économique active. Aujourd’hui, l’Allemagne est un "marché développé" mature, qui progresse doucement… quand il progresse. Aujourd’hui, la Chine est la nouvelle Allemagne. Le dynamisme industriel qui a généré le succès de l’Allemagne juste après la guerre se déplace désormais vers l’est… morceau par morceau
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La dernière semaine du mois de mai s’avère boursièrement beaucoup plus favorable que ne le laissait craindre la toile de fond macroéconomique. Les valeurs françaises ont abordé la séance de vendredi avec un solde hebdomadaire positif de 0,85% et le bilan mensuel ne ressortait plus que faiblement négatif (-0,4%) en cette veille de week-end
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La mondialisation, par exemple, aidait à maintenir les prix bas aux Etats-Unis. Les Américains pouvaient s’emparer de toutes les importations qu’ils voulaient sans se faire taper sur les doigts par l’inflation habituelle des prix à la consommation. C’est-à-dire que — comme un ivrogne qui n’aurait jamais la gueule de bois — ils pouvaient profiter d’un boom inflationniste sans jamais avoir à payer des prix de consommation plus élevés. A présent, on leur a serré la vis… à présent, ils n’ont plus qu’à se calmer
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Depuis le début du mois de mai, je vous expose les différentes raisons pour lesquelles je pense que le marché a de fortes probabilités de corriger le rebond de 15% effectué depuis le plus bas du 17 mars dernier, voire de revenir au contact de ces niveaux. Le repli de près de 4% des principales places financières la semaine dernière sur fond de flambée du pétrole et révision à la baisse de la croissance américaine, ne pourrait donc être que le début d’une nouvelle vague de baisse
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Est-il besoin de rappeler que le secteur aérien constitue un concentré de l’ensemble des problématiques économiques que nous décrivons à une plus large échelle ? Le trafic aérien ne ment pas : le ralentissement de la croissance se traduit d’abord par une baisse des déplacements de la clientèle affaires et la profitabilité des vols s’effondre lorsque ces derniers renoncent à voyager en première classe ou en classe affaires
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Nous espérons que vous vous rappelez où nous en étions hier… parce que nous avons oublié. Mais nous nous souvenons avoir pensé que le consommateur américain devrait réduire ses dépenses. Son énergie est bien plus chère. Sa nourriture est plus chère. Le prix de sa maison baisse. Il ne peut plus emprunter autant qu’avant. Il doit réduire ses dépenses, répétons-nous ; il n’a pas le choix. Et lorsqu’il les réduira, les Etats-Unis devront entrer en récession. Et là, nous sommes du même avis que Warren Buffett : ladite récession sera plus longue et plus profonde que le pensent les gens
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Alan Greenspan estime à 50% les risques de voir les Etats-Unis entrer en récession… comme s’il s’agissait d’une simple question académique de probabilités. Nous parlons de celles appliquées aux mécanismes du marché et qui sont enseignées par des chercheurs (et chercheuses) de renom aux polytechniciens qui s’apprêtent à faire carrière dans le secteur des produits dérivés. Mieux vaudrait lui demander à combien il estime les chances de voir son pays échapper à un désastre systémique après 18 ans de politique monétaire expansionniste et un encouragement permanent du secteur financier à créer des vecteurs d’addiction à la dette
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Cette semaine, le pétrole a grimpé. Les marchés asiatiques ont chuté, le Japon enregistrant hier sa plus grande baisse en six semaines. Et le dollar a faibli. Les spéculateurs commencent à parier que la Fed baissera ses taux une huitième fois ; telle est la rumeur qui circule. Comme nous l’avions prévu, les sept premières baisses ont fait des merveilles pour les prix du pétrole, de l’or et des matières premières… mais pas grand’chose pour l’économie. Le pétrole a grimpé de 60% en six mois… mettant sous pression le budget des ménages
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Plusieurs générations d’investisseurs ont fait confiance à l’infaillibilité de Moody’s. Une génération de vendeurs à découvert a préféré mépriser cette notion. Les marchés financiers ont mis un terme au débat : Moody’s est faillible. Au cours de l’histoire illustre — 99 ans — de Moody’s Investor Service, la très respectée agence de notation a joui d’une réputation quasi-papale d’infaillibilité. Moody’s a distribué ses notes comme autant de bulles pontificales, établissant ainsi un canon sacré pour des générations d’investisseurs
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Avant de pouvoir mettre fin à l’effondrement du dollar, ses causes — la dette galopante et la politique du gouvernement US — doivent être traitées. En tant qu’investisseur individuel, vous ne pouvez pas y faire grand’chose, sinon comprendre les tendances en cours et positionner votre portefeuille de manière à augmenter vos chances de succès. Il faut comprendre pourquoi d’anciennes failles structurelles nous ont mené à la situation actuelle. Plusieurs facteurs ont contribué à ce problème
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Selon Greenspan, cité dans La Tribune, il est trop tôt pour dire si le pire de la crise financière est passé. L’ex-président de la Fed a expliqué que "cela dépendra de la tenue du marché immobilier. Selon lui, les prix des logements vont perdre encore 10% par rapport à leurs niveaux de février, soit un déclin de 25% depuis que le recul s’est amorcé sur fond de crise des crédits à risque, les fameux subprime"
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C’est une énigme moderne. Le dollar — la devise de réserve mondiale — s’affaiblit, diminue, chute. C’est le cas depuis les débuts de la Réserve fédérale, l’institution même chargée de maintenir sa valeur ; cependant, le déclin s’est accéléré à un rythme inquiétant ces derniers temps
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Warren Buffett est né en 1930. Il doit donc se souvenir des Etats-Unis lorsqu’ils étaient encore en pleine croissance, et authentiquement prospères. "J’aime bien 1929", déclarait-il il y a quelques mois de ça. "J’ai été conçu cette année-là, et j’ai toujours entretenu d’agréables sentiments envers le krach". A présent qu’il est l’homme le plus riche au monde, Buffett est venu en Europe pour chercher de meilleurs investissements
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Tandis que les rumeurs de récession croissent et se multiplient, il en va de même pour les statistiques mi-figue mi-raisin : l’Insee a ainsi annoncé vendredi un "repli surprise" de la consommation des ménages français (pourquoi "surprise" ? Les prix grimpent, le carburant flambe et le moral est en baisse : faut-il s’étonner, dans ces conditions, que les ménages ne se ruent pas dans les magasins pour y acheter folies, futilités et falbalas ?)
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Contrairement aux marchés, où il ne se passe pas grand’chose de notable (si l’on exclut l’or et le pétrole…), les Publications Agora se sont transformées en fourmilière. Non que nous ayons été inactifs jusqu’à présent, mais d’habitude, notre activité est un peu plus… méditative