L’Europe finance l’Amérique, tandis que nos emplois et nos investissements disparaissent.
Ce qui vient d’être décidé à Bruxelles dépasse l’entendement.
La France – et plus largement l’Europe – se retrouve piégée entre deux forces hostiles à ses intérêts : la Commission européenne et Donald Trump.
La première, censée défendre notre économie, multiplie les concessions qui affaiblissent nos industries et nos agriculteurs. La seconde, le président américain, ne fait que servir les intérêts de son pays – et il aurait tort de s’en priver. Mais lorsque Bruxelles se retrouve en position d’infériorité, ce sont nos emplois, notre indépendance énergétique et notre niveau de vie qui s’effondrent.
Derrière les slogans d’accords « historiques » et de « victoires diplomatiques », la réalité est brutale : l’Europe finance l’Amérique et se met elle-même en difficulté.
100 milliards pour… l’industrie d’armement américaine
Premier volet de cette capitulation : l’armement.
L’Union européenne a décidé de financer 100 milliards d’euros d’équipements militaires pour l’Ukraine. L’intention affichée peut sembler louable : soutenir un pays agressé et renforcer la sécurité du continent. Mais la réalité économique est tout autre : ce sont les Etats-Unis qui raflent la mise.
Les usines américaines fournissent la quasi-totalité du matériel, et au passage, elles appliquent une marge supplémentaire estimée à 10 %. Ce qui signifie que sur ces 100 milliards, 10 milliards partiront directement en surprofits pour les industriels de l’armement américain.
Résultat : des milliers d’emplois créés outre-Atlantique, zéro en Europe. Nos impôts financent des lignes de production à Houston, Dallas ou Seattle, tandis que nos arsenaux ferment et que nos chaînes industrielles s’éteignent.
Bruxelles paie, Washington encaisse.
Des droits de douane à sens unique
Deuxième volet : le commerce.
La Commission européenne s’est vantée d’avoir obtenu un « accord » fixant les droits de douane américains à 15 % sur certains de nos produits. A écouter Bruxelles, il s’agirait d’une grande avancée. En réalité, c’est une gifle diplomatique.
Car dans les faits :
- nos vins, nos spiritueux et nos produits agricoles restent lourdement taxés pour entrer aux Etats-Unis ;
- les produits américains, eux, arrivent sur notre marché avec une taxation dérisoire de 2,5 % à 3 % – et Washington exige désormais le 0 % ;
- tant que Bruxelles refuse, nos constructeurs automobiles continueront à subir des droits de 27,5 % sur leurs ventes aux Etats-Unis – un coup de massue pour l’industrie allemande, mais aussi pour les fournisseurs français intégrés à ces chaînes de valeur.
Le comble : pour nos agriculteurs, exporter vers les Etats-Unis se fait à 15 %. Pour les agriculteurs américains, exporter vers l’Europe se fait… à 0 %.
Cherchez l’erreur.
Energie et investissements : la dépendance organisée
Troisième volet : l’énergie.
L’Union européenne s’est engagée à acheter 750 milliards de dollars d’hydrocarbures américains sur trois ans. Dans le même temps, 600 milliards d’investissements européens partiront s’installer aux Etats-Unis. Pas en Europe. Pas dans nos usines. Pas dans nos infrastructures.
Ce flux de capitaux et d’achats organise une dépendance énergétique sans précédent.
Si l’on suit cette trajectoire, la part des hydrocarbures américains dans notre consommation passera de 20 % environ à 86 %. C’est une dépendance totale qui nous met à la merci de décisions politiques américaines sur les prix et les volumes.
Nous parlons souvent de souveraineté énergétique en Europe. En réalité, ce que Bruxelles met en place, c’est une vassalisation énergétique.
Une « victoire » qui n’en est pas une
Quatrième volet : la communication.
On nous répète que le Canada paie 25 % de droits de douane pour entrer aux Etats-Unis, et que nous n’en payons que 15 %. On nous présente cela comme une victoire.
Or c’est un mensonge par omission.
En réalité, l’accord nord-américain (Canada-USA-Mexique) exonère 94 % des échanges de tout droit de douane. Les 25 % ne concernent qu’une minorité de produits sensibles. Même le Mexique, pourtant en position de faiblesse, a négocié un accord équilibré qui protège ses filières clés.
Et nous, Européens ? Washington nous accorde quelques exonérations – uniquement sur les biens stratégiques dont ils ont besoin : aéronautique, robots pour semi-conducteurs, quelques technologies critiques. Pour tout le reste, c’est l’Europe qui paie.
Et Bruxelles ose présenter cela comme un succès.
La facture pour les Européens
A ce stade, résumons.
- Nous finançons l’industrie américaine.
- Nous étranglons nos agriculteurs.
- Nous pénalisons nos constructeurs.
- Nous organisons notre dépendance énergétique.
Et tout cela sous les applaudissements de Bruxelles, qui appelle cela une « avancée ».
Soyons clairs : cet accord va faire baisser le niveau de vie des Européens.
Ce n’est pas une hypothèse, c’est une certitude. Car dans chaque volet (armement, commerce, énergie), les flux financiers partent de l’Europe vers les Etats-Unis, tandis que les emplois et les investissements quittent notre continent.
L’Europe se dépouille elle-même.
Trump n’est pas notre allié
Dans ce contexte, voyons la vérité en face : Donald Trump n’est pas un ami de la France.
Etre pro-Trump, c’est être anti-France et anti-Europe. Il défend les intérêts américains avec brutalité – et c’est son droit. Il a été élu pour cela. Mais la tragédie, c’est que Bruxelles signe les deux mains attachées dans le dos.
On ne peut pas reprocher à un président américain de défendre l’Amérique. Mais on peut reprocher à la Commission européenne de trahir l’Europe.
Ce qui se joue sous nos yeux est une grande capitulation.
La Commission européenne sabote l’économie du continent en prétendant la protéger. Donald Trump ne fait que prendre ce qu’on lui offre.
Nous assistons, impuissants, à un transfert massif de richesses, d’emplois et de souveraineté vers les Etats-Unis.
La question n’est plus de savoir si cet accord est mauvais. La question est de savoir combien de temps encore les peuples européens accepteront de voir leurs intérêts sacrifiés sans réagir.
6 commentaires
« On ne peut pas reprocher à un président américain de défendre l’Amérique. Mais on peut reprocher à la Commission européenne de trahir l’Europe » Tout est dit. Et si on commençait par ne pas faire la guerre à la Russie au prétexte d’une prétendue démocratie en Ukraine ? Comme Trump essaie de le faire, malgré tous ses opposants. L’Europe se suicide dans une guerre civile contre la Russie qui est Européenne. Est ce que les Russes sont venus s’occuper des problèmes Alsaciens, Basques, Bretons ou Irlandais au nom de la Démocratie ?
Mon voisin propose d’exporter Mme Ursula et la Commission européenne et, au cas où ce serait aux USA, de payer les 15% de leur valeur (ce qui ne devrait pas être un montant énorme).
Pour l’instant, il s’agit de promesses creuses et elles le resteront.
Nos deux plus grands ennemis sont Madame Ursula van der Leyen et Monsieur Emmanuel Macron.
L’urgence est de les combattre et de les vaincre.
Commençons par stopper la course stupide des energies renouvelables en France. Qu’EDF se mette enfin a travailler pour produire et exporter nos energies Là, en une passe nous économiserons bien plus que les « jupettes » de Bayrou et génèrerons meme de gros profits…L’Europe n’est pas souveraine la France doit le redevenir…
La Russie n’a pas agressé l’Ukraine, c’est l’inverse : ce sont les néo-nazis ukrainiens qui ont persécuté et bombardé au mortier les populations russophones du Donbass : 14 000 morts entre 2014 (coup d’état US à Kiev qui a mis en place Porochenko, russophobe notoire) . L’Opération Militaire Spéciale russe visait à neutraliser l’Ukraine et les néo-nazis. Les régions persécutées se sont proclamée des républiques indépendantes puis, par référendums, ont voté leur rattachement à la Fédération de Russie. La Russie est alors intervenue en accord avec l’art. 51 de la Charte des Nations unies qui accorde le droit de légitime défense. Pour en savoir plus : « La guerre en Ukraine – Un dôme de mensonges au-dessus d’un gouffre d’horreurs » chez les 3 Colonnes à paris, dans toutes les librairies, Amazon, FNAC.com, etc.