▪ La nuit dernière était belle et claire dans le Poitou. Nous pouvions voir la Voie lactée sur fond de ciel noir.
Et il y avait l’ourse… Ursa Major.
Depuis le début du mois d’août, les marchés actions ont pris une belle raclée.
Sur les places américaines, les vétérans des marchés affirment n’avoir jamais vu un ratio achat/vente aussi en faveur de la vente. Mais pourquoi ?
Ces dernières semaines, nous avons vu les zombies se soulever et les marchés s’effondrer. Ce n’est pas plaisant, généralement. Mais c’est intéressant, non ?
Qu’est-ce qui ne va pas chez nous ? Est-ce que la souffrance des autres nous amuse ?
__________________________
Investissez dans les Cobras !
Le potentiel des BRIC n’est plus celui qu’on croit — désormais, les profits potentiels se trouvent ailleurs. Où exactement ? Quelques éléments de réponse sont ici…
__________________________
Bien sûr que non ! Nous voulons — et vous avec — comprendre ce qui se passe. Voilà des années que nous soupçonnons que la « prospérité » dont profitaient tant de gens était une fraude. Il s’avère que nous avions raison. Les gens, en particulier les Américains, n’avaient pas vraiment l’argent pour acheter ces manoirs et ces 4×4 de luxe… Ils vivaient à crédit. Maintenant, le crédit est devenu la sorte de dette la plus sombre — une matière dense, lourde… et qui va s’appesantissant. Comme une étoile naine… ou un soleil en implosion.
Pourquoi est-ce qu’elle s’alourdit ? Parce qu’à mesure que l’économie s’aplatit sous le poids de la dette, les gens ont de plus en plus de mal à gagner l’argent nécessaire pour rembourser leurs prêts. Voilà pourquoi la dette est toujours déflationniste. Lorsque les gens doivent rembourser, ils retirent de l’argent de l’économie. Ils épargnent au lieu de dépenser. Résultat : moins de ventes, moins d’emploi, une chute des prix… et un sentiment général de morosité.
Ce qui s’accompagne bien entendu d’une baisse des prix des actions. Nous avons déjà assisté à l’effondrement du marché immobilier américain. Il a baissé d’environ un tiers dans tout le pays, et ça continue.
A présent, c’est au tour du marché boursier.
▪ Les jours qui viennent seront intéressants. Nous pensons que M. le Marché Baissier voudra que les prix se relèvent un peu après leur raclée de ces deux dernières semaines. Peut-être attend-il que de nouveaux venus entrent dans le théâtre boursier… avant qu’il y mette le feu.
Peut-être pas. Peut-être va-t-il se mettre au travail tout de suite. Ou peut-être qu’il se reposera un peu. Mais à votre place, cher lecteur, nous ne ferions pas de vieux os en Bourse. Tant que cette Grande Correction ne sera pas terminée, les marchés ne seront guère gratifiants…
Comment est-ce que tout ça va évoluer ? Peut-être que nous vivrons une période similaire à celle des années 30. Il y a eu un krach boursier en 1929. Puis un rebond qui laissait penser que le pire était passé. Ensuite est arrivée une nouvelle dégringolade longue et misérable… durant laquelle les actions ont perdu la moitié de leur valeur.
Si nous suivons le schéma des années 30, nous verrons le Dow atteindre un plancher aux alentours des 6 000 points… mais il faudra des années pour y arriver.
Nous verrons aussi le chômage empirer… des entreprises faire faillite… et il nous faudra attendre 2035 avant que le Dow ne revienne à 12 000.
Alors détendez-vous. Gardez votre calme. Inutile de paniquer.
Notre conseil : vendez les actions. Achetez de l’or. Soyez heureux. Observez les étoiles.
