Sans crises, l’imaginaire domine la finance
Pour dépasser les limites de la réalité, la finance a inventé un monde parallèle dans lequel il est devenu possible d’échanger du vent, mais aussi des obligations, options et autres dérivés sur le vent…
Pour dépasser les limites de la réalité, la finance a inventé un monde parallèle dans lequel il est devenu possible d’échanger du vent, mais aussi des obligations, options et autres dérivés sur le vent…
Selon un indicateur bien précis – qui a des incidences sur l’investissement, l’emploi, la consommation, etc. –, une fenêtre de crise est en train de s’ouvrir : attention, danger…
Monnaie, inflation, pauvreté… Des siècles d’expérience et de sagesse accumulées ont visiblement été oubliées – et bon nombre d’économies développées vont devoir réapprendre des leçons douloureuses.
A tous les niveaux, les risques s’accumulent. Croissance, inflation, dette, démographie… La crise pourrait être sans précédent – et ce seront les classes moyennes qui en paieront les pots cassés. Il est temps de vous préparer.
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, selon le consensus – et les banques centrales. Mais si c’est bien le cas… pourquoi ne pas normaliser la politique monétaire et commencer à résorber l’océan de dettes actuel ?
Les dirigeants économiques et financiers s’appuient sur une série de certitudes de plus en plus fragiles : inflation, taux, risques… Or il suffit qu’un élément cède pour qu’il entraîne tout le reste du système dans sa chute.
Inflation ou déflation ? Les autorités politiques et économiques doivent se battre sur deux fronts – et elles n’ont que de mauvaises armes, obsolètes et inadaptées.
Les apprentis sorciers qui nous gouvernent ont beau s’arc-bouter pour empêcher le système de bouger, l’évolution est inéluctable… et elle risque d’être douloureuse, notamment sur les marchés d’actifs.
Lorsqu’on applique les mauvaises solutions à un problème, il ne faut pas s’étonner que rien ne se résorbe. Il en va de même pour l’économie – que les autorités s’appliquent à affaiblir depuis des décennies.
Les dirigeants économiques, politiques et monétaires s’obstinent à livrer une analyse erronée de l’origine des crises – et y appliquent donc les mauvais remèdes, depuis des décennies. Dans ces conditions, comment imaginer que la situation s’améliore ?
Intervention de la Fed ou non… injections de fausse monnaie ou non… plans de relance ou non… l’effondrement général aura bel et bien lieu.
Les signes se multiplient – et ils sont formels : le cycle du crédit actuel, entamé en 1945, approche de sa fin… et elle ne se fera pas sans douleur.
Déverser des milliards de dollars dans l’économie réelle, c’est bien… mais s’assurer que ce soit utile et ne commence pas, au contraire, à nuire au but recherché, c’est mieux.
Maintenant que Janet Yellen a été confirmée en tant que secrétaire au Trésor US, à quelles politiques peut-on s’attendre de sa part… et aura-t-elle vraiment le choix de les appliquer ?
Les banques centrales impriment à tour de bras, les plans d’aide et de relance augmentent, et pendant ce temps, les gens s’appauvrissent… et s’abêtissent ?!
La reprise en « V » ne se matérialise pas, les vulnérabilités se multiplient, le système bancaire et financier mondial reste extrêmement fragile : la crise couve… et peut se réveiller du jour au lendemain.
Un reconfinement ne serait pas seulement un événement sanitaire majeur ; ce serait surtout un événement économique décisif, car il tordrait le cou au mythe nourri par Bercy et par son ministre Bruno Le Maire, d’un retour rapide à la normale et d’une reprise foudroyante de l’activité. Les épargnants doivent d’ores et déjà préparer le jubilé de la dette qu’une nouvelle interruption de la vie du pays annoncera.
Reprise molle et population appauvrie
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