Celles et ceux qui se font fort de défier le tandem Trump/Musk ont d’intéressants profils…
Fort du soutien des deux Chambres du Congrès, d’une opinion publique qui lui accorde un traditionnel « état de grâce » post-électoral, Donald Trump fait du turbo-Trump et multiplie les initiatives douanières punitives pour négocier un « repositionnement » des Etats-Unis dans le commerce mondial en position de force.
Mais résistance s’organise : Emmanuel Macron, faisant fi des avertissements de J.D. Vance lors du sommet du Grand Palais, confirme que l’IA européenne sera « woke » et « inclusive », ou ne sera pas.
Chrystia Freeland, l’ex vice-Première ministre canadienne (qui a démissionné mi-décembre dernier), menace Trump du « plus grand retour de bâton commercial que les Etats-Unis aient jamais subi ». Elle évoque l’imposition de droits de douane de 100% sur toutes les Tesla – une attaque directe contre Elon Musk – et une interdiction totale d’importation des produits laitiers du Wisconsin, les producteurs de cet Etat constituant un des fers de lance de la propagande trumpienne en matière production agro-alimentaire made in USA.
Elle a déclaré : « J’appelle tous les pays touchés par les droits de douane à nous rejoindre. Nos représailles cibleront des circonscriptions électorales spécifiques qui soutiennent Trump. Nous allons nous attaquer aux producteurs laitiers du Wisconsin, car nous savons à quel point ils sont importants pour le Président américain, et nous ne les laisserons plus vendre leurs produits au Canada. »
Mais à quel titre s’exprime-t-elle ainsi, alors qu’elle n’a plus de fonction officielle au sein du gouvernement canadien ? Elle se positionne pour prendre la succession de Justin Trudeau, lui aussi démissionnaire. Ainsi, une « young leader« , membre du WEF, succéderait à un autre « young leader« , tout comme cela est observé depuis le Brexit au Royaume-Uni (avec B. Johnson, Rishi Sunak puis Keir Starmer… d’apparents rivaux, mais qui font tous partie de la même écurie de Davos).
Sauf que Chrystia Freeland n’est pas une « young leader » comme les autres : elle occupe pratiquement une position de n°2 au sein du WEF (World Economic Forum), et si elle ne succédait pas à Justin Trudeau, elle pourrait bien prendre la suite de Klaus Schwab à la tête de cette institution supra-nationale, qui se vante d’avoir noyauté et d’exercer une influence politique décisive dans pratiquement tous les pays du G7, sauf l’Italie de Georgia Meloni.
Mme Freeland n’est autre que l’inspiratrice du gel – déclaré inconstitutionnel et scélérat – des comptes bancaires des camionneurs canadiens, qui protestaient contre l’obligation vaccinale (à juste titre).
Beaucoup de Canadiens tiennent Justin Trudeau pour responsable de cette forfaiture, maintenant que la cathédrale de mensonges des pro-vax ARN (être pro-vax en général n’a rien d’anormal, et cette appellation n’a rien d’injurieux) s’est effondrée, emportant Anthony Fauci, le NIH et les vaccinolâtres totalitaires aux Etats-Unis.
Or, non seulement Chrystia Freeland (bien mal nommée, son nom signifie « pays libre ») ne regrette rien, mais prétend – malgré son statut « d’agent » d’une organisation non-gouvernementale étrangère, faisant de l’ingérence politique sa marque de fabrique – reprendre le flambeau que Justin Trudeau vient de renoncer à porter avec l’arrivée de Trump aux affaires.
Chrystia Freeland entend, si elle était élue malgré ses énormes casseroles, se servir de son statut de future Première ministre pour mener une croisade anti-Trump, mais aussi (et c’est sa cible principale) anti-Elon Musk. Celui qui s’est juré d’avoir la peau du « wokisme » et de ceux qui le soutiennent, c’est-à-dire le World Economic Forum.
Le WEF se revendique le fer de lance du progressisme, de l’écologie punitive (Trudeau a instauré dès 2016 la taxe fédérale sur le carbone) et de son corollaire, la « ville des 15 minutes », sans oublier cette célèbre sentence qui est l’exact opposé de l’Amérique attachée à la propriété individuelle : « Vous ne possèderez plus rien, et vous serez heureux. »
Avec la fermeture de l’USAID, Chrystia Freeland vient de perdre un élément clé du rouleau compresseur médiatique « progressiste » qui a participé à la réélection de Justin Trudeau, malgré l’envol stratosphérique des prix de l’immobilier (provoquant une crise du logement sans précédent), ainsi que de la dette du Canada (le dollar canadien s’enfonçant dans les profondeurs, avec -18% depuis le début de son second mandat en 2021).
Le Canada est un pays qui figure dans le top 4 des producteurs d’or sur la planète, avec 200 tonnes/an (derrière la Chine avec 370 tonnes, puis l’Australie et la Russie à égalité avec 310 tonnes), mais dont la banque centrale ne détient plus une once dans ses coffres (les réserves du Canada ont été ramenées à zéro et troquées contres des devises au début du premier mandat de Justin Trudeau, en 2016).
A ce jour, seuls le Nicaragua, l’Arménie, le Cameroun et enfin Oman (ce dernier par choix culturel et non contrainte économique) ne détiennent pas une once d’or pour stabiliser leur devise.
Mais aucun dirigeant de ces pays n’est un « young leader« ‘ gravitant dans les plus hautes sphères du WEF, ce qui semble un minimum requis (Emmanuel Macron et Keir Starmer, autres opposants déclarés à Trump, en font partie) pour s’en aller défier « Mr. MAGA », ou mettre de bâtons dans les roues d’Elon Musk.
La partie de bras de fer s’annonce pittoresque : préparez le pop-corn !
4 commentaires
Il est certain que Trump a pour adversaires les plus puissants « Grands Marchands » d’Occident: Notamment le Forum économique mondial ou FEM (en anglais : World Economic Forum, abrégé WEF), souvent appelé Forum de Davos. C’est une lutte à mort entre les Politiques indépendants et les Marchands (et leurs politiques dépendants ,comme Macron) qui s’engage . Les 19è et 20è siècles ont vu, en Occident, une formidable montée en puissance des Grands Marchands contre les Politiques. Nous assistons avec Trump à une tentative de réajustement des pouvoirs. Cela risque d’être plus inexorable que pittoresque.
Je vous apprécie. Mais comment pouvez-vous écrire « celles et ceux « ?
Merci de respecter notre langue.
Mrs Freeland, qui n’a aucun poste actuellement et ne risque pas d’en obtenir un de sitôt, s’exprime dans un état qui s’apparente à de la panique.
Les Canadiens ne vont pas avoir envie de réélire un clone de Trudeau, ils en ont soupé de sa politique, qui était celle aussi de Mrs Freeland.
Surtout qu’en face, il y a une opposition assez consistante avec Poilievre, même s’il n’est qu’un centriste bon teint. La vraie opposition, celle qui se rapproche le plus de Trump et du mouvement MAGA, c’est Maxime Bernier.
Je ne me fais pas de soucis pour les producteurs du Wisconsin et des autres États américains agricoles : leur marché intérieur est vaste et des clients internationaux, il y en a plein la Terre…
bien, pas vraiment le premier c’est de l’or volé et donné à la bourse canadienne et baseescu a donné de l’or volé à la Roumanie à la bourse canadienne et a secrètement emprunté 1 milliard à Bilderberg, c’est aussi lui qui a offert à Sarkozy les menottes qui avaient incendié les navires roumains dans le sud de la France, il voulait battre le trafiquant d’armes qui les emmenait au Koweït, en Amérique du Sud, et l’offre à la chaise électrique du FBI, exactement Scoth Rith ancien inspecteur des armes atomiques, la Chine a de l’or volé par les juifs du Vatican et les armes des terroristes israéliens sont assemblées en Chine à 80%, la Chine emballe de la fumée pour ces diables de la planète, jouant avec la Russie et la Turquie à deux bouts, QFS n’est pas aux USA, il s’auto-victimise, ce faux héros Trump un escroc n’est venu que pour cloner les pauvres comme Macron la poupée au cerveau artificiel, et Obama une mascotte de laboratoire joue avec ces pas les satanistes les rabbins et les jésuites comme Hitler Popa en Argentine et le clone mort, maintenant ils grondent les originaux et disent que les petits sont morts, les satans ont également introduit la machine à clonage en Europe quelque part sous terre et dans des chambres froides
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