▪ Comme si ce n’était pas déjà assez "prise de tête" d’étudier chaque mot prononcé par l’actuel président de la Fed, certains chercheurs poussent le masochisme jusqu’à le faire rétroactivement.
Dans la lettre e-mail The 5-mn Forecast, Dave Gonigam écrit en citant le Globe and Mail : "des chercheurs de l’université d’Edimbourg ont utilisé un logiciel d’analyse de texte, Diction 6.0, pour analyser environ 400 discours prononcés entre 1999 et 2012. Ils ont recherché les termes ‘certitude, optimisme et réalisme’ dans les commentaires des banquiers centraux les plus puissants du monde".
"Au-delà du fait qu’il est prouvé une bonne fois pour toute que les chercheurs ont du temps à perdre", continue Dave, "l’étude a trouvé qu’une hausse de 1% du nombre de certitude dans les mots de Greenspan pouvait faire évoluer le prix de l’or de 0,1%".
Une hausse de ton semblable chez Ben Bernanke n’a pas fait bouger l’or ne serait-ce que d’un iota. Ah, si notre travail de pronostiqueur était aussi facile !
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"La plupart des informations dont je dispose ne peuvent pas être diffusées dans les médias… Pourtant, certaines pourraient vous permettre de réaliser des gains de 25%… 34,5%… 60%… et bien d’autres encore".
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▪ Les banques centrales sont le marché
"Les prix des actifs financiers mondiaux sont devenus le jouet des banques centrales", écrit Ambrose Evans-Pritchard dans The Telegraph, "et des fonds souverains de quelques puissances émergentes".
Evans-Pritchard cite une étude de Barclays montrant que chaque année les banques centrales et les fonds souverains achètent pour 1 800 milliards de dollars d’obligations AAA ou de valeurs refuge à partir d’une réserve disponible de 2 000 milliards de dollars.
"On n’avait jamais vu cela auparavant", observe Evans-Pritchard. Il continue : "la Fed, la BCE, la Banque d’Angleterre, la Banque du Japon et d’autres possèdent 10 000 milliards de dollars d’obligations. La Chine, les puissances pétrolières et d’autres en possèdent également pour 10 000 milliards de dollars. Ces parties ont verrouillé à elles deux 20 000 milliards de dollars, ce qui équivaut à environ 25% du PIB mondial. Ils sont le marché".
"C’est pour cela que les discussions sur l’arrêt progressif du QE3 sont devenues si sensibles", explique Evans-Pritchard, "et que nous sommes tous à surveiller les régulateurs chinois en vue d’indices sur leur politique".
Evans-Pritchard cite également Jan Loeys de JP Morgan : "si l’on se penche sur les cycles d’augmentation de la Fed de ces cinquante dernières années, les rendements des bons du Trésor à 10 ans atteignent en moyenne un plus bas environ six mois avant la première augmentation de taux. Dans le cycle actuel, où la réduction des taux s’est accompagnée d’achats d’actifs à grande échelle, la fin de la période d’argent facile est plus difficile à définir".
"La fin du régime actuel d’argent facile aura certainement un plus grand impact que les régimes précédents car l’actuel aura duré beaucoup plus longtemps et a été beaucoup plus extrême. Nous avons appris des changements des régimes passés que plus ils durent, plus le marché s’y sera habitué et on pourrait même dire qu’il est devenu lié et accro à l’ancien régime".
C’est exactement cela. Accro à l’ancien régime…
"Nous avions une expression dans L’Empire des Dettes", se souvient Bill Bonner lors d’une interview que nous nous avions faite pour le documentaire I.O.U.S.A., "qui disait en gros qu’il n’y a pas beaucoup de gens qui peuvent se permettre de vivre comme les Américains aujourd’hui, et les Américains au bas de l’échelle ne le peuvent pas non plus. Les Américains vivent au-delà de leurs moyens. Ceci est un très très vieux concept, mais aujourd’hui les gens n’y pensent même pas parce qu’ils ne savent pas quels sont leurs moyens".
A mesure que le temps passe, ils sont devenus encore plus accros à l’ancien régime.