▪ La gestion de la politique économique et financière est actuellement assurée, partout dans le monde, par les banques centrales. Il semblerait qu’elles soient devenues omniprésentes et responsables d’à peu près tout. Toutefois, elles ne sont pas indépendantes des gouvernements qui voient la politique monétaire comme le remède universel aux problèmes du monde.
Ainsi il est arrivé, pour la première fois dans l’histoire, que les banques centrales des Etats-Unis, de la Zone euro, du Japon et de la Grande-Bretagne financent la dette publique de ces grands pays industrialisés à plus de 100%.
L’indice JPM Global Government Bond montre que 16% des obligations dans le monde n’offrent plus aucun rendement aux investisseurs |
Qui peut s’étonner que les 3 600 milliards de dollars d’obligations souveraines du monde aient des rendements négatifs? L’indice JPM Global Government Bond montre que 16% des obligations dans le monde n’offrent plus aucun rendement aux investisseurs.
*** Confidentiel *** Selon cet expert, la fin du système monétaire mondial est déjà programmée et pourrait avoir lieu d'ici mars 2015 — ou avant. S'il a raison, les marchés boursiers pourraient être divisés par deux, l'épargne individuelle partirait en fumée, les faillites bancaires se multiplieraient… et des millions de gens perdraient TOUT. Cliquez ici pour découvrir comment vous pouvez vous mettre à l'abri, vous et votre famille, de cette catastrophe à 100 000 milliards d'euros |
Les QE des banques centrales ont fait perdre aux marchés obligataires toute liquidité. Avec son plan visant à acheter tout les mois, à partir de mars, pour 60 milliards d’euros d’obligations, la BCE aggrave cette situation. Dès à présent, les 1 400 milliards d’euros d’obligations européennes à échéance dépassant un an ont des rendements négatifs. Ce montant s’élève à 1 800 milliards de dollars, si on y ajoute 16 milliards d’obligations suédoises, 60 milliards d’obligations suisses et 45 milliards d’obligations danoises.
Les investisseurs ne craignent plus un défaut des débiteurs car ces dettes sont pratiquement "garanties" par les banques centrales. Ils sont devenus aveugles et ne voient plus les risques. Mais, à n’importe quel moment, un grain de sable peut faire dévier le train, comme on le pressent actuellement avec la Grèce. Et rappelons-nous ici que dans seulement quelques années la ligne "intérêts à payer" dans le budget du gouvernement américain atteindra les 800 milliards par an…
Conclusion : dans ces conditions, tout placement en titres à revenu fixe est déconseillé.