Les banques ont dicté leurs quatre volontés… la BCE les invite désormais à dicter leurs dernières !
La BCE n’a pas dit un mot pour dénoncer de nouvelles attaques spéculatives qui vont rendre la gestion de la crise très difficile pour les pays européens. La raison de ce silence ? La BCE n’est pas fâchée que l’euro retombe sous les 1,40 $ — et de nouveau sous 1,3650 $ lundi soir après le trou d’air de vendredi. Elle fait ainsi d’une pierre trois coups. Cela améliore en effet la compétitivité de l’Europe (comprendre de pays exportateurs comme l’Allemagne, la Hollande, la France ou l’Italie)… cela restaure la possibilité de resserrer la politique monétaire sans être accusée d’étouffer la reprise… et cela donne une bonne leçon à la Grèce qui a intégré la Zone euro en falsifiant sa comptabilité publique (comme si la BCE et Bruxelles ne le savaient pas à l’époque !)