Comment investir lors d’une crise et alors que les marchés sont encore plus irrationnels que d’habitude ? Voici trois leçons à retenir d’une récente conférence pour investisseurs.
Il y a deux semaines, j’ai assisté au Money Show d’Orlando (Floride) qui s’est tenu du 30 octobre au 1er novembre à l’Omni Orlando Resort de Champions Gate.
La conférence a débuté avec les interventions de plusieurs personnalités de premier plan qui nous ont fait part de leurs recherches concernant le marché actuel et de leurs opinions sur l’économie mondiale.
Un certain nombre d’intervenants ont mis en évidence certaines actions susceptibles d‘enregistrer de bonnes performances vers la fin de l’année.
Aujourd’hui je voudrais vous communiquer certains points qui ont particulièrement retenu mon attention, à cette conférence.
Et j’aimerais également vous inviter à me suivre sur Twitter.
J’ai choisi mon siège, au Money Show d’Orlando qui démarre en ce moment. J’ai hâte d’entendre certains des esprits les plus brillants du marché nous dire ce qu’ils pensent du marché actions et de l’économie.
Si vous êtes à la conférence, passez me dire bonjour.
(J’utilise également mon compte Twitter pour partager des idées d’investissement, tout au long de la semaine. C’est donc un excellent moyen de suivre mes positions.)
Mais passons à ces trois points à retenir du Money Show.
Point n°1 : Le plus grand facteur de risque géopolitique
La crise énergétique américaine est l’une des thématiques importantes abordée par presque tous les intervenants.
En particulier, les efforts déployés en faveur des énergies vertes (ou plus précisément, la mauvaise gestion américaine des projets liés aux énergies vertes) nous ont engagés sur une voie périlleuse.
Phil Flynn, de Price Futures Group, affirme même que cette guerre contre la viabilité énergétique de l’Amérique représente le principal facteur de risque géopolitique guettant les investisseurs, pour l’instant.
L’envers du décor est le suivant : nous ne produisons tout simplement pas assez de pétrole, nous ne raffinons pas assez d’essence et de diesel, et nous ne créons pas les infrastructures nécessaires pour que l’économie américaine continue de progresser.
C’est une mauvaise nouvelle et elle est frustrante, pour les consommateurs tels que vous et moi.
Mais la bonne nouvelle, c’est que les entreprises qui produisent du pétrole, raffinent, et exploitent des infrastructures telles que des pipelines, vont très bien se comporter.
Et les investissements que nous avons réalisés dans ces acteurs rentables du secteur de l’énergie continueront à verser des dividendes pendant encore des années.
Alors si vous détenez les actions des nombreuses entreprises de ce secteur dont nous avons parlé, vous pouvez vous féliciter ! Ces investissements sont en excellente forme !
Point n°2 : L’inflation ne va pas disparaître
Le deuxième point que je ne cesse d’entendre, c’est que l’inflation restera un gros problème pendant un certain temps.
Pas plus tard que la semaine dernière, j’ai expliqué à mes lecteurs américains pourquoi, une fois que l’inflation franchit les 8%, elle a tendance à rester élevée pendant des années. Alors ne vous attendez pas à ce que la Fed relève ce défi de sitôt.
Les coûts de main-d’œuvre représentent l’un des principaux moteurs de l’inflation. Et David Kotok, de Cumberland Advisors, a livré quelques statistiques glaçantes, à ce propos.
En raison de la pandémie, nous avons vécu deux années consécutives de baisse de l’espérance de vie, aux Etats-Unis. Outre le tragique bilan humain qu’a laissé la crise du Covid, il y a désormais une pénurie de main-d’œuvre. Et elle s’est aggravée avec la baisse du taux de participation à la main-d’œuvre et celle de l’immigration.
En résumé, il n’y a tout simplement pas assez de travailleurs, et les entreprises sont en concurrence pour recruter. Cela entraine une hausse des salaires, des coûts de fonctionnement et, au bout du compte, des prix.
Cette tendance ne va pas s’inverser sous prétexte que la Fed relève les taux d’intérêt.
L’inflation continuant à poser des difficultés, nous allons nous focaliser sur la production de revenus, en vue de couvrir des dépenses qui augmentent et de réinvestir cet argent dans des opportunités de trade affichant des cours attractifs.
Point n°3 : La période est idéale, pour un investisseur
Même si bon nombre des sujets abordés par les intervenants du Money Show ont jeté un froid, il y a eu beaucoup d’optimisme, également, lors de cette conférence.
En effet, le marché baissier a fait chuter les cours des actions dans toutes sortes de secteurs du marché. Et même si certaines actions méritent de baisser, d’autres appartiennent à des entreprises qui restent saines.
Aujourd’hui, vous pouvez acheter des actions d’entreprises de qualité, qui génèrent des profits fiables, et donc les prix sont décotés. Puis, au cours des mois – et probablement des années – à venir, ces actions vont s’apprécier.
La plupart d’entre elles vous verseront également des dividendes attractifs qui vous aideront à couvrir vos besoins en revenus tout au long de votre retraite.
Et, si vous n’avez pas besoin de revenus en ce moment, vous pouvez utiliser cet argent supplémentaire pour acheter davantage d’actions dont le cours est bon marché.
Voici certaines des entreprises recommandées lors de la conférence :
- Apple (AAPL), l’une des rares grandes capitalisations technologiques n’ayant pas été durement touchées lors de cette saison des résultats.
- Exxon Mobile (XOM), un pure player du secteur de l’énergie qui devrait bénéficier de la demande mondiale en faveur du pétrole et du gaz naturel.
- Barrick Gold (GOLD), dans la mesure où une inflation élevée devrait faire grimper le cours de l’or, surtout une fois que le dollar reculera.
Et surtout, vous pouvez rester informé en me suivant sur Twitter pour accéder aux dernières mises à jour.
Enormément de choses se passent, pour les investisseurs, alors restez à l’écoute !