Nous traversons une période de destruction des savoirs, des identités, de la culture, de l’esprit critique et nous subirons bientôt une destruction prochaine des économies.
L’ancien dirigeant nazi Hermann Göring aurait déclaré :
« Bien sûr, les gens ne veulent pas la guerre. Pourquoi un pauvre plouc dans une ferme voudrait-il risquer sa vie dans une guerre alors que le mieux qu’il puisse en tirer est de revenir dans sa ferme en un seul morceau ? Naturellement, les gens du commun ne veulent pas la guerre : ni en Russie, ni en Angleterre, ni d’ailleurs en Allemagne. C’est entendu.
Mais après tout, ce sont les dirigeants du pays qui définissent la politique et il s’agit toujours simplement d’emporter l’adhésion du peuple, que ce soit en démocratie, dans une dictature fasciste, un régime parlementaire ou une dictature communiste.
Qu’il ait voix au chapitre ou non, le peuple peut toujours être converti aux ordres du pouvoir. C’est facile. Tout ce que vous avez à faire est de lui dire qu’il est attaqué, et dénoncer les pacifistes pour leur manque de patriotisme qui met le pays en danger. Cela marche de la même façon dans tous les pays. »
Cela fonctionne de la même manière dans n’importe quel pays…
Nous, dans le soi-disant Occident supérieur, nous vivons à l’ère de la propagande. La grande majorité en est largement influencée, même si elle ne suit pas l’actualité et les événements politiques/géopolitiques.
La propagande c’est comme l’air que l’on respire, pensez-y. C’est la construction d’un monde clos et à toujours clore, d’un monde imaginaire qui a réponse à tout, qui ferme toutes les béances, et bouche tous les puits par où pourrait sortir la vérité.
En marche vers la destruction
Prisonniers de l’Imaginaire créés par les dirigeants, soumis à la pression de leurs voisins et de leurs proches les peuples suivent aveuglément le joueur de flûte de Göring.
Tant de fois dans l’histoire, les humains ont marché vers leur propre destruction.
Nous traversons une période de destruction des savoirs, des identités, de la culture, de l’esprit critique et nous subirons bientôt une destruction prochaine des économies.
La destruction est acquise ; c’est une nécessité de l’engrenage mis en place.
Ce fut un choix délibéré que de se fourrer dans cet engrenage.
Dans les temps anciens, la pauvreté produisait des révoltes contre les classes supérieures, cette fois à la faveur du fameux phénomène d’inversion orwellienne et de la disjonction faustienne des discours et du réel, la pauvreté a été retournée, elle sert à maintenir les peuples en servitude. Elle est instrumentalisée.
Tout peut se retourner en son contraire. C’est l’un des miracles de la dialectique. La pauvreté, au lieu d’unir les pauvres contre les riches, a été injectée comme un poison dans le corps social et elle divise, émiette, pulvérise ce corps social. Elle monte les gens les uns contre les autres et les peuples contre les peuples.
La paupérisation est le préalable à la guerre, c’est sa condition permissive. C’est elle qui la rend possible en organisant la rareté, comme on le voit avec la rareté énergétique ou alimentaire par exemple. En organisant la baisse du pouvoir d‘achat, en mettant en place les conditions de l’inflation accélérée.
Nous contre « on »
Le combat qui devait être celui des pauvres contre les riches devient à la fois le combat des pauvres entre eux et le combat des peuples entre eux, pendant qu’au sommet sur les gradins du Cirque les riches comptent les points.
La décision d’utiliser l’inflation dans le cadre du programme que l’on nomme le « Great Reset » a été délibérée de la part de l’élite financière. Tout comme l’a été la décision de marcher vers la guerre.
Le Great Reset, c’est le terme qui désigne la remise à zéro des compteurs, et de tous les compteurs ; pas seulement comptables, mais de tout ce qui constitue les acquis de la société.
Le Great Reset c’est : on efface le grand tableau sur lequel l’Histoire, la civilisation, la culture, les identités sont écrites. Puis l’on écrit ce que l’on veut, ce qui convient, sur le tableau vierge.
Savoir qui est le « on » est une fausse question. C’est une question piège qui, déjà, dès qu’elle est posée, mystifie les peuples. Elle mystifie les peuples car elle les divertit, elle les divise, elle les empêche de considérer l’essentiel à savoir le résultat objectif de l’effacement du tableau !
Introduire la question du « on », c’est-à-dire de qui veut cela, qui dirige ces mouvements vers le Grand Reset, c’est déjà paralyser la résistance des peuples ; en effet, pour résister il suffit de constater que ce qui se passe est inacceptable, toute autre question est distraction ou diversion qui atténue les forces de résistance. L’inacceptable ne doit pas être accepté, et c’est tout. L’inacceptable est inacceptable en soi, d’où qu’il vienne.
« On », au choix, selon les biais philosophiques, c’est ou bien le Système ou bien les élites. Soit le système dans sa logique inconsciente, soit les élites dans leur méchanceté égoïste.
De toute façon, c’est sans importance. Que le Grand Reset soit voulu par les personnes qui jouent le rôle de dirigeants ou qu’il soit imposé par le Système dans son inconscient et sa logique de survie et de reproduction, seul le résultat compte.
[NDLR : Retrouvez toutes les analyses de Bruno Bertez sur son blog en cliquant ici.]
9 commentaires
Article d’une très grande clairvoyance, chose habituelle de la part de M. Bertez.
Mais comment, à notre humble échelle, pouvons nous éviter que ce scénario-catastrophe se déroule inexorablement ?
Avons-nous d’autres possibilités que de subir ?
Époustouflant, même si ca donne froid dans le dos devant l’indifférence générale organisée par des dirigeants qui nous considerent incapables de comprendre …!
Pas tout à fait d’accord sur le « On » qu’il faudrait laisser de côté. Vous citez Goering je citerai Staline qui disait ( justement à mon avis) « tout problème à un nom et un prénom ».
Belle lucidité, ça donne le vertige. Pour ne pas subir, il y a la méthode Ulysse, on se bouche les oreilles pour ne pas entendre les douces mélopées de ceux qui veulent nous perdre, et aller voir ailleurs si on y est.
A priori, la volonté de destruction ne vise que » l’occident «
Lecteur régulier de B.Bertez depuis Le blog de Lupus (groggs et patates chaudes), j’ignorais totalement son CV, et qu’il était fondateur de La Tribune.
Un nouvel article de bonne facture, dont j’attends la suite.
Castex a parlé de redevenir des amish pour ceux qui ne veulent pas y aller vers ce nouvel ordre mondial, si B.Bertez a des pistes pour passer entre les gouttes de cette apocalypse organisée, je prends volontiers.
Le cavalier de la maladie est parti ou peut etre pas pour de bon, celui de la guerre et de la famine et restriction énergétique se pointent.
Peut être trouverez-vous la réponse à votre question sur le site du courrier du stratège.
Tous les totalitarismes ont échoué et « on » ne voit pas une raison d’un éternel succès. Les socialistes se sont toujours trompés, Orwell ne fera pas exception.
Oui, mais les totalitarismes peuvent durer bien plus longtemps que la vie d’un humain.
Laisser de côté le « on », c’est traverser la route en fermant les yeux. Ça passe une fois, deux fois, mais un beau jour on se fait percuter par un camion rouge, et là le réveil pique un peu. Ce qui fait que tous les « on » manipule les masses, n’est-ce pas justement l’ignorance ? En revanche la connaissance permet de faire des choix éclairés, et pas d’action efficace sans une vision claire de la situation. La révolution c’est faire le tour du cadran, retourner au point de départ en ayant tout ruiné. Un homme qui ne sait pas maitriser sa colère, qui ne sait pas sortir la tête de ses émotions ne peux évaluer une situation correctement et devient un jouet pour qui sait user et rediriger cette colère habilement.
Concernant le parallèle nazis/communistes, je l’ai beaucoup croisée en étudiant les articles de la presse pro russe. Ça raconte que les méchants nazis (comme le prétendu K Schwab du WEF) voudraient asservir le monde mais que les gentils communistes s’opposeraient à eux (BRICS) et viendraient nous « sauver ». Ce genre de sauvetage non merci, renseignez-vous sur l’opération soviétique Trust qui était du même acabit ; la monarchie russe et ses alliés ne s’en sont jamais relevés… Les communistes utilisent à toutes les sauces l’image diabolisée du nazisme pour redorer un peu leur blason (WW2, fuite de Wuhan, conflit Russie Ukraine, Programmes Spatiaux Secrets, …).
D’ailleurs on nous raconte que K Schwab et que le grand reset sont un projet nazi, et pourtant son motus n’est-il pas diamétralement opposé (« vous ne posséderez plus rien ») ? Aussi étiez-vous au courant que K Schwab avait reçu la médaille de l’amitié de Xi pour bons services rendus à Davos ? On voit rapidement qui mange dans la main de qui. Idem pour Macron, qui se souvient de sa phrase « Je suis maoïste » sachant que cet homme a fait plus de mort que Staline et Hitler réunis ? Macron a appelé son parti « En marche » en référence à la « Marche de Mao » qui a dépossédé les paysans pour installer un régime communiste par la terreur et le sang, voilà dans quoi nous baignons…