Un déluge de mauvaises nouvelles avait fait plier Wall Street de 0,8% et les places européennes de 1,5% vendredi. En cause, le moral des ménages américains. L’actualité du week-end était un désert . Quant aux nouvelles ce lundi, elles se résumaient à une étude négative de la NAHB : sur le sentiment des constructeurs de maisons individuelles : il retombe vers 18 contre 19 en octobre et 72 fin 2006
Wall Street
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Le taux de chômage officiel des Etats-Unis est monté à 9,8% vendredi dernier, un record sur les 26 dernières années, et la conséquence de la suppression de 263 000 emplois. Comme d’habitude, cela a dépassé de loin les 175 000 licenciements prédits par les économistes. 600 000 personnes ont également abandonné la recherche d’emploi au mois de septembre. Ajoutez ces pauvres âmes, et le taux monte
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Quel meilleur terreau pour une hausse qu’un beau mensonge économique matraqué à l’envi par des médias complices, qui appartiennent le plus souvent à de puissants groupes financiers cotés à Wall Street ? Voilà de quoi se garantir un énorme réservoir de sceptiques pour alimenter la prochaine bulle boursière
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Epargne
Une reprise qui n'existerait pas… sans l'argent que nous n'avons pas
par Philippe Béchade 11 septembre 2009Les vents haussiers dominants venus d’Amérique qui ont gonflé la grand’voile du Nikkei. Il a ainsi refranchi le cap des 10 500 points dans l’allégresse générale. Wall Street et les places européennes avaient établi de nouveaux records annuels mercredi soir. Les valeurs japonaises apparaissaient notoirement en retard par rapport à leurs homologues occidentales… elles ont donc entrepris de combler ce handicap
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La mauvaise nouvelle du jour, c’est que le secteur privé américain a détruit 298 000 emplois en août, selon le cabinet ADP, alors que les économistes ne tablaient en moyenne que sur 250 000 destructions. Le rythme des suppressions d’emplois tend néanmoins à ralentir par rapport aux 360 000 destructions en juillet. Sous l’effet d’une compression de 7,6% du nombre d’heures travaillées, la productivité hors secteur agricole au deuxième trimestre a effectué un bond historique
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Les places européennes, censées bénéficier avec retard d’un hypothétique rebond économique aux Etats-Unis, battent les indices américains à plate couture depuis la mi-juillet. Et ce alors que les dépenses des ménages se contractent : la masse du crédit à la consommation chute de pratiquement 20% en un an et de 10% cette année. Où se situe donc le moteur de la miraculeuse reprise dont la presse économique se fait l’écho
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Côté européen, tout baignait hier : le CAC 40 a terminé à un plus haut de 10 mois, s’adjugeant 1,01% pour terminer à 3 652,17 points. Le Footsie londonien a grimpé de 0,93%, tandis qu’à Francfort, le DAX prenait 1,03%. Le Vieux Continent surfait visiblement sur les bonnes statistiques publiées ces derniers jours. Mais de l’autre côté de l’Atlantique… c’était autre chose
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"Dans les mémos de réunions confidentielles des hauts dirigeants financiers, la SIFMA a annoncé avoir entamé ce mois-ci la ‘phase d’exécution’ d’une opération qui vise à intégrer le changement’ et la responsabilité". Pour mener à bien cette campagne du "changement" et de la "responsabilité", Wall Street va mettre des dizaines de milliers de dollars dans des sondages, des entreprises de relations publiques et autres gestionnaires d’image
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Le Nikkei demeure plus de 50% en dessous de son niveau record en 1989. Se pourrait-il qu’une version identique de ce triste scénario se déroule aux Etats-Unis ? Bien évidemment. Pourquoi pas ? Mais si la Bourse américaine devait avoir le malheur d’imiter le Nikkei, la route à faire ensuite sera longue et douloureuse
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Epargne
Indice du Michigan : la confiance américaine dans le lac !
par Philippe Béchade 15 juin 2009L’OMS a relevé son niveau d’alerte sanitaire au niveau 6. Un niveau qui implique des mesures contraignantes pouvant impacter l’activité économique des pays qui appliqueraient l’ensemble du dispositif de lutte contre les épidémies. Les marchés avaient complètement perdu de vue cette problématique […] mais à la Bourse de Paris par exemple, c’est le titre Sperian Protection qui s’est distingué avec un gain hebdomadaire de 10%
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Tout valant soudain mieux que le dollar depuis mercredi dernier, le baril de pétrole light sweet crude livraison juillet grimpait de 59 $ vers 61,5 $… et de nombreux spécialistes l’attendent au-delà des 65 $ d’ici la fin du premier semestre. Quant à l’or — qui flirte avec les 960 $ l’once — le retracement des 1 000 $ ne devrait constituer qu’une formalité
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Tous les jours, les beaux parleurs sont à la télévision… les éditorialistes sont dans les journaux et les magazines… et les économistes vantards sont dans tous les parlements du monde. "L’inflation, c’est bien", disent-ils. Nous sommes prêts à faire "tout ce qu’il faudra" pour que les prix recommencent à grimper, déclare Tim Geithner, nouveau secrétaire au Trésor US. Que faudra-t-il ? Les économistes et les décideurs en débattent
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La performance hebdomadaire de l’or noir s’élève à -21% — c’est la pire de l’histoire (après les -13,5% de la dernière semaine de septembre) alors que les plus folles hypothèses de cours circulent désormais à l’horizon du 31 décembre (25 $, voire moins). Les valeurs liées à l’énergie ont été laminées
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C’est tout juste si les gens ne vous crachent pas dessus dans la rue. Ils vous rendent responsable de leurs pertes… ils vous accusent d’avoir kidnappé leur retraite… d’avoir ruiné l’économie du monde entier. Vous étiez un héros, voilà que vous êtes un minable. Les marchés continuent de chuter. L’inflation des prix à la consommation américaine a connu cette semaine la plus grande baisse de son histoire
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Triste 11 novembre ; triste actualité économique ; triste météo boursière en Asie, en Europe et aux Etats-Unis avec l’arrivée d’un front dépressionnaire du côté de la consommation avec un cinquième recul consécutif des ventes de détail en Angleterre au mois d’octobre — le plus marqué depuis l’automne 2005 — et le plus faible nombre de transactions immobilières jamais observé
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Epargne
Rachat en série des totems de Manhattan, actions américaines crucifiées
par Philippe Béchade 10 juillet 2008Mardi midi, Ben Bernanke a de nouveau promis d’aider les banques tant que cela s’avérera nécessaire. Les opérateurs en ont déduit que si la Fed prenait un engagement aussi ferme, c’est qu’elle estimait que la crise est loin d’être terminée
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Epargne
La cote des actions françaises suit-elle celle des Bleus à l’Euro ?
par Philippe Béchade 16 juin 2008Le mois de juin reste un bien mauvais cru boursier pour le CAC 40 qui recule de 6,6% et efface les gains cumulés des mois d’avril et mai (+6,15 et +0,35%). Il a même retracé son plancher de clôture du 23 janvier dernier (4 636 points) avant de s’enfoncer jusque vers 4 615 points — soit -7,5% en 10 séances, une redoutable moyenne ! Mais ce qui caractérise la semaine écoulée, c’est la sous-performance systématique du CAC 40 par rapport aux autres indices européens
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Le B&B évoqué dans le titre ne concerne pas — vous l’aurez deviné — un Bed & Breakfast peu recommandable mais une certaine banque britannique, Bradford & Bingley, spécialiste du crédit immobilier et que nous avons déjà mentionnée dans un paragraphe précédent. Cette rivale de Northern Rock — ce nom vous évoque certainement quelque chose… comme des files d’épargnants venant retirer dans l’urgence leurs économies en espèces avant que, l’automne dernier, Gordon Brown n’autorise la Banque d’Angleterre à nationaliser l’établissement — ne serait guère en meilleure posture