▪ Les places boursières européennes ont consolidé de -1% en moyenne mercredi. Les plus optimistes considèreront qu’une pause d’ampleur limitée va permettre aux acheteurs de s’organiser en vue d’un rally de fin de trimestre d’ici demain 16h00. Les plus pessimistes estimeront qu’il s’agit de 24 précieuses heures perdues alors qu’il y a tant de terrain à rattraper.
Wall Street
-
-
▪ Depuis le 14 juillet, nous méditons sur le fait que la monarchie n’est peut-être pas un système gouvernemental si épouvantable, après tout. Au moins Louis XVI était-il moins sensible à la pression des foules ; il n’avait pas besoin de garder un oeil sur les sondages. Il pouvait prendre les décisions nécessaires, même quand elles étaient impopulaires.
-
Philippe Béchade
Une hausse pour cacher le défaut de paiement imminent des Etats-Unis
par Philippe Béchade 28 juin 2011▪ Le rebond des places européennes s’avère laborieux. Où sont donc passées les spectaculaires reprises en V impulsives de l’automne dernier ? Nous percevons que les vendeurs se retrouvent désormais dans la position la plus inconfortable, tout du moins à très court terme.
-
Philippe Béchade
Hausse du dollar et chute du pétrole : Wall Street se sent vulnérable après la décision du CME
par Philippe Béchade 16 mai 2011La hausse du dollar s’accompagne de la rechute symétrique du prix du baril sous les 97,5 $ (-1,5%) après le test des 100 $ à la mi-journée. Wall Street a démontré sa vulnérabilité (et son arrimage très étroit) à l’évolution des matières premières depuis 10 jours. Ceci est d’autant plus vrai depuis les relèvements successifs des dépôts de garantie sur le Chicago Mercantile Exchange.
-
Epargne
Wall Street se pose-t-il les bonnes questions face aux événements actuels ?
par Philippe Béchade 25 février 2011Le rebond des indices américains s’est amorcé alors que le baril de pétrole ricochait sous les 103,4 $ sur le NYMEX. Son repli a été rendu possible par la confirmation que l’Arabie Saoudite se préparait à ouvrir les vannes de ses puits et de ses réservoirs pour compenser la perte de production de pétrole en Libye
-
Epargne
Venez goûter les joies toutes simples d’un tournoi de catch
par Philippe Béchade 17 février 2011La plupart des stratèges qui s’expriment sur les ondes ou sur les grandes chaînes financières reconnaissent que l’argent de la Fed "fait tout". Ils ne cherchent même plus à nous convaincre que l’embellie des 18 derniers mois ou la future croissance des émergents justifient un doublement du S&P ou du Nasdaq en moins de deux ans
-
Epargne
Le ratio des 90% de séance de hausse battu en février ?
par Philippe Béchade 15 février 2011Allons, allons, approchez mesdames et messieurs, faites vos jeux, choisissez votre indice favori et tentez un pari, ça gagne à tous les coups. Allons, allons, mesdames et messieurs, misez quelques pièces d’argent, pas de perdants, que du retour sur investissement. Quoi, qu’entends-je à ma droite ? Un sceptique qui exige des preuves ! Ah, vous tombez bien, vous allez être édifié
-
Quelle ne fut pas notre surprise d’entendre lundi en tout début d’après-midi un stratège d’une des cinq premières banques d’investissement de Wall Street affirmer, avec un large sourire de vainqueur, que l’économie mondiale avait atteint — sans que la majorité des habitants de la planète ne s’en rendent compte — un statut quasi-idéal de "brave new world" (en référence au best-seller d’Aldous Huxley, Le Meilleur des Mondes)
-
Epargne
Ben Bernanke va devenir le propre pire ennemi de Wall Street
par Philippe Béchade 29 octobre 2010Eh bien, que ne voilà-t-il pas une belle série de six séances de type "clones tristes" ! Elles se ressemblent toutes… et on s’y ennuie comme dans une salle de jeux vidéo victime d’une panne de courant. A Wall Street, le petit jeu consistant à écraser méthodiquement la volatilité comme un havane consumé jusqu’à la bague se perpétue depuis le 21 octobre. Les scores moyens quotidiens, tels des ronds de fumée, tournent autour de zéro depuis le début de la semaine. Toute velléité haussière ou baissière est soigneusement étouffée
-
Il y a des anecdotes qui "font le buzz" le temps d’un week-end. Et puis il y a des concepts qui émergent du brouillard des idées circulant sur les marchés la semaine précédente… et qui rallient soudain tous les suffrages. Il en est un qui rencontrait un vif succès ce lundi : après la splendide envolée boursière de vendredi, les opérateurs restés sur la touche par méfiance ou par défi sont plus proches que jamais de succomber à l’obligation de passer à leur tour acheteurs. Ils sont sous la pression de ceux qui n’ont aucune idée de la raison pour laquelle les cours montent mais qui ne supportent plus de voir tous ces gains qui s’accumulent leur échapper
-
Epargne
A Fanny Gerbet, qui n’est plus et sans qui cette Chronique ne serait pas
par Philippe Béchade 8 septembre 2010Vous qui lisez quotidiennement nos textes ne connaissez que ceux qui les signent — mais pour qu’ils soient publiés et rencontrent leur public, il faut des sortes de fées bienveillantes qui excellent dans l’art d’attirer l’attention des bonnes personnes au bon moment.
Fanny, directrice de la rédaction aux Publications Agora, était de celles-là. -
Epargne
La hausse conjointe de Wall Street et du yen demeurent incompatibles
par Philippe Béchade 7 septembre 2010Quand nous entendons des spécialistes du marché des changes nous présenter le yen comme la devise de réserve de l’année 2010 (c’est difficilement contestable vu son parcours haussier face au dollar et à l’euro depuis le 1er janvier), nous ne pouvons nous empêcher d’écarquiller les yeux. Notre préférence allait nettement au real brésilien, au dollar canadien ou au dollar australien, mais nous n’avons pas d’autre choix que de nous incliner devant les évidences. En revanche, nous restons convaincu que l’envolée de 15% du yen ces huit derniers mois ne résulte pas à proprement parler d’un choix mais d’un arbitrage au détriment du dollar
-
La saison des trimestriels a été bénéfique à Wall Street. Les résultats du deuxième trimestre se révèlent systématiquement supérieurs aux attentes du marché. Bien entendu, tout le monde a fait semblant d’être surpris. Les cours ont monté — c’est tout ce qui compte. Voilà comment les initiés de la Bourse fabriquent encore une fois un rebond boursier à partir de rien
-
Les Etats-Unis sont toujours la première puissance mondiale, non ? Oui… dans le sens où ils peuvent, en théorie, botter le derrière d’à peu près n’importe qui au monde. Enfin, si les Chinois leur en laissent le loisir. Ils détiennent une telle quantité de dollars et d’obligations américaines que s’ils décidaient de s’en débarrasser, l’Amérique se retrouverait dans un beau pétrin. Parce qu’elle ne paie pas assez d’impôts pour financer ses programmes sociaux et le Pentagone en même temps. Elle ne peut pas se le permettre. Alors les gentils Chinois lui prêtent de l’argent
-
Au 21ème siècle, le Mondial 2010 survient en pleine crise économique — et désormais également en pleine crise de confiance pour le plus petit dénominateur commun des habitants d’une partie du Vieux Continent, à savoir l’euro. Les héros chaussés de crampons de chaque pays qualifié étaient censés faire oublier au peuple un peu de sa frustration, apporter du rêve, montrer de la bravoure, faire rejaillir un peu de leur gloire sur leurs supporters. Et voilà que les gladiateurs français, que les médias présentent corrompus par l’argent, sont victimes d’une rupture avec le réel et les attentes du public
-
Pékin dément que l’article du Financial Times reflète les véritables intentions de la Chine. Fort bien… mais si les journalistes ont bien fait leur travail et repris des propos autorisés (nous ne doutons pas qu’ils le soient), que s’est-il passé ? S’agit-il d’une manoeuvre délibérée ? Dans quel but
-
Nous nous demandons toujours comment tourne le monde. Comment une nation de 1,3 milliard de personnes contrôlée par des communistes a-t-elle pu devenir le pays le plus dynamique et le plus capitaliste au monde ? Comment peuvent-ils augmenter leur richesse entre trois à dix fois plus rapidement que le rythme américain — alors que les Etats-Unis sont censés être l’économie "la plus flexible et la plus sophistiquée" au monde
-
Epargne
Wall Street ou la plus éclatante démonstration d’absurdité du XXIe siècle
par Philippe Béchade 10 mai 2010La démonstration a été faite jeudi que la principale information servant à fixer un cours… c’est le cours lui-même. Il s’agit là de la négation même du concept de marché. Ce n’est pas nous pour une fois qui l’affirmons mais l’un des chroniqueurs vedette de CNBC : il a en effet interpellé l’un des plus brillants concepteur de logiciels de flash trading, venu défendre tout ce qui rend prétendument le marché toujours plus liquide et efficient, en lui posant cette question qui l’a laissé longtemps sans voix : "pouvez-vous m’expliquer l’utilité sociale du type d’activité que vous pratiquez"