Ce qui doit se produire se produira. Un poisson, ça nage. Un oiseau, ça vole. Et une bulle, ça doit éclater. La bulle de dette privée a déjà éclaté. A présent, la bulle de dette publique doit elle aussi éclater. Et le dollar doit chuter. C’est à ce moment-là que le sol s’ouvrira vraiment… pour de nombreuses personnes, l’effondrement du dollar effacera ce qui reste de leur patrimoine
T-Bonds
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Gardez l’oeil sur les rendements des T-Bonds. Parallèlement au dollar, ils conteront l’histoire de la prochaine grande bulle — la dernière grande bulle de toute la Bulle Epoque : une bulle de la dette publique. Partout dans le monde, les autorités essaient désespérément de gonfler leur masse monétaire. Les gens veulent de l’argent. Les gens ont besoin d’argent
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Les investisseurs sont d’avis que l’inflation restera sous les 1% durant les 10 prochaines années. Est-ce vraiment probable ? Nous n’en savons rien… mais une protection contre l’inflation à 1% nous semble une très bonne affaire… Mais revenons-en à notre sujet… nous avons enfin un "Rebond Obama". De combien ? Et pendant combien de temps
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Epargne
Jusqu'à 325 milliards de dollars d'argent public pour Citigroup… joyeux Thanksgiving !
par Philippe Béchade 25 novembre 2008Les marchés apprécient l’idée que de l’argent public sera enfin investi dans l’économie réelle, sur des projets à long terme et d’intérêt général, plutôt que dans le tonneau des Danaïdes du renflouement des pertes bancaires. Le passif se creuse si profondément que même la Maison Blanche a reconnu que tirer des chèques au profit des établissements de crédit restait sans effet sur le redressement de leurs comptes. Il a bien fallu faire une dernière grosse entorse de 305 milliards de dollars à ce principe
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Quelles sont mes grandes idées d’investissement, m’avez-vous demandé ? Je vous en donne trois : vendez le dollar, vendez le dollar et… vendez le dollar ! Mes quatrième et cinquième autres grandes idées lui sont liées : vendez les T-Bonds à 10 ans, et achetez des matières premières. Parfois, l’art d’investir est comme une partie de cache-cache. La plupart du temps, vous essayez juste de trouver une "bonne planque". Mais parfois, vous êtes celui qui doit chercher… et trouver
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L’or a pris jusqu’à 100 $ en séance mercredi, terminant sur une hausse de 50 $ — la plus importante à ce jour. Les investisseurs cherchaient un endroit sûr pour leur argent. Depuis l’époque de Pompéi, l’or a été un refuge de choix pour tous les investisseurs. Il l’est toujours. Et si l’on se fie aux conditions de marché, l’or deviendra un choix évident pour des investisseurs de plus en plus nombreux
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Epargne
Un atterrissage en douceur pour les investisseurs obligataires ?
par Bill Bonner 27 août 2008"Wall Street, les banques centrales, les économistes, les politiciens — et la majorité des investisseurs — parient sur un atterrissage en douceur", nous disait un ami new-yorkais. "Le ralentissement de la croissance mondiale a allégé la pression pesant sur les prix des matières premières. Une croissance plus lente permettra de freiner l’inflation, dans l’ensemble. Et tant que l’inflation n’est pas un problème, la Fed n’a pas besoin d’augmenter ses taux — ce qui empêchera le ralentissement de faire trop de mal".
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Epargne
Obligations, inflation et pétrole : un trio sur lequel nous ne parierions pas
par Bill Bonner 30 juillet 2008Actuellement, le taux d’inflation US — si l’on en croit les statistiques officielles — frôle les 5%. Acheter un bon à 10 ans plus bas d’un point de pourcentage n’est pas un investissement sûr — c’est de la spéculation, un pari sur la direction des taux à l’avenir. S’ils grimpent… la valeur des T-Bonds baissera
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Les marchés ont grappillé quelques points. Mais le marché obligataire s’est enfin donné la peine de regarder plus loin que le bout de son nez… et n’a pas aimé ce qu’il a vu
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Au risque d’affirmer une évidence : les choses tournent mal. Acheter des actions n’est plus aussi drôle que ça l’était autrefois
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Le Dow a repris sa baisse. Les commandos de la déflation ont continué leur contre-attaque. C’est la guerre. Et la guerre, c’est l’enfer, comme l’a dit le général Sherman avant de réduire Atlanta en cendres. Le pétrole est stable. L’or reprend du poil de la bête. Ces derniers jours, les combats les plus durs ont eu lieu dans le secteur financier
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Le New York Times nous annonce que le nombre d’Américains qui ne peuvent pas payer leurs prêts hypothécaires continue de grimper. Ils étaient 2,6 millions il y a six mois. A présent, ce chiffre atteint les trois millions
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Ce qui monte doit redescendre… Tous les pays du monde ont dû supporter les admonestations et les gronderies des officiels américains. L’économie US était la meilleure au monde pendant de nombreuses années — et les experts, les politiciens, les professeurs et les consultants américains ne se lassaient pas de le répéter. Mais à présent… ce sont les étrangers qui tapent sur les doigts des Etats-Unis
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Epargne
Tokyo vient de capituler, l’Asie craque, l’Europe à genoux
par Philippe Béchade 17 mars 2008Au lendemain de la faillite de Carlyle Capital Corp., l’avis de détresse de Bear Stearns — qui reconnaît que les conditions se sont fortement dégradées au cours des dernières 24 heures, en contradiction totale avec son communiqué officiel de mercredi dernier qui affirmait l’inverse — constitue l’incident de trop ; la chute de 45% du titre a plombé toutes les financières américaines
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L’inflation fait grimper les matières premières, l’or et le pétrole… tandis que la déflation fait des ravages sur les actions. Le prix du pétrole a atteint de nouveaux records… tandis que les marchés boursiers dégringolaient. Il est surprenant de voir qu’ils n’ont pas chuté plus encore
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Il y a quelques semaines, nous jetions un œil à un exemple concret de "l’effet papillon" — vous savez, cette idée selon laquelle un battement d’aile de papillon à Singapour pourrait déclencher un raz de marée à Santa Monica. Ou, pour le dire de façon plus générale, comment un évènement à priori insignifiant peut déclencher des réactions en chaîne et produire un effet très significatif. Mais que se passe-t-il si jamais un papillon ne bat PAS des ailes à Singapour ? Si une abeille n’opère pas de pollinisation sur la fleur d’un amandier ? Si une chauve-souris ne mange pas de moustique dans le Connecticut ? Ou si une banque centrale asiatique n’achète pas de T-Bond