La Fed est désormais en train de "monétiser" la dette américaine pour tenter de faire baisser les taux hypothécaires et entraver la baisse des cours des bons du Trésor américain. Par "monétiser", nous voulons dire qu’elle échange des billets fraîchement imprimés contre des bons du Trésor américain que possèdent d’autres investisseurs
taux d’intérêt
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Sous couvert du scandale AIG, la Fed a fait quelque chose d’imprudent cette semaine. "Le plan de la Fed stupéfie les investisseurs", titrait le Financial Times hier matin. Nous devrions tous être stupéfiés. Mais nous commençons à nous habituer aux escroqueries coûteuses. Suite à la dernière décision de la Fed, le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans a chuté plus qu’à tout autre moment
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Epargne
Elections US, G20, BCE : trois rendez-vous historiques en moins de 48 heures
par Philippe Béchade 4 novembre 2008Wall Street semble avoir "posé ses carnets" lundi soir pour aller voter ce mardi : les indices américains ont clôturé à l’équilibre et le Nasdaq 100 affichait un score final de très exactement 0,00% de variation. Comme rien n’est plus pareil en cette année où l’économie comme les esprits sont bouleversés par la crise, les parieurs pourraient avoir tout faux et le ticket McCain/Palin ressortir gagnant
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Epargne
Baisse des taux d'intérêt : des banques centrales impuissantes face à la crise
par alexandravoinchet 4 novembre 2008Les Etats-Unis sortaient alors doucement de la crise née de l’explosion de la bulle Internet. La confiance est revenue ; les taux ont suivi à la hausse ; les marchés ont repris du poil de la bête ; la satisfaction de s’en être sorti s’est transformée en euphorie ; une nouvelle bulle s’est créée. C’est reparti ! Même le Japon s’y essaie. La banque centrale nipponne a elle aussi baissé ses taux, même si sa marge de manoeuvre est ridicule, pour la première fois en sept ans. Cela n’a malheureusement pas servi à grand-chose
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Mardi dernier, les Etats-Unis nous annonçaient l’effondrement de l’indice de confiance des consommateurs, de 61 points à 38 points. Un effondrement d’une ampleur sans précédant, très supérieur aux anticipations des analystes (52 points). L’indice touche un plus-bas historique, les ménages anticipant une nette aggravation de la crise économique
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Le pétrole est redescendu vers les 100 $ après que l’ouragan Gustav s’est détourné de la Nouvelle-Orléans pour se diriger vers la Convention nationale républicaine. A présent, la tempête semble s’apaiser — laissant des centaines de milliers de foyers sans électricité, mais épargnant la ville et les forages pétroliers au large des côtes
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Nous avons pensé à la crise du crédit. Nous nous sommes rappelé nos propres mots (à un ami) : "Appeler ça une crise du crédit est sans doute trompeur. Ce n’est pas quelque chose qui se contente d’arriver — puis prend fin. C’est plus probablement le début d’une tendance
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Epargne
La BCE fait ce que les autres auraient dû faire depuis longtemps ! (2)
par Isabelle Mouilleseaux 11 juillet 2008Les pays émergents doivent remonter leurs taux significativement. Tant que les taux réels resteront négatifs, l’activité économique tournera en surchauffe, la demande de matières restera très forte et nous ne sortirons pas de la crise inflationniste
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Le Dow a repris sa baisse. Les commandos de la déflation ont continué leur contre-attaque. C’est la guerre. Et la guerre, c’est l’enfer, comme l’a dit le général Sherman avant de réduire Atlanta en cendres. Le pétrole est stable. L’or reprend du poil de la bête. Ces derniers jours, les combats les plus durs ont eu lieu dans le secteur financier
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La dégringolade du billet vert n’incite pas vraiment à investir sur le dollar. Que tous les créanciers détenant cette devise se mettent à la vendre car elle vaut de moins en moins, et l’effondrement sera total ! Investir sur l’euro ? Pour le moment, le potentiel me paraît limité
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Epargne
Laxiste avec les puissants, impitoyable avec les faibles…
par Philippe Béchade 3 juillet 2008Aux Etats-Unis, le marché du travail se dégrade. Le secteur privé américain a détruit 79 000 emplois au mois de juin, selon le cabinet Automatic Data Processing (ADP), quand les économistes tablaient seulement sur 20 000 destructions
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L’argent bon marché et l’inflation qu’il cause font de l’or physique un actif attrayant. Les banques centrales ne peuvent pas en imprimer ; les banques d’investissement ne peuvent pas le mettre en avant jusqu’à le détruire
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Parce que, maintenant, les Etats-Unis sont un pays endetté. Nous sommes le pays le plus endetté du monde. Au moins, dans les années 1970, nous étions encore créditeurs. Le Japon a pu survivre parce qu’il était le plus gros créditeur à l’époque. Cela leur a permis de ne pas disparaître de la surface de la terre. L’Amérique est aujourd’hui le pays le plus endetté que le monde ait jamais vu. Et l’avenir ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices
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Jusqu’à présent, les banques centrales pouvaient s’en sortir avec des politiques d’argent facile parce que les Chinois compensaient les augmentations de la masse monétaire par d’immenses augmentations de la main d’œuvre. Des millions de Chinois sont passés de la ferme à l’usine — diminuant les coûts de main d’œuvre partout dans le monde… et, avec eux, les prix des produits de consommation. Mais il y a de nombreuses choses que la main d’oeuvre bon marché ne peut pas produire
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N’est-ce pas magnifique, la manière dont les gouvernements peuvent améliorer les choses par simple décret ? Par édit ! En votant une loi ! Vous avez des problèmes de contrats ? Bah, nous allons les changer. Vous ne pouvez pas payer vos factures ? On ne va quand même pas laisser la Constitution nous barrer le chemin… nous en changerons les termes… ou nous imposerons un moratoire sur le droit de collecter les sommes dues. En deux coups de cuiller à pot, c’est réglé. Vous avez dépensé trop d’argent ? Vous êtes un peu fauché ? Ne vous inquiétez pas ; nous imprimerons un peu plus de billets.
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"L’économie a été frappée par deux chocs", annonçait mardi dernier Andrew Sentance, décideur à la Bank of England, dans un discours. Il parlait plus spécialement de l’économie britannique, mais ces deux chocs ont également été ressentis comme une grande claque par les grands pontes de l’économie dans les pays développés.
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"Les bulles boursières n’éclatent pas vraiment", observe Paul Tustain, directeur de BullionValut. "Elles fuient un peu, se regonflent un peu, puis fuient encore un peu. Cette tendance donne aux investisseurs prévoyants l’occasion d’agir — en général en termes favorables". La semaine dernière, les places américaines ont proposé des termes extrêmement favorables à n’importe quel investisseur désireux de se débarrasser de quelques actions. Le Dow Jones a clôturé jeudi à 13 913 points, moins de 1% sous son sommet historique. Ce quasi-record suit de près une crise majeure du crédit qui semblait mettre en péril le système bancaire US tout entier.