Hier, nous sommes allé à Zombietown. Un de nos amis de Washington avait promis de nous présenter à Neil Barofsky, inspecteur général du TARP….
TARP
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Inflation et récessionPhilippe Béchade
Le MES devrait être opérationnel d’ici la fin de l’année : mais est-ce que ça va changer quelque chose ?
par Philippe Béchade 9 juillet 2012▪ La dernière séance de la semaine écoulée a constitué, à de multiples points de vue, le symétrique de celle de vendredi dernier. Nous avons assisté à une forte accélération à la baisse sous 3 195 points en fin de parcours sur le CAC 40 (-1,88% à 3 168 points).
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▪ Les prêts secrets de la Fed à Wall Street s’élevaient à 1 200 milliards de dollars au plus fort de la panique de 2008. C’est la conclusion tirée par Bloomberg après analyse des 29 346 pages de documents publiés par la Fed, uniquement parce que Bloomberg, justement, est allée jusque devant la Cour suprême des Etats-Unis pour les obtenir.
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"L’assouplissement quantitatif est une nouvelle arme", explique Bill aux lecteurs de MoneyWeek. "Elle n’est pas censée tuer les détenteurs ou les acheteurs d’obligations. Elle est simplement conçue pour les effrayer avec un peu d’inflation. Mais avec la mitraillette de l’assouplissement quantitatif sur la tempe, un investisseur peut avoir des doutes quant à la promesse de la Fed d’appuyer ‘juste un peu’ sur la gâchette. Il laissera tomber le dollar et les obligations américaines et s’enfuira. L’inflation grimpera en flèche"
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Nous éviterons d’afficher trop ouvertement de notre satisfaction de voir nos récentes prédictions confirmées au-delà de nos espérances. Cependant, une série de coïncidences troublantes recoupe les arguments que nous avions martelés dès la fin mai en apprenant qu’une dizaine de très grandes banques américaines sollicitaient l’autorisation de rembourser par anticipation (alors que personne ne leur demandait) les sommes qu’elles avaient empruntées au TARP l’automne ou l’hiver dernier
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Rien n’est plus riche d’enseignement qu’une réponse à une question qu’on n’a pas posée ou qu’une initiative prise dans l’urgence alors qu’elle n’a pas été sollicitée. Le remboursement anticipé des sommes empruntées au TARP par les banques américaines appartient à cette seconde catégorie. La banque Goldman Sachs devrait être la prochaine à faire un chèque, suivie de près par Morgan Stanley et American Express. Ce sera ensuite au tour de JP Morgan Chase — et ce sera du lourd… puisque 25 milliards de dollars avaient été puisés dans le TARP
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Il est évident que l’argent coule à flot depuis quelques mois. Les banques centrales et les gouvernements inondent les marchés de liquidités. Des centaines de milliards de dollars sont passés des mains des contribuables américains aux mains des banques en difficulté… et les marchés apprécient. Bien que bizarrement le crédit interbancaire ne soit toujours pas reparti. Les entreprises, les banques ont toujours autant de mal à se financer
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Epargne
Non-conventionnel… M. Bernanke, les marchés vous ont pris au mot !
par Philippe Béchade 9 juin 2009La Bourse de Paris a clôturé en repli de 1,5%. Le CAC 40 s’est enfoncé sous les 3 300 points et revient pratiquement au contact de ses niveaux du 29 mai dernier. Le seuil des 3 277 points a été testé à cinq reprises entre 10h et 16h30 et il n’a pas craqué. Mais la pression baissière restait peu vigoureuse avec moins de 2,5 milliards d’euros échangés sur le CAC 40
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Les investisseurs ont maintenant compris qu’un grand bol de punch était proposé en même temps que la paie mensuelle remise à chaque début de mois à Wall Street. Dans ces conditions — très particulières pour une période de récession –, aucun fait troublant, aucun discours critique ne saurait avoir la moindre conséquence négative sur les indices américains, asiatiques ou européens
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Après l’effondrement de la bulle des créances bancaires, voici que débute celui des cartes de crédit. La Maison Blanche veut mettre fin à nombre de pratiques déloyales qui spolient les accros de la plastic money à leur insu et les acculent à la faillite. Cette perspective n’a rien de réjouissant pour les principales banques émettrices qui sont le plus souvent — vous l’aurez deviné — anglo-saxonnes
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L’annonce du déficit américain en 2009 a frappé les esprits ; chacun sait bien que d’ici la fin de l’année, le Congrès US sera appelé à voter des rallonges qui feront grimper les compteurs bien au-delà des 2 000 milliards de dollars. La Californie vient de renoncer à entretenir l’espoir que le pire de la crise soit de l’histoire ancienne. Avec 96 000 logements saisis au mois de mars et un total qui frôle le million depuis l’automne 2007, Arnold Schwarzenegger mesure l’ampleur du désastre budgétaire qui se prépare
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La panique est terminée. La panique n’a pas encore commencé. Quelle phrase est la bonne ? Les deux, peut-être ? Nous dirons les deux. La situation s’est calmée sur les marchés financiers en mars, et les actions sont remontées. Nous avons cherché toutes sortes de métaphores divertissantes pour expliquer ça, mais l’explication la plus simple est encore la meilleure : tremblez
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La Bourse est toujours gagnante sur le long terme… Goldilocks est éternelle… la crise des subprimes n’est pas contagieuse… la baisse des taux de la Fed va nous tirer d’affaire… et désormais le très obsessionnel "tout est foutu, vendez !". Wall Street se lamente : mais pourquoi tout est-il devenu si compliqué
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Les indices boursiers européens se sont littéralement "déchirés" au cours de la dernière demi-heure de cotations mardi. Sans exagérer, la déferlante des ordres de ventes s’est abattue à Wall Street comme sur le Vieux Continent dès que le visage de Timothy Geithner est apparu à l’écran
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Il semble que nous soyons actuellement témoins d’un miracle moderne : des institutions financières certifiées éclopées vont se lever et marcher. De fait, elles vont marcher jusqu’au Trésor américain pour rendre l’argent qu’elles ont emprunté. Selon Trone, Goldman Sachs et Morgan Stanley vont tous les deux rendre 10 milliards de dollars au Trésor américain. Et ensuite les banques vont continuer à marcher sur leurs deux pieds… ou pas
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Hier, Barack Obama pressait une nouvelle fois les sénateurs américains de voter immédiatement l’adoption du plan de relance économique […] Son coût total a été ramené à 780 milliards de dollars alors que la Chambre des représentants a déjà approuvé un montant de 819 milliards de dollars. Qui pourra nous expliquer quel est l’avantage d’adopter une solution consistant à offrir l’argent des contribuables aux banques au prétexte de les sauver par rapport à une nationalisation pure et simple du secteur bancaire
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Epargne
Jean-Marie Messier, notre sauveur à… un Madoff (37,5 milliards d'euros) !
par Philippe Béchade 16 janvier 2009Les marchés ont encore fait hier l’expérience de la plus noire déprime… laquelle retentit déjà sur le moral des épargnants. Le CAC 40 alignait une septième (oui, une septième !) journée de correction consécutive : on a largement dépassé le stade de la consolidation. Le repli cumulé atteint désormais 12% et le score annuel s’avère désormais négatif de 6,9%, une contre-performance équivalente à celle observée au soir du 15 janvier 2008
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Le pitbull dénommé récession ne lâche pas prise ; sa morsure au niveau du taux de chômage américain (7,2% en décembre) a déchiqueté le fragile matelas de confiance que Wall Street était parvenu à regonfler depuis Noël. Le marché de l’emploi semble victime de perforations multiples et l’air s’en échappe de toutes parts : aucun secteur d’activité n’est épargné. Une myriade d’entreprises américaines se déleste