Si vous aviez bêtement suivi le S&P 500 en 2009, via un ETF classique du type Spyder, vos gains auraient dû dépasser les 60% depuis la mi-mars. Si c’est le cas, vous avez certainement passé un joyeux Noël, entouré de cadeaux par milliers. Car 60% en neuf mois, ça se fête dignement
S&P 500
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L’indice S&P 500 a enregistré un bénéfice total de moins 9% au cours des dix premières années du nouveau millénaire. Et on parle là de l’indice "fort". Le NASDAQ a chuté de 40% pendant ce même laps de temps. Mais les actions ne sont pas exactement synonymes de vitalité économique, évidemment. Et nous savons que le PIB des Etats-Unis a augmenté pendant cette décennie. Alors l’économie américaine n’est peut-être pas en aussi mauvaise posture que la Bourse le laisse supposer
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L’indice phare des actions américaines, le S&P 500, comporte — comme son nom l’indique — cinq cents titres. Son but est d’intégrer les 500 plus grosses capitalisations boursières du pays, afin d’être très représentatif. Comme vous pouvez l’imaginer, avec autant d’entreprises, les choses changent sans arrêt. L’une fait faillite, deux autres fusionneront. Par conséquent, la société Standard & Poor’s qui le calcule se voit souvent dans l’obligation d’apporter des modifications à la composition de l’indice. Lorsque c’est le cas, elle émet un communiqué de presse, informant le public que, une semaine ou dix jours plus tard, telle société remplacera telle autre dans le S&P 500
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La hausse de l’or arrive au moment où la Banque centrale indienne fait ce qu’il faut, nous le dit Dan Denning. Les banques centrales ont besoin de réserves. Et d’un point de vue historique, la seule réserve sur laquelle une banque centrale peut compter, c’est l’or
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L’économie n’a jamais été aussi solide que l’impliquait la hausse des marchés ; quant à la hausse des marchés, elle n’a jamais été aussi fondamentalement valide que le déclarait CNBC. Selon toutes les apparences extérieures l’économie est toujours aussi pourrie, même si la puanteur s’est un peu dissipée. Pourtant, l’indice S&P 500 a augmenté de 60% par rapport à ses niveaux de mars
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Epargne
Les REIT refusent de rejoindre le S&P dans sa marche haussière
par Eric J. Fry 28 octobre 2009Toutes les catégories d’options put ne meurent pas sur le champ de bataille de la finance. Une poignée d’actions et d’indices bien visibles refusent de rejoindre le S&P dans sa marche vers de nouveaux sommets. La plupart des actions financières ont chuté de près de 5% par rapport à leurs plus hauts du 14 octobre. Citigroup et Bank of America ont toutes les deux chuté de plus de 10% depuis cette date. De même, l’Indice Dow Jones REIT US s’est effondré
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Le mois d’octobre va-t-il se montrer fidèle à sa mauvaise réputation ? L’entame du quatrième trimestre — positive en matinée — semblait démentir les avertissements des oiseaux de mauvais augure… mais la suite des évènements allait apporter son lot de déceptions. Le catalyseur du repli accéléré des cours de bourse, ce fut la publication de l’indice ISM manufacturier
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Les émissions les plus spéculatives de la Bourse sont celles qui attirent le plus l’intérêt d’acheteurs enthousiastes. Et plus les signes de spéculation insouciante sont notables, plus la fin du rally est proche. Si l’on se base là-dessus, la fin du rebond actuel est peut-être TRES proche
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J’ai toujours considéré l’investissement comme une accumulation de petits avantages. Vous souhaitez qu’une grande partie de ces avantages vous soient accessibles. En voici donc un auquel beaucoup d’investisseurs ne prêtent pas attention – les parts détenues par les initiés dans leurs sociétés – et il se trouve qu’il a un impact important sur les bénéfices
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Les ordinateurs ont dû mettre en place des correcteurs automatiques de trajectoire lorsque les indices virent au rouge. Un coup de pouce de dernière minute a ainsi permis au CAC 40 de passer de -0,17% à +0,07% au moment du fixing. L’indice clôture ainsi à 3 305 points dans un volume typiquement estival de seulement 2,2 milliards d’euros
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Epargne
De l'art de faire passer un tsunami pour une fontaine d'intérieur japonaise
par Philippe Béchade 8 juillet 2009Les opérateurs font état d’une certaine appréhension à la veille de la publication des trimestriels d’Alcoa. Le leader américain de l’aluminium donnera en effet ce mercredi le traditionnel coup d’envoi de la saison des résultats aux Etats-Unis. Après la divine surprise d’avril, les analystes anticipent cette fois-ci une contraction des résultats des entreprises du S&P 500 au deuxième trimestre
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La Chine importe peut-être des matières premières, mais elle ne les vend pas. L’Allemagne non plus. Ni le Japon, dont l’économie se contracte au taux de 14%. Voilà donc une question pour Abby Joseph Cohen : comment peut-on avoir un rebond mondial alors que les trois plus grands exportateurs de la planète n’exportent pas
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Epargne
Non-conventionnel… M. Bernanke, les marchés vous ont pris au mot !
par Philippe Béchade 9 juin 2009La Bourse de Paris a clôturé en repli de 1,5%. Le CAC 40 s’est enfoncé sous les 3 300 points et revient pratiquement au contact de ses niveaux du 29 mai dernier. Le seuil des 3 277 points a été testé à cinq reprises entre 10h et 16h30 et il n’a pas craqué. Mais la pression baissière restait peu vigoureuse avec moins de 2,5 milliards d’euros échangés sur le CAC 40
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Les investisseurs ont maintenant compris qu’un grand bol de punch était proposé en même temps que la paie mensuelle remise à chaque début de mois à Wall Street. Dans ces conditions — très particulières pour une période de récession –, aucun fait troublant, aucun discours critique ne saurait avoir la moindre conséquence négative sur les indices américains, asiatiques ou européens
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Seule donnée économique dévoilée ce lundi, la balance commerciale de la Zone euro pour le mois de mars est ressortie en excédent de 0,4 milliard d’euros avec le reste du monde, comparé à -2,3 milliards d’euros un an plus tôt. Le solde du mois de février 2009 était de -1 milliard d’euros (contre -2 milliards d’euros en première estimation) : avouez qu’il n’y avait pas matière à enfoncer frénétiquement la touche "achat"… à moins de pressentir que Wall Street allait sortir le grand jeu dès l’ouverture
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Epargne
Après un bon fou rire, voici venir le temps du goudron et des plumes
par Philippe Béchade 13 mai 2009Alors que le CAC 40 se situe 35% au-dessus de ses planchers et alors que le Nasdaq a repris 45% depuis ses plus bas du 21 novembre 2008, la teneur des recommandations a bien changé : "l’année 2009 est redevenue positive, les marchés ont retrouvé le moral, aucun signe de correction en vue… profitez-en pour repasser acheteur, la reprise ne fait que commencer"
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Faut-il acheter plus d’actions en espérant que le rebond se poursuivra ? Faut-il encaisser ses gains, histoire d’avoir quelques munitions de côté ? Si on le forçait à choisir, votre correspondant californien recommanderait la deuxième option. Pas uniquement parce qu’il est congénitalement prudent, mais aussi parce que le récent rebond sur Wall Street prend largement en compte l’arc-en-ciel qui nous distrait des nuages d’orage amoncelés au-dessus de l’économie mondiale
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Un vieil ami, Rick Ackerman, pense que le problème de ce rebond, c’est la capitulation… ou plutôt le manque de capitulation. Il n’y en a pas eu, dit-il. Et on ne peut pas avoir un véritable plancher sans elle. Pas de capitulation, pas de plancher. Et les nouvelles provenant de l’économie vont de mal en pis