Difficile de trouver la semaine dernière des conditions plus difficiles pour travailler sur les marchés financiers ; dans un premier temps, ils ont en effet véhiculé le sentiment de vouloir résister à toutes les mauvaises nouvelles macro-économiques
Société Générale
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Il est toujours tentant de réinterpréter les mouvements de cours a posteriori — et de leur trouver une explication unilatérale. Mais laissez-moi vous montrer comment les choses se présentaient alors au point de vue technique, car le marché préparait un rebond avant même l’annonce de Warren Buffett
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Je ne crois pas qu’il faille s’attendre au pire. Il faudrait pour ce faire que les Etats-Unis se montrent impuissants à sortir de la crise. Mais dans ce cas, la consommation intérieure américaine ralentirait, et la Chine, qui exporte 60% de sa production vers les Etats-Unis, serait bien grippée. Mais je n’y crois pas (encore…) : les USA ont des leviers et des atouts importants
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Epargne
Un pétrin aussi impénétrable que la défense des "Giants" !
par Philippe Béchade 5 février 2008Pourquoi les beaux esprits qui raillaient les fidèles de la relique barbare se fendraient-ils d’un aussi précieux conseil aujourd’hui ? La FED a abaissé de 225 points ses taux directeurs depuis le 16 août dernier, faisant bondir l’once d’or de 40% dans l’intervalle. L’or est donc passé d’un plancher de 640 $ de fin mai à la mi-août jusque vers un zénith de 935 $ le 1er février. Oh, nous sommes bien convaincus qu’en achetant des ETF (ou trackers) adossés au métal jaune, vous gagnerez bel et bien de l’argent d’ici fin 2008. Mais pour engranger des profits estampillés 24 carats, il vaudrait mieux ne pas vous précipiter sur le compartiment aurifère
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Sur les marchés, le yo-yo continue… dans un environnement économique de plus en plus incertain. Difficile de dire, à ce stade, si le débouclage des 50 milliards de positions Société Générale entre le 21 et le 23 janvier a pesé profondément sur les cours. Une chose est sûre cependant : cet "accident industriel" ne doit rien au hasard. Exactement comme dans le cas de la Barings, il s’inscrit dans un contexte de marché baissier, avec une volatilité accrue, qui opère un ménage brutal dans les positions les plus spéculatives. C’est pourquoi il faut aller chercher nos explications plus loin
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Epargne
Yahoo ! Une rafale d’OPA fait claquer la porte de la déprime
par Philippe Béchade 4 février 2008La question cruciale — si l’on en croit les acteurs du marché — n’est plus de savoir si une OPA sera lancée sur la Société Générale… mais quand. Les rumeurs vont bon train concernant une offre survenant avant l’augmentation de capital de 5,5 milliard d’euros annoncée le 24 janvier dernier. Sur l’ensemble de la semaine, avec ses 19% de hausse et ses 75 millions de titres échangés, la Société Générale fut de très loin le principal contributeur à la hausse du CAC 40
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Rarement une affaire politique ou financière aura inspiré autant de commentaires sur les forums boursiers que les déboires financiers de la Société Générale (SG). On peut y lire beaucoup de stupidités et de "posts" malveillants du type "fermez vos comptes à la SG". Aucune des personnes de mon entourage proche ou plus lointain n’envisage rien de tel et je m’empresserais de les en dissuader. Mais on trouve également des contributions fort bien documentées, émanant de véritables spécialistes du front- et du middle-office qui démontrent que la thèse de l’homme seul, du trader terroriste est difficile à accepter telle quelle
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S’il avait été à Davos, Clinton aurait peut-être pu donner à la réunion un peu de la magie des jours anciens. Chaque année, les grands de ce monde se réunissent pour se dire comment rendre le monde meilleur. La plupart se contentent de radoter d’une manière qui était naïve au début de leur carrière, avant de s’aigrir et devenir du défaitisme durant leur âge mûr, pour finalement se muer en stupidité. Certains pensent probablement encore pouvoir améliorer les choses. Quelques-uns y réussissent probablement
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Si les scénaristes d’Hollywood (toujours en grève) avaient écrit le scénario de la semaine qui vient de s’écouler… et si des opérateurs expérimentés — des "vieux de la vieille" — avaient découvert le fruit de leur imagination fertile dans leur quotidien financier, à la rubrique "le thriller de l’été", ils l’auraient jugé trop chargé en coups de théâtre, trop excessif pour être crédible… et bourré d’invraisemblances impossibles à prendre au sérieux
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Les superlatifs font effectivement défaut pour caractériser le montant de la perte abyssale (4,9 milliards d’euros) subie par la Société Générale sur des opérations de marché qui ont mal tourné avec la récente chute des indices boursiers. Il s’agirait de la conséquence de prises de positions frauduleuses et dissimulées par un trader d’une trentaine d’années — du nom de Jérôme Kerviel — "agissant seul" mais ayant "une connaissance aussi intime que perverse des méthodes de contrôle", selon l’expression employée par le directeur général et numéro deux du groupe, Philippe Citerne
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Comment les ordinateurs de la Fed sont-ils parvenus à modéliser un impact neutre de l’inflation importée sur le panier de la ménagère, ou encore la non-répercussion du doublement du prix du baril en 10 mois sur les coûts de production des entreprises américaines ? Mystère. Comment Ben Bernanke espérait-il faire avaler cela à Wall Street ? Peut-être en calculant que les Américains vont faire de substantielles économies sur le prix des logements et les loyers si la décrue actuelle se perpétue en 2008