Financiarisation et dérégulation, les mamelles de ceux qui nous gouvernent – et aujourd’hui, elles se transforment désormais en foyer de crise.
secteur financier
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Epargne
Secteur financier et marchés boursiers : à quand la gueule de bois ?
par Bill Bonner 5 juin 2014Partout dans le monde, les actions se portent bien. Même les valeurs russes grimpent en flèche. Pourquoi ? Peut-être que le fait que le niveau de dette dans le monde atteint des méga-sommets a quelque chose à y voir…
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Epargne
Le plus gros marché haussier de tous les temps est-il terminé ?
par Bill Bonner 31 janvier 2014Au printemps 1982, nous étions collé à notre écran de télévision. Non pour voir des rediffusions de M*A*S*H, mais pour une vraie guerre en direct. Le général Galtieri était d’avis que les Argentins avaient besoin d’un peu d’activité patriotique pour se distraire…
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Inflation et récession
De la bulle de l’immobilier au budget de la Défense US
par Bill Bonner 1 février 2012▪ Nous avons parcouru pas mal de chemin, ces derniers mois. Faisons un petit récapitulatif. Premièrement : il était clair dès le départ qu’il y avait une bulle dans la finance…
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Les Etats-Unis ont désormais un taux de chômage supérieur à celui de la Russie… de la Grande-Bretagne… de l’Allemagne… ou du Japon. En termes de chômage, les Etats-Unis font partie des meilleurs au monde. Pourquoi donc ? Les économistes n’arrivent pas à comprendre. Selon l’économiste de Harvard Lawrence Katz, c’est "authentiquement déroutant"
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Si on avait eu affaire à une récession normale, on aurait vu une hausse considérable de l’emploi. Au lieu de ça, 8,2 millions d’emplois ont disparu aux Etats-Unis. Pas un seul n’a été récupéré. On n’avait jamais vu ça depuis la démobilisation des troupes après la Seconde Guerre mondiale. On aurait dû également voir des signes d’inflation. Lorsque les gens retournent au travail, ils recommencent aussi à dépenser. Ce qui met sous pression l’offre, diminuée par la récession, et mène à des hausses de prix. Au lieu de ça, nous assistons aux prix les plus faibles depuis que Lyndon Johnson était à la Maison Blanche et les Beatles à la télévision
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Une reprise sans volume : pas bon, ça. Mais les plus perspicaces d’entre vous me feront remarquer que les volumes se sont nettement repris au cours du mois de septembre sur le S&P 500. Mais la remontée des échanges repose sur une poignée de titres, comme le relève William Hester, analyste auprès des fonds de placement Hussman. Et des titres bien connus de nos services :Fannie Mae, Freddie Mac, Citigroup, AIG et Bank of America, pour ne citer que les plus illustres –ainsi que les plus pourris, mais je ne souhaite pas gâcher l’ambiance
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La version plus douce, plus gentille du capitalisme américain qui est devenue à la mode depuis la crise du crédit de l’année dernière n’est ni douce ni gentille… du moins pas avec les capitalistes. Le "nouveau capitalisme" punit la majorité prudente pour les péchés de la minorité imprudente. Au lieu de faire expier leurs péchés aux membres de la minorité imprudente en leur confisquant la fortune, le statut et l’emploi qu’ils méritent de perdre, la majorité prudente doit expier pour eux en supportant le fardeau de plus en plus lourd de la régulation et de la taxation. Mais est ce que les coupables ne vont pas aussi devoir faire face à l’augmentation de la régulation et de la taxation ?
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Un ami a commis l’erreur de nous demander ce qu’attendre de l’économie. Nous avons dit qu’elle baisserait. "Vous voulez dire que vous attendez une reprise en ‘W’ ?" a-t-il demandé, "une récession à double creux ?" "Non… nous n’attendons pas de reprise du tout. C’est un ‘V’ sans le deuxième trait"… Bien entendu, nous exagérons. Mais pas beaucoup. Nous ne pensons pas que l’économie de l’Ere de Bulle puisse être ressuscitée un jour. Elle ne se remettra jamais, parce qu’elle est morte
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Cette semaine marque le premier anniversaire de la faillite de Lehman. Les médias luttent pour dire quelque chose de sensé à ce propos. A la Chronique Agora, nous ne tenteront même pas d’y parvenir. Nous nous satisferons de quelques remarques sarcastiques. Ce qui y a de remarquable dans le monde un an après la chute Lehman, c’est que si peu semble avoir changé. Même les journaux s’en sont aperçu
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Les éléphants — les mastodontes de la finance — sont certes moins nombreux qu’il y a un an […] Le stress test du cornac Tim Geithner avait pour but d’embellir la vitrine du magasin d’éléphants. Les survivants sont devenus encore plus gros au cours des 10 derniers mois, pour ne pas dire plus obèses… Mais cet adjectif concerne surtout les bonus des traders
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Epargne
Internet : la bouée de sauvetage d'une économie — et d'un moral — en détresse ! (1)
par fredericlaurent 19 août 2009Vous lisez les journaux et vous voyez partout en première page que le marché automobile se reprend. Eh bien non. Il s’agit uniquement d’un répit dont nos constructeurs profitent grâce à la prime à la casse. Tant mieux. Mais que l’on ne s’y trompe pas, c’est temporaire, et loin d’être brillant
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En seulement 10 ans, le pourcentage de PIB britannique généré par le secteur financier a quasiment doublé — passant de 5,5% en 1996 à 10,8% une décennie plus tard. Mais à présent, le secteur tout entier rétrécit… tout comme les primes… les salaires… et les notes de frais. Et dans la mesure où la Grande-Bretagne s’appuyait lourdement sur les as de la finance et leur argent… le pays tout entier semble sombrer dans la morosité
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Reykjavik-sur-Tamise : voilà le nouveau surnom de Londres. Terminées les heures flamboyantes de la City, le modèle économique du Royaume-Uni fondé sur la finance est mort. "Aujourd’hui, on évoque un retour aux années 30 et une faillite du Royaume-Uni", note The Observer. Les mesures du gouvernement, renflouage des banques ou baisse de la TVA n’ont pas eu l’effet escompté
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L’euro a fortement progressé face au dollar : la monnaie unique s’est ainsi hissée au-dessus de la barre de 1,435 $ pour la première fois depuis fin septembre. Quant au pétrole, il a replongé mercredi soir de 7% en clôture, à 40,3 $ le baril. Les stocks américains de pétrole brut ont symboliquement progressé de 525 000 barils […] Cette rechute est d’autant plus paradoxale que les pays de l’OPEP ont décidé de frapper fort
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C’est tout juste si les gens ne vous crachent pas dessus dans la rue. Ils vous rendent responsable de leurs pertes… ils vous accusent d’avoir kidnappé leur retraite… d’avoir ruiné l’économie du monde entier. Vous étiez un héros, voilà que vous êtes un minable. Les marchés continuent de chuter. L’inflation des prix à la consommation américaine a connu cette semaine la plus grande baisse de son histoire
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Que doit faire un investisseur en ce début d’Ere de la Prudence ? Vendez le risque ; achetez la prudence. Vendez le complexe ; achetez le simple. Vendez les bénéficiaires des dépenses discrétionnaires ; achetez les bénéficiaires des dépenses nécessaires. Tenant compte de ces principes, j’aimerais vous suggérer quelques "positions couplées" potentielles. Ce ne sont que quelques idées générales — qui pourraient tout aussi bien venir d’un collègue que du chauffeur de taxi
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Décidément, le mois d’août est en passe de devenir un mois maudit pour les marchés boursiers. En 2007, la crise des subprime avait éclaté durant la première quinzaine d’août ; cette année, elle refait surface depuis quelques jours après un rebond de plusieurs semaines qui avait commencé à rassurer tout le monde