En début d’année, je parlais à mes lecteurs des banques américaines qui faisaient, ou allaient faire, faillite. J’avais avancé le chiffre de 150 faillites d’ici la fin de la crise. J’avais alors reçu de nombreux courriers de lecteurs relevant ma position, jugée trop pessimiste quant au sort de la finance mondiale. Mais les choses se sont accélérées cette année. Et avec les trois nouvelles faillites annoncées ces derniers jours, nous en sommes à 98 faillites pour 2009
secteur bancaire
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Ca y est : l’or a de nouveau franchi la barre des 1 000 $ l’once — il a même battu son record en dépassant les 1 050 $. Déception : l’or est moins beau en euro, monnaie dans laquelle il n’a pas retrouvé son cours de février dernier. Mais patience, le rattrapage se fera d’ici la fin de l’année
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Tout d’abord parce que la plupart des journalistes présents sur place n’avaient pas l’intension de consacrer plus de quelques paragraphes à l’événement — la ville-hôte présentant bien davantage d’attraits que Pittsburgh où le G20 s’était réuni 15 jours auparavant. En second lieu parce que Nouriel Roubini avait promis de dévoiler ses dernières réflexions concernant la santé de l’économie mondiale
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Les zombies ont un effet déprimant un peu partout. Les marchés boursiers hésitent. Le pétrole ne fait guère mieux, toujours sous les 70 $. Quant à l’or, il continue de tenir les 1 000 $. Le seuil des 1 000 $ était autrefois un plafond pour le prix de l’or. A présent, il semble plutôt être un plancher
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Le CAC 40 à 4 000 points, le Dow Jones à 10 000 avant la fin de la semaine… Voilà le genre de scénario auquel les investisseurs se sont repris à croire à l’issue de l’ébouriffante séance de lundi. Mauvaise nouvelle pour ceux qui espéraient voir s’inscrire de tels scores au soir du 31 décembre 2009 ; les trois derniers mois de l’année pourraient se révéler peu palpitants s’il s’avère que tout est joué d’ici la Saint-Léger… c’est-à-dire ce vendredi 2 octobre
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Les grandes entreprises ont vendu de nouvelles émissions de dettes pour la somme record de 926 milliards de dollars au cours des huit premiers mois de cette année. Et pourtant… et pourtant… les financements restent difficiles à obtenir pour ceux qui n’ont pas engagé de banquier d’investissement. M. et Mme Tout le Monde ne peuvent pas obtenir de financement si facilement
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Non seulement l’économie se remet… mais elle est encore plus en forme qu’avant ! HSBC, est désormais estimée à 186 milliards de dollars, selon les marchés boursiers. La Chinoise ICBC est sur ses talons, avec une capitalisation boursière de 178 milliards de dollars. Mais nous passerons sur un petit détail gênant : le fait que les banques ont perdu de l’argent ce dernier trimestre
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Les stimulants monétaires et économiques sont une escroquerie — des deux côtés de l’Atlantique. En Europe, les banques ont monté une jolie petite affaire — presque aussi intéressante qu’aux Etats-Unis. Elles empruntent de l’argent à la Banque centrale européenne puis le re-prêtent au gouvernement. Et la BCE prête de l’argent à taux bas aux banques — espérant encourager les prêts à la consommation et aux entreprises
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Les ordinateurs ont dû mettre en place des correcteurs automatiques de trajectoire lorsque les indices virent au rouge. Un coup de pouce de dernière minute a ainsi permis au CAC 40 de passer de -0,17% à +0,07% au moment du fixing. L’indice clôture ainsi à 3 305 points dans un volume typiquement estival de seulement 2,2 milliards d’euros
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Après avoir vécu la plus grosse claque administrée au système depuis la Grande Dépression, les services financiers semblent avoir repris leur place aux commandes. Votre chroniqueur demeure un peu sceptique ici, car même si nous supposons que c’est le cas et que Goldman Sachs et autre JP Morgan montrent le chemin, est-ce vraiment une raison de se réjouir
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Les banquiers se sont vraiment rachetés rapidement. Il y a quelques mois à peine, nous nous moquions d’eux […] Et voilà qu’ils sont à nouveau des génies. Ils peuvent le prouver, en plus… il suffit de regarder leurs bulletins de paie ! Et oubliez la possibilité de voir ces nigauds retomber dans les mêmes erreurs. Ils ont toute la confiance — et tout le crédit — des Etats-Unis d’Amérique
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Epargne
De Goldman Sachs à JP Morgan, les banques ne vont pas si bien
par Bill Bonner 21 juillet 2009Goldman Sachs a gagné tant d’argent qu’elle a pu mettre de côté plus de 11 milliards de dollars à ce jour cette année en rémunération pour ses dirigeants — soit près de la moitié de ses revenus, selon The Economist. Dans le même temps, les actionnaires ont reçu 4,4 milliards de dollars, à peine le tiers. On parle là, au passage, de la société qui a frôlé la mort avec le reste de Wall Street il y a environ six mois
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Deux titres dans la presse, tous deux frauduleux : "L’économie chinoise rebondit", titrait l’International Herald Tribune. "Les profits de JP Morgan grimpent en flèche en dépit du retournement, titre un autre. Mais à la Chronique Agora, c’est plus fort que nous. Si nous voyons une médaille, nous cherchons son revers. Nous voyons des ordures… nous cherchons le rat
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Les prêts subprime étaient les prêts hypothécaires les plus risqués. Les prêts prime, en revanche, étaient accordés aux emprunteurs qui avaient un apport personnel substantiel et présentaient un bon passif en matière de crédit. Les emprunteurs subprime ont été les premiers à chuter… mais ce ne seront pas les derniers. D’autres marchés hypothécaires commencent seulement à montrer des signes de faiblesse
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Le consommateur se retrouve à court de temps, d’argent et de crédit. Il n’a pas d’autre choix que de réduire ses dépenses. Les taux d’épargne grimpent rapidement — de zéro à 5% environ du crédit disponible. Naturellement, les entreprises ont du mal à faire des ventes. Les revenus s’effondrent… les dividendes boursiers baissent radicalement
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Nous éviterons d’afficher trop ouvertement de notre satisfaction de voir nos récentes prédictions confirmées au-delà de nos espérances. Cependant, une série de coïncidences troublantes recoupe les arguments que nous avions martelés dès la fin mai en apprenant qu’une dizaine de très grandes banques américaines sollicitaient l’autorisation de rembourser par anticipation (alors que personne ne leur demandait) les sommes qu’elles avaient empruntées au TARP l’automne ou l’hiver dernier
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Rien n’est plus riche d’enseignement qu’une réponse à une question qu’on n’a pas posée ou qu’une initiative prise dans l’urgence alors qu’elle n’a pas été sollicitée. Le remboursement anticipé des sommes empruntées au TARP par les banques américaines appartient à cette seconde catégorie. La banque Goldman Sachs devrait être la prochaine à faire un chèque, suivie de près par Morgan Stanley et American Express. Ce sera ensuite au tour de JP Morgan Chase — et ce sera du lourd… puisque 25 milliards de dollars avaient été puisés dans le TARP
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Il est évident que l’argent coule à flot depuis quelques mois. Les banques centrales et les gouvernements inondent les marchés de liquidités. Des centaines de milliards de dollars sont passés des mains des contribuables américains aux mains des banques en difficulté… et les marchés apprécient. Bien que bizarrement le crédit interbancaire ne soit toujours pas reparti. Les entreprises, les banques ont toujours autant de mal à se financer