Nul n’ignore que la Russie est le plus grand pays du monde. Elle représente 11,3% des terres émergées, soit le Canada et les Etats-Unis réunis, ou encore l’équivalent de 25 fois la France ! Pas étonnant, de ce fait, que la Russie détienne l’un des plus importants réservoirs de matières premières au monde : numéro un mondial en gaz naturel, nickel et diamants, numéro deux en pétrole et titane, numéro trois en or, uranium et charbon
Russie
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En 1971, Nixon annonça que les Etats-Unis n’honoreraient plus leurs obligations étrangères sur leur or — suite à l’insistance de Charles de Gaulle pour échanger ses dollars contre le métal jaune dans les années 60. Depuis, le monde fonctionne avec l’étalon-dollar. Les gouvernements étrangers ont empilé des dollars, plutôt que de l’or, en faisant confiance au Trésor US pour s’assurer que leurs dollars ne perdraient pas trop de valeur. Hélas, c’est exactement ce que le dollar a fait. Il est passé de 1 $ environ à cinq cents au cours du 20ème siècle. Mais la chute a été relativement graduelle… et d’autres devises ont chuté avec lui – plus ou moins.
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Selon l’Agence internationale de l’énergie, la production de gaz naturel de Gazprom déclinera rapidement jusqu’en 2020 — et ses prévisions sont généralement optimistes. Les dirigeants de Gazprom savent que leur production est trop dépendante de quelques grands gisements, si bien qu’ils ont beaucoup accéléré leur activité de forage entre 2001 et 2006
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Quel que soit l’opinion de l’Ouest sur votre président, Poutine est un héros là où ça compte — dans son propre pays. Il est si populaire et si puissant que le magazine TIME l’a nommé "Homme de l’Année". La devise est forte, la bourse est en hausse et Poutine veut que le boom continue
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Le génie de Reagan et de Thatcher a été de permettre au capitalisme de faire plus ou moins ses preuves. Arthur Laffer en a gribouillé les principes de base sur une serviette en papier : si les gens gardent une plus grande quantité de ce qu’ils gagnent… et ils gagneront plus. Baisser les taux d’imposition marginaux augmentera les recettes fiscales, prédit-il. Ronald Reagan simplifia les choses : que le gouvernement laisse le champ libre, et tout le reste s’arrangera. Résultat : un boom comme le monde n’en avait encore jamais vu
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Depuis jeudi dernier, nous ne cessons de mettre en avant cette remontée des cours du pétrole entamée il y a 10 jours à partir du fameux plancher moyen terme de 86,5 $. Vous en connaissez tous la cause : l’arrêt des livraisons de brut par Caracas au groupe Exxon-Mobil, coupable d’avoir obtenu le gel de 12 milliards d’euros d’actifs vénézuéliens déposés aux Etats-Unis pour obtenir une série d’indemnisations. Cependant, le franchissement des 96 $ survenu ce mardi implique la concordance de facteurs haussiers que nous n’avions que partiellement expliqués dans notre Chronique d’hier avec l’allusion au rôle grandissant de la Russie dans la géopolitique du pétrole
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Puisque les marchés américains étaient clos ce lundi pour cause de Présidents’ Day, l’occasion était idéale pour élargir notre réflexion sur les matières premières. Nous allons donc aborder une thématique qui nous est chère, à savoir le basculement pétro-stratégique — qui englobe le gaz — du Proche-Orient (contrôlé de façon de plus en plus chaotique par les Américains depuis 2003) vers la Russie et l’Asie Centrale
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Petite histoire des hallucinations de ces trois dernières décennies
par Bill Bonner 4 février 2008David Fuller a raison. Ce que nous observons en réalité, c’est le déclin des Etats-Unis d’Amérique… de leur devise… de leur base de capitaux… et de leur compétitivité dans l’économie mondiale. Les politiciens peuvent essayer d’ouvrir de nouvelles lignes de crédit à des familles ne parvenant plus à joindre les deux bouts ; ce qu’ils font en fait, c’est leur donner la corde pour se pendre. Le vrai problème, c’est que les salaires américains n’ont pas suivi le rythme de l’inflation ; en d’autres termes, l’Américain moyen n’est plus aussi riche qu’il l’était. Il ne peut que faire semblant d’être riche
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Le rhodium, ce petit métal qui monte, qui monte (2)
par emmanuelgentilhomme 21 décembre 2007L’importance de la Russie sur le marché du rhodium est inversement proportionnelle à sa production. Vous allez voir, c’est relativement simple : l’Afrique du Sud est un pays stable, dans lequel des sociétés écoulent leur production à peu près librement. Comme les mineurs sont privés, et souvent cotés en Bourse, on peut essayer de prévoir leur production. Pour l’instant, elle n’est pas attendue en hausse. Les choses sont très différentes en Russie
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Le rhodium, ce petit métal qui monte, qui monte (1)
par emmanuelgentilhomme 20 décembre 2007Toute la smala des platinoïdes est passée en revue dans le rapport de Johnson Matthey. Le palladium, le plus grand par sa production. Le platine, plus connu et quatre fois plus cher que le précédent. Le petit rhodium, dont la production est de huit à dix fois inférieure à celle de ses cousins. Mais notre rhodium se venge : c’est le plus cher de tous les métaux précieux
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Après les spectaculaires retournements de tendance successifs des séances de mercredi et jeudi, la prudence l’a emporté. Les opérateurs ont limité leurs prises d’initiatives, de peur de voir leurs stratégies prises à contre-pied suite à des coups de théâtre imprévisibles orchestrés par les banques centrales ou provoqués par des chiffres économiques inattendus.
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La douzaine de fonds souverains actuels représente quelque 2 500 milliards de dollars. C’est le double du poids des hedge funds. Le double ! Les hedge funds ont déjà profondément changé le mode de fonctionnement de la planète finance, bouleversant les règles et les habitudes. Les fonds souverains ont une puissance incommensurablement supérieure ; d’ici dix ans, ils pèseront entre 10 000 et 12 000 milliards de dollars.
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Alors que faire lorsqu’on investit en Bourse ? Déjà, faire attention à l’impact du dollar, lorsqu’on sélectionne ses titres, quand il s’agit d’actions ou d’obligations de sociétés américaines, et de sociétés commerçant avec les Etats-Unis ou ayant une part importante de leur chiffre d’affaires ou de leurs achats d’approvisionnement libellés en dollars. Il en est de presque tous les grands groupes de produits de consommation courante, qu’ils soient américains (Gillette, Coca-Cola, Procter&Gamble…) ou mondiaux (Nestlé, L’Oréal…).