La hausse des taux longs va finir par gêner la Parasitocratie. L’ultime plan de relance sera – comme toujours – le développement de l’armement, et plus précisément le nucléaire.
relance
- DetteSimone Wapler
Quoi de mieux qu’une bonne petite guerre comme plan de relance ?
par Simone Wapler 13 avril 2017A la prochaine crise financière, la Parasitocratie n’hésitera pas à déclencher une guerre si cela lui permet de masquer ses échecs…
- Epargne
La déflation a pris fin au Japon : est-ce vraiment une bonne chose ?
par Bill Bonner 3 juillet 2014Vous vous rappelerez peut-être, cher lecteur, que M. Abe est arrivé à son poste avec un programme de réforme. Il avait trois flèches dans son carquois, disait-il. Une pour la politique budgétaire. Une pour la politique monétaire. Une pour d’autres choses qui n’ont jamais été clairement identifiées…
Oh là là… Tim Geithner est de retour. L’ancien secrétaire au Trésor US nous dit que grâce à lui et ses collègues prestidigitateurs, les Etats-Unis ont pu “empêcher une nouvelle Grande dépression”…
Peu de gens le comprennent, mais les politiques d’assouplissement quantitatif et de taux bas n’engendrent pas de reprise. Elles n’apportent pas de prospérité. Elles engendrent la pauvreté. Elles suppriment… oppriment… et dépriment une réelle reprise…
Les pertes ne deviennent pas des gains juste parce que les gens essaient de rentrer dans leurs frais. Les habitants des régions de New York et du New Jersey qui ont été affectés par la tempête devront dorénavant dépenser environ 40 milliards de dollars juste pour revenir à leur point de départ. Frédéric Bastiat a traité le sujet il y a plus d’un siècle et demi.
- Epargne
Pour sortir de la crise économique, il faut une vraie relance
par Bill Bonner 29 octobre 2012Nous sommes passé à la télévision la semaine dernière. La chaîne CNBC nous avait invité dans leurs studios parisiens. Nous étions seul dans une pièce, équipé d’une oreillette, un écran de télévision devant nous. Nous nous sommes demandé ce qu’ils voulaient nous demander. Une fois la question posée, nous sommes resté perplexe. Nous n’étions pas préparé à une telle quantité de suppositions floues dans une seule interrogation…
- Indices, marches actions, strategies
Shanghai Composite : la Chine au coeur des enjeux de ces prochains mois
par sebastienduhamel 17 juillet 2012▪ Le taux de croissance de l’empire du Milieu pour le second trimestre 2012 a été publié vendredi dernier. Il s’inscrit en progression de 7,6%, proche des attentes des analystes. C’est certes un léger ralentissement, mais cela ferait bien sûr pâlir d’envie n’importe quel pays européen.
- Inflation, dettes et récession
La rémunération des PDG US menace la relance de l’économie
par Bill Bonner 19 décembre 2011▪ Que voyons-nous là ? Christine Lagarde, chef du FMI, a déclaré la semaine dernière que les pays du monde devaient travailler de concert pour éviter une dépression semblable à celle…
- Epargne
Zéro pointé pour l'emploi US… et pour les mesures de relance d'Obama
par Bill Bonner 8 septembre 2011▪ Pauvre M. Obama. On l’appelle le “Président Zéro”. Pourquoi ? Parce que le mois d’août a produit zéro nouvel emploi aux Etats-Unis.
- Inflation, dettes et récession
Toutes les actions de relance de la Fed échoueront à faire repartir la croissance
par Bill Bonner 1 septembre 2011▪ Le rôle des marchés, c’est de ridiculiser les analystes boursiers. Par conséquent, si l’on veut donner des prévisions astucieuses, il faut faire preuve de prudence. Il ne faut pas être trop précis dans ses prédictions. On peut dire quelle direction les prix vont prendre. Ou quand. Mais pas les deux.
"La relance américaine a dépouillé nos petits-enfants", écrit Darrell Issa, membre du Congrès US, dans le Financial Times. Nous sommes surpris. Nous ne pensions pas que quiconque, au Congrès US — à part Ron Paul — avait la moindre idée de ce qui se passe. M. Issa semble être une autre exception
"La reprise économique a été favorisée en grande partie par les dépenses des personnes les plus aisées. A présent, même les riches semblent se serrer la ceinture". "A la fin de l’année dernière, les ménages aux revenus les plus élevés ont commencé à dépenser avec plus de confiance, tandis que d’autres consommateurs restaient sur la réserve. Mais leur confiance a reflué depuis, selon les rapports sur les ventes de détail et certaines analyses économiques"
"Augmentations d’impôts. Réduction des dépenses". Voilà le nouveau slogan européen. L’OCDE le suggère. Le FMI l’exige. Les politiciens le promettent. Mercredi, l’Italie a par exemple annoncé une réduction des dépenses à hauteur de 30 milliards de dollars
- Epargne
La magie des nouvelles technologies… et de la croissance à l'américaine
par Bill Bonner 7 avril 2010Larry Summers, conseiller économique à la Maison Blanche, jubile. Il a vu les derniers chiffres de l’emploi vendredi. Ils content l’histoire d’une économie que M. Summers pense voir décoller vers la stratosphère, avec 162 000 nouveaux emplois créés en mars. Alléluia… toutes ces interventions des autorités portent enfin leurs fruits ! Heureusement que Summers était aux commandes. Si ça n’avait pas été le cas… eh bien, l’économie aurait dû se débrouiller seule… ici sur la planète Terre… tout comme elle l’a fait pendant des siècles avant que les autorités n’en prennent le contrôle durant la Grande Dépression (ou peu après)
La relance offerte par les dépenses gouvernementales est bidon. Mais elle semble bien réelle aux masses. Si on la fait disparaître, les conséquences économiques apparaîtront bien réelles elles aussi. La "destruction créatrice" du marché pourra enfin s’exprimer. Les entreprises qui devraient faire faillite feront faillite. Les spéculateurs qui devraient perdre de l’argent perdront de l’argent. Ça va saigner, en d’autres termes
La politique monétaire ne sert à rien (les banques ne prêtent pas ; les consommateurs ne veulent pas emprunter). Et la politique budgétaire, bien qu’apparemment plus efficace, détruit la richesse, elle ne l’augmente pas. Plus le gouvernement augmente les dépenses, pour compenser la correction, plus l’économie en devient dépendante. Cela revient à soigner un alcoolique en lui donnant de l’héroïne. Otez les dépenses gouvernementales — comme le Japon l’a tenté — et l’économie sombre dans une dépression plus profonde. Non seulement ça, mais le déficit budgétaire se creuse
Nous rappelons aux lecteurs qu’en dépit des gros titres, les Etats-Unis et une bonne partie du monde vivent une dépression économique. En d’autres termes, ils sont confrontés à une longue période d’ajustement… durant laquelle les erreurs et les illusions de la précédente période de bulle doivent être purgées. Au niveau des ménages, cela implique de réduire les niveaux de dette