Les commentateurs ne parlent que de la dette américaine et de sa limite. Nous n’avons pas lu tous les détails : l’affaire semble mineure. Mais si le Congrès US ne bouge pas son popotin collectif pour passer une nouvelle loi, le gouvernement va devoir fermer boutique — le fameux shutdown…
PIB
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Il ne s’est pas passé grand’chose sur les marchés hier. Alors à quoi allons-nous consacrer ces lignes ? Que pensez-vous de la fin du monde tel que nous le connaissons…
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▪ Le monde actuel semble presqu’identique au monde des années 60 parce qu’il n’y a eu que peu d’innovations importantes depuis. Mais, vous empresserez-vous de répondre, et Internet, alors ? Hélas, la technologie électronique ne semble pas augmenter significativement la production de choses. Internet affecte notre qualité de vie de nombreuses manières, mais pas notre niveau de vie.
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▪ Pas grand-chose à dire en ce moment. Les actions grimpent puis baissent. Les politiciens aussi. Les éditorialistes s’inquiètent parce que la falaise fiscale pourrait causer une récession. Les experts nous disent comment l’éviter. Mais ils sont tous à côté de la plaque.
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▪ « Une crise se prépare pour sûr », écrit The Economist dans le cahier spécial sur la France qui, la semaine dernière, a fait réagir le gouvernement. Les principaux facteurs qui convergent vers une crise économique en France consistent dans le haut niveau de la dette publique, le poids massif de l’Etat, et le manque de flexibilité et de compétitivité du pays. Pourquoi les investisseurs ne voient-ils pas cela venir ?
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Epargne
L’OCDE se risque à des prévisions long terme pour l’économie mondiale
par La rédaction 20 novembre 2012▪ L’OCDE, dans ses prévisions à très long terme, retient un taux de croissance de l’économie mondiale de 3% en moyenne. Mais il y aura des changements majeurs dans la composition du PIB global, notamment concernant la répartition entre les 34 pays de l’OCDE et des huit pays du G20 non-membres de l’OCDE. La Chine et l’Inde verront leur contribution fortement augmenter tandis que celles des Etats-Unis, du Japon et de la Zone euro vont diminuer.
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Le Bureau américain des statistiques du travail affirme que 8,2% de la main-d’oeuvre US est au chômage. C’est assez simple. Mais qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’est-ce que « la main-d’oeuvre » ? Que signifie d’être « au chômage » ? Pensez à tous ces gens qui travaillent pour du liquide… comme ces Latinos qui attendent des emplois journaliers chaque matin dans les stations-service américaines. Sont-ils au chômage ?
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▪ « On dirait que Etats-Unis ont pris le pire », nous a dit un ami français la semaine dernière. Nous avons été pris de court. Tout le monde sait que l’Europe est dans un état de crise permanente. Les Etats-Unis semblent solides en comparaison, non ?
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Inflation et récession
Zone euro : la croissance faiblit… même en Allemagne
par Bill Bonner 28 mai 2012▪ Voilà qui est amusant : des auto-tamponneuses européennes.
Paf ! Crac ! Crunch ! Bam !
Des pare-chocs entamés. Des radiateurs qui fuient. Des pneus à plat. Youpi !
Mais voici la chose la plus excitante de tout ce petit jeu. L’Allemagne et la Grèce jouent à qui sera le plus fort !
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Inflation et récession
Quand la masse monétaire gonfle artificiellement le PIB
par Bill Bonner 11 mai 2012▪ En 1970, les 10% de contribuables californiens les plus riches payaient 28,2% du total de l’impôt sur le revenu à l’état. Qui s’en plaignait ? Ils faisaient leur part du travail. A présent, 78% des impôts sur le revenu californiens proviennent de ces « riches ». Que s’est-il passé, exactement, entre 1970 et 2010 qui ait fait passer tant de richesse et de charges fiscales vers les plus hauts revenus ?
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L’Europe passe de l’austérité à la « croissance »… ce qui signifie en réalité plus de dette. La croissance des Etats-Unis est bidon — avec moins d’emplois aujourd’hui que lorsque la récession de 2008 a commencé.
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Inflation et récession
2012 sera-t-elle l’année d’une correction… pour l’humanité ?
par Bill Bonner 23 décembre 2011En termes astronomiques, l’année est déjà terminée. Nous avons passé le solstice d’hiver. Les jours s’allongent. Mais selon le calendrier grégorien, il nous reste quelques jours en 2011. Nous serons ensuite confrontés à une nouvelle année. De nouveaux défis. De nouvelles crises.
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▪ Nous sommes à l’aéroport Charles de Gaulle, à Paris, en route vers les Etats-Unis. Il n’y a pas grand-chose à dire, de toute façon, cher lecteur. Pas de révélations… pas de buissons ardents… pas de voix descendant des cieux.
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Passé un certain point, la dette devient toxique — pour les ménages aussi bien que pour les nations. Dans ce dernier cas, les professeurs Reinhart et Rogoff mettent le « point de non retour » à 90% du PIB.
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Inflation et récession
Les marchés obligataires, prêts à oublier la Grèce et sa dette ?
par Bill Bonner 4 juillet 2011▪ Les marchés ont grimpé la semaine dernière suite à l’annonce que les électeurs grecs avaient approuvé de nouvelles mesures d’austérité. La crise grecque a donc été résolue… Dominique Strauss-Kahn n’a peut-être pas violé cette femme de chambre, après tout… et les Chinois achètent de l’euro.
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▪ Les obligations deviennent plus chères. L’or, les actions et l’immobilier, eux, perdent du terrain.
Pour l’instant, ce ne sont pas encore des tendances. Il est trop tôt. Ce ne sont que des suppositions — mais elles pourraient se révéler être correctes.
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Prenons un peu de recul et examinons l’ensemble du tableau. En 2007, après avoir passé 60 ans à abuser du crédit, l’économie américaine a craqué. Les taux d’épargne ont grimpé. Les maisons ont été saisies. Les gens se sont débarrassés de leurs cartes de crédit. Wall Street a vacillé… et a failli chuter. Les autorités se sont précipitées pour essayer de mettre fin à la correction. Elles ont lancé quasiment toutes leurs forces dans la bataille contre les "Grands D" — déflation, désendettement, défaut et dépression
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Peu importe quand — dans un, trois, cinq, sept ou dix ans — les marchés émergents battront à plate couture leurs homologues des pays développés. "On a beaucoup écrit sur le sujet des marchés émergents contre les marchés submergés", a noté Joel Bowman, "et à raison. Selon le stratégiste de Goldman Sachs, Timothy Moe, la valeur de marché des actions des marchés émergents va quintupler au cours des deux prochaines décennies, pour atteindre les 80 000 milliards de dollars d’ici 2030. La Chine aura d’ici là pris la place des Etats-Unis sur la première marche du podium, et sera devenu le marché le plus puissant du monde