Le taux de déclin, c’est la vitesse à laquelle la production d’un puits de pétrole baisse après avoir atteint son maximum de production (pic de production). Le taux de déclin moyen "officiel" est de l’ordre de 4% par an, mais cela semble s’avérer un peu trop optimiste. Pour résumer la situation, les techniques utilisées pour produire plus et plus vite ont eu pour conséquence une baisse beaucoup plus rapide que prévue
OPEP
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Selon BP, la consommation de pétrole dans le monde en 2007 était de 85,2 millions de barils par jour et la production annuelle de 81,5 millions de barils par jour — ce qui donne une consommation mondiale annuelle de 31,1 milliards de barils par an. Pour vous donner un ordre de grandeur, cela correspond à une fois et demie les réserves de pétrole d’Exxon
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Merci la Fed. Si le sauvetage de l’économie américaine n’est pas pour rassurer le contribuable, les producteurs de pétrole, eux, poussent un ouf de soulagement, avec un baril qui a dépassé le seuil psychologique des 50 $. Voilà que le brut renfile le costume de valeur refuge, qui lui seyait si bien au printemps dernier. La spéculation effrénée va-t-elle reprendre
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L’ultime semaine de l’année 2008 semble s’être achevée en roue libre si l’on s’en tient aux performances des différents indices boursiers… Pourtant, les marchés ont été confrontés à un enchaînement d’événements tout à fait inédits, carrément hors normes et même parfois nauséabonds (affaire Madoff, affaire Bettencourt…)
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La BCE devrait une nouvelle fois abaisser son principal taux directeur de 50 points, peut-être même de façon plus agressive, c’est-à-dire de 75 points de base. Elle en avait déjà discuté il y a trois semaines mais elle avait rejeté une telle initiative, ce qui avait provoqué une vive déception sur les marchés. Soulignons qu’en dix ans d’existence (eh oui, dix ans déjà !), la BCE n’a jamais été plus loin que 50 points
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Epargne
L'AIE pessimiste sur le pétrole en dépit des manoeuvres de l'OPEP
par La rédaction 19 novembre 2008Selon l’AIE, même avec de très hauts niveaux d’investissement dans le secteur du pétrole, l’estimation la plus encourageante est celle qui dit que l’industrie pétrolière mondiale peut réduire le taux de diminution à un niveau proche des 6%. L’industrie mondiale de l’énergie va donc devoir courir plus vite pour éviter de tomber trop loin derrière les courbes de demandes
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Le point de vue de Rainwater est simple : une demande mondiale de plus en plus importante va faire monter le prix du pétrole sur le long terme. Mais Rainwater n’est pas seul. Les analystes et les experts de l’industrie pétrolière — comme le magnat du pétrole T. Boone Pickens et le président de l’OPEP Chakib Khelil — ont été clairs… le pétrole ne va pas rester bon marché bien longtemps
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Epargne
L'OPEP et la Chine : deux solutions différentes à la crise
par alexandravoinchet 12 novembre 2008Et un de plus. Le week-end dernier s’est encore passé à discuter dans les coulisses du pouvoir politique et économique. A l’OPEP ou au G20, on a studieusement préparé sa copie pour les réunions à venir. Qu’est-il sorti de ces parloirs ? Pas d’annonces tonitruantes ou de branle-bas de combat général mais quelques pistes qui seront peut-être suivies
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Epargne
Baisse des taux d'intérêt : des banques centrales impuissantes face à la crise
par alexandravoinchet 4 novembre 2008Les Etats-Unis sortaient alors doucement de la crise née de l’explosion de la bulle Internet. La confiance est revenue ; les taux ont suivi à la hausse ; les marchés ont repris du poil de la bête ; la satisfaction de s’en être sorti s’est transformée en euphorie ; une nouvelle bulle s’est créée. C’est reparti ! Même le Japon s’y essaie. La banque centrale nipponne a elle aussi baissé ses taux, même si sa marge de manoeuvre est ridicule, pour la première fois en sept ans. Cela n’a malheureusement pas servi à grand-chose
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Epargne
Encore une bourde… mais à 1 000 milliards de dollars, cette fois-ci !
par Philippe Béchade 16 octobre 2008Nouvelle journée catastrophique à Wall Street : les marchés américains alignent tout simplement une dixième séance de baisse sur une série de onze. Les opérateurs avaient le moral dans les chaussettes à la mi-séance mais il subsistait un espoir de rebond. En effet, Ben Bernanke aurait pu prononcer des propos rassurants devant le club économique de New York au sujet d’un futur redressement de la conjoncture en 2009 et de la volonté de la Fed de soutenir l’économie. Au lieu de cela, il a littéralement torpillé le fragile retour de la confiance qui se dessinait depuis ce week-end
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La trajectoire du CAC 40 depuis dix jours s’apparente à une bille d’acier lancée sur le plateau d’un vieux flipper mécanique des années 60, avec des tours à ressort qui font des étincelles, accompagnées de jolis "clings" cristallins, et des embouts caoutchoutés commandés par des tringles désolidarisées de leur axe à force de subir des "fourchettes" à la volée
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Les revenus de l’OPEP représentent plus de 1 100 milliards de dollars par an — c’est un montant supérieur aux recettes fiscales du gouvernement américain. Si l’OPEP épargnait cet argent, dans trois ans elle serait en mesure de racheter quasiment toutes les sociétés composant le Dow Jones — prenant ainsi le contrôle des industries les plus importantes des Etats-Unis
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** Nous anticipions depuis la mi-mai qu’un retour de balancier se préparait, constatant que la remontée du dollar n’empêchait pas le baril de pétrole de battre record sur record. Le mécanisme élémentaire consistant à vendre l’un pour acheter l’autre s’était enrayé… et cela ne pouvait qu’attiser les tensions inflationnistes en Europe puisque notre divine monnaie unique ne nous protégeait plus de rien
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Les journalistes économiques en mal de sensations fortes se sont fait plaisir avec la crise des subprime ces 18 derniers mois… Cependant, il est difficile de faire vibrer le public avec des produits dérivés qui ne se matérialisent à l’écran que sous forme de séries de courbes assorties de signes cabalistiques, lesquels ne parlent qu’aux seuls initiés.
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Cela ne vous aura pas échappé, le brut a dégringolé de 133 $ à un peu plus de 126 $ le baril à New York. Va-t-on enfin pouvoir souffler ? Est-ce la fin de la hausse ? Doit-on se positionner à la baisse sur le brut
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La mondialisation, par exemple, aidait à maintenir les prix bas aux Etats-Unis. Les Américains pouvaient s’emparer de toutes les importations qu’ils voulaient sans se faire taper sur les doigts par l’inflation habituelle des prix à la consommation. C’est-à-dire que — comme un ivrogne qui n’aurait jamais la gueule de bois — ils pouvaient profiter d’un boom inflationniste sans jamais avoir à payer des prix de consommation plus élevés. A présent, on leur a serré la vis… à présent, ils n’ont plus qu’à se calmer
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Le Nymex est de nouveau entre les mains de professionnels et d’entreprises — grosses consommatrices — qui couvrent leurs approvisionnements. Cela ne fait que rendre plus brûlante la question de fond : qu’est-ce qui les pousse à entretenir la spirale haussière — y compris à 127 $ — alors que les signaux de ralentissement économique foisonnent dans les pays occidentaux où la consommation de carburant recule graduellement depuis 2005, le phénomène s’accentuant, pour le plus grand bénéfice de l’environnement, depuis l’hiver dernier ?
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Epargne
Méfiez-vous des entreprises grosses consommatrices d'énergie
par Isabelle Mouilleseaux 10 avril 2008Comme toujours, c’est Alcoa qui a ouvert hier le bal des publications de résultats des entreprises américaines pour le premier trimestre 2008. Et que nous dit Alcoa ?