Fusions, acquisitions et bulles : la Fed n’a fait qu’aggraver les choses
Les marchés font actuellement face à une grande vague de fusions-acquisitions… pour quelles raisons ?
Les marchés font actuellement face à une grande vague de fusions-acquisitions… pour quelles raisons ?
Si les investisseurs particuliers se retrouvent souvent désemparés face à des OPA opportunistes, et surtout durant les périodes de baisse des marchés, ce mécanisme peut toutefois permettre de réaliser des gains considérables.
Les OPA passent et ne se ressemblent pas : la multiplication des opérations de rachat ces derniers temps est-elle une opportunité ou une calamité pour l’investisseur particulier ?
Après un ralentissement fin 2018, les rachats d’actions reprennent et pourraient atteindre de nouveaux records.
▪ Je ne vais pas revenir sur la folle séance de vendredi qui a permis aux marchés actions de s’envoler, ni sur les causes de cette envolée car vous avez…
▪ Intervenant hier en direct sur BFM Business entre 11h35 et 11h45 comme chaque mercredi à la même heure dans Intégrale Bourse, les animateurs de l’émission m’ont presque pris au dépourvu en me questionnant sur la pertinence du rachat de Skype par Microsoft
▪ Nous ne sommes pas très à l’aise en ce moment avec des marchés actions. Ils semblent insensibles à tout élément négatif et refusent de baisser alors que pourtant le…
Initialement prévue à 2,5%, la croissance du PIB a été révisée à 2% l’an prochain. Sachant quand même — soyons justes — que l’objectif pour cette année, à 1,4%, devrait être respecté. Au moins jusqu’à la prochaine révision, en tout cas. Les investisseurs se trouvent peu à peu à court de branches haussières auxquelles se raccrocher. Croissance US ? Non, dommage, ça ne va pas de ce côté-là. Croissance européenne ? Désolé, là non plus. Croissance française ? Nope, pas là non plus. Emploi ? Immobilier ? Résultats trimestriels
La séance de lundi s’est inaugurée par un repli de 2,5% de la bourse de Tokyo, de 2,1% de Hong Kong et de 2,65% à Shanghai. Cela n’a pas empêché les futures dérivés des indices américains d’afficher une surprenante fermeté alors qu’il faisait encore nuit noire à Wall Street. Ils n’ont ensuite pas cessé de gagner du terrain au fil des heures, passant en territoire positif dès la fin de la matinée puis grimpant de 0,7% peu avant l’ouverture. Quelqu’un savait-il quelque chose que la foule ignorait ? Allait-on découvrir enfin une excellente statistique de nature à relancer la mécanique haussière ?
Les vents haussiers dominants venus d’Amérique qui ont gonflé la grand’voile du Nikkei. Il a ainsi refranchi le cap des 10 500 points dans l’allégresse générale. Wall Street et les places européennes avaient établi de nouveaux records annuels mercredi soir. Les valeurs japonaises apparaissaient notoirement en retard par rapport à leurs homologues occidentales… elles ont donc entrepris de combler ce handicap
Même si Wall Street était clos ce lundi pour cause de Labor Day, qui ponctue chaque 1er lundi de septembre, c’est bel et bien une entreprise américaine qui entretenu l’élan haussier des places boursières sur le Vieux Continent. Elles ont gagné 1,5% en moyenne dans des volumes étroits. En effet, Kraft Foods se propose de dévorer le numéro un britannique de la confiserie Cadbury pour l’équivalent de 12 milliards d’euros par le biais d’une OPA mixte en cash et en titres
Depuis les années 90, le développement des entreprises par voie de fusions et d’acquisitions est en pleine expansion. Le montant total annuel des transactions concernées volait de record en record. Jusqu’au coup d’arrêt de 2008. 2007 s’était pourtant achevée sur des résultats exceptionnels : le marché des fusions-acquisitions avait représenté 4 170 milliards de dollars. En 2008, ce chiffre a plongé
Les cours se dégonflent et le marché subit une première consolidation. Normale au départ, mais la chute entraîne la chute : l’inquiétude puis la panique se répandent ; la boule de neige prend de la vitesse
Le pétrole a beau être repassé sous le seuil des 140 $, il n’en demeure pas moins un sujet d’inquiétude sur les marchés. Raphaël Garaud se penche sur le cas de l’or noir — et rappelle que l’été est souvent une période agitée, en bourse…
Les journalistes économiques en mal de sensations fortes se sont fait plaisir avec la crise des subprime ces 18 derniers mois… Cependant, il est difficile de faire vibrer le public avec des produits dérivés qui ne se matérialisent à l’écran que sous forme de séries de courbes assorties de signes cabalistiques, lesquels ne parlent qu’aux seuls initiés.
La question cruciale — si l’on en croit les acteurs du marché — n’est plus de savoir si une OPA sera lancée sur la Société Générale… mais quand. Les rumeurs vont bon train concernant une offre survenant avant l’augmentation de capital de 5,5 milliard d’euros annoncée le 24 janvier dernier. Sur l’ensemble de la semaine, avec ses 19% de hausse et ses 75 millions de titres échangés, la Société Générale fut de très loin le principal contributeur à la hausse du CAC 40