Ceux-là mêmes qui pensaient et écrivaient que l’euro était fort avant l’été soulignent maintenant sa faiblesse. Qu’est-ce qui fait qu’une monnaie est "forte" ou "faible" ? Une simple question de perspective. A l’éclatement de la crise financière, il y a un an, la parité eurodollar était de 1,36. Bien entendu, nous savons que l’euro n’a jamais été fort. Nous savons seulement que le dollar a eu une crise de faiblesse historique
matières premières
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Les récents résultats trimestriels du secteur bancaire laissent tous penser que nous sommes toujours au début d’un cycle de perte en ce qui concerne le crédit. Ce que nous avons vu jusqu’à maintenant, c’est l’insolvabilité de ceux qui ont fait jouer l’effet de levier sur leurs bilans personnels ou professionnels pour acheter des valeurs dans le secteur de l’immobilier et des prêts hypothécaires à l’apogée de la bulle
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Les Trente Glorieuses ont été des années de croissance intense en Allemagne et en France. C’est aujourd’hui au tour de l’Inde, de la Chine, du Brésil et de tant d’autres pays d’entrer dans cette extraordinaire période faste. A la base de ce boom : toujours les matières, notamment les matières industrielles et les énergies.
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Un jour, les valeurs financières seront une bonne opportunité d’achat. Mais je préfère rater les premiers 20% de la hausse. Et je préfère acheter des choses dans lesquelles je peux entrevoir au moins un signe de rebond. Alors pourquoi ne pas investir dans des entreprises qui font tourner le monde, et qui sont performantes, plutôt que dans des entreprises qui entraînent le monde à la baisse ?
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Afin que vous puissiez mieux vous représenter ce qui se passe en ce moment sur notre CAC 40, imaginez un mur d’escalade. Les acheteurs essayent de s’accrocher à la paroi de l’indice, regagnant péniblement du terrain pour tenter de sortir du trou dans lequel ils sont tombés. Mais cette paroi est rendue de plus en plus pentue par les vendeurs qui exercent une pression à la baisse. Au final les acheteurs lâchent prise petit à petit, reviennent à leur point de départ, puis glissent encore plus bas épuisés par l’effort fourni
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L’accès à l’eau potable est l’un des points de contentieux les plus vifs entre Israël et la Palestine, à tel point que le processus d’Oslo avait soigneusement évité d’aborder la question. Trouver aujourd’hui une solution à ce problème semble d’autant plus improbable que la région traverse une véritable crise de l’eau. La Palestine, exsangue, se meurt de soif
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Alan Greenspan prédit que le marché immobilier américain va atteindre son plus bas début 2009… ce qui nous garantit que ce ne sera pas le cas. Quelles que soient les vertus dont Greenspan ait pu faire étalage au cours des 19 années qu’il a passées sous le titre de bureaucrate le plus célèbre des Etats-Unis, la clairvoyance n’en a jamais fait partie. En réalité, la médiocrité de ses pouvoirs de prédiction est désormais légendaire
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Aux Etats-Unis, "subprime" est le dernier mot à la mode. Selon l’American dialect society (ADS), c’est le nouveau mot le plus important de l’année. Il a fait son apparition récemment dans le langage courant… et désormais, tout les Américains utilisent le terme "subprime" pour décrire toutes les choses bon marché, usées ou trompeuses, selon l’ADS
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Que s’est-il passé en notre absence ? Pas grand’chose sur les marchés actions, si l’on en juge par le niveau du CAC 40 : il clôturait vendredi à 4 453,62 points, soit une hausse de 0,74% sur la séance. Lorsque j’ai mis le point final à ma Chronique du week-end, le 2 août, l’indice national était à 4 390 points… Sur les marchés matières premières, par contre, ça roule et ça tangue
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La Chine est la prochaine grande puissance mondiale, que nous le voulions ou non. Le XIXe siècle a été le siècle du Royaume-Uni, le XXe siècle celui des Etats-Unis, le XXIe siècle sera celui de la Chine. Oui, ils se disent communistes, mais laissez-moi vous dire qu’ils sont aujourd’hui parmi les meilleurs capitalistes du monde
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La crise a commencé aux Etats-Unis, elle touche maintenant l’Europe, le Japon et je suis prête à parier que les pays émergents n’y échapperont pas. Même s’ils seront peut-être moins fortement touchés… Le découplage pourrait bien être à l’investisseur ce que l’opium de Marx était au peuple
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Dans un renversement complet des tendances récentes du marché, le pétrole a baissé. Le brut est tombé sous la barre des 125 $ cette semaine. Nous ne voulons pas trop nous fier à cette petite sortie des haussiers du pétrole. Mais nous sommes dans un pays libre. Chacun peut faire ce qu’il veut, pour l’instant
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Le monde continue de tourner et les ressources naturelles continuent à être utilisées. En dépit de ce raisonnement élémentaire, les "experts" continuent leur débat sur la diminution ou non des ressources en question. Mais les preuves sont évidentes, du moins pour votre chroniqueur
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Alan Greenspan est de retour en première page. Selon lui, "le risque était lourdement sous-évalué" l’été dernier. Dommage qu’il ait attendu un an pour en parler
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A présent, l’humeur de Wall Street se fait de plus en plus morose… sans aucun signe d’amélioration. Des milliers de licenciements. Un déclin continu des actions.
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Dans les bureaux de la Chronique Agora, notre drapeau d’Alerte au Krach flotte depuis si longtemps qu’il est presque en lambeaux. Nous ne nous donnons même plus la peine de le regarder. Nous savons quoi faire — garder notre argent en liquidités… en or… au Japon… et, ces derniers temps, dans les marchés émergents
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"Quelle est votre solution ?" demandait un lecteur en réponse à nos réflexions de lundi. "A moins qu’il n’y en ait pas ? Si la population mondiale doit imploser, est-ce que ce sera par une famine/déshydratation de masse ? Ou bien allons-nous nous trouver à court de bière, et finir par nous entretuer ? A moins qu’une bombe terroriste ne nous élimine tous d’abord ? La technologie nous sauvera-t-elle ? Tout ça n’est-il pas la survie du plus fort ? La survie du plus fort est-elle ce qui convient à l’humanité ? N’est-ce pas plus une question de ‘chance’ ?… Y a-t-il une solution ou bien restons-nous assis, à regarder le monde tomber en pièces ?" Nous n’avons pas la réponse — mais d’autres réflexions
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Epargne
Tendances et perspectives de la production d'argent dans le monde (2)
par Thomas Chaize 6 juin 2008Si les plus gros pays producteurs sauvent la croissance de la production mondiale d’argent depuis quelques années, les cinq premiers producteurs produisant de plus en plus, leur production compense de moins en moins la baisse de production d’argent des petits pays