Quelques indicateurs économiques — comme la production industrielle, la production manufacturière, les ventes automobiles et la confiance des consommateurs — ont remonté après des plus bas de plusieurs décennies. Mais ces indicateurs sont encore loin, très loin en dessous de sommets de "l’Ere de la Bulle". Pendant ce temps, plusieurs autres indicateurs de la vitalité économique n’indiquent aucune vitalité. Le chômage ne cesse d’augmenter, par exemple, tandis que le crédit à la consommation continue de chuter
: marchés boursiers
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Si vous aviez bêtement suivi le S&P 500 en 2009, via un ETF classique du type Spyder, vos gains auraient dû dépasser les 60% depuis la mi-mars. Si c’est le cas, vous avez certainement passé un joyeux Noël, entouré de cadeaux par milliers. Car 60% en neuf mois, ça se fête dignement
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Depuis que le ralentissement a commencé, il y a deux ans, 7,5 millions d’emplois ont été perdus. Il n’y a aucun signe qu’on les retrouve prochainement. Les sans-emploi ne dépensent pas beaucoup d’argent. Par conséquent, on ne peut s’attendre à une hausse de l’activité économique avant que les gens ne retrouvent un emploi
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Aujourd’hui, j’ai décidé d’aborder les marchés par un tout autre biais pour commencer l’année en douceur et prendre un peu de recul : nous allons nous pencher sur le Baltic Dry index (BDI). Vous le savez désormais, le BDI c’est l’indice des prix du transport maritime des matières sèches. Il a été créé assez récemment, en 1998, par la société britannique Baltic Exchange. C’est une moyenne des prix pratiqués sur 26 routes maritimes dans le monde sur des minerais, des céréales, et des métaux notamment
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Les taux d’intérêt resteront artificiellement bas aussi longtemps que Bernanke peut s’en sortir… ou jusqu’à ce que la dépression prenne fin — selon ce qui arrive en premier. Cela dit, il n’a même pas besoin de lever le petit doigt. Si l’on en juge par les dernières enchères sur la dette à court terme du Trésor américain, les prêteurs ne trouvent rien de mieux à faire avec leur argent que de le donner au gouvernement
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"L’or continue de grimper… nourri par les inquiétudes d’inflation", titre le International Herald Tribune. Quoi de plus normal ? Les Etats-Unis ont ajouté 1 000 milliards de dollars à leur base monétaire sur les 12 derniers mois environ. Le gouvernement fédéral enregistre un déficit de 1 700 milliards cette année. Et voilà Barack Obama avec une idée pour stimuler l’emploi — dépenser plus d’argent
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Des millions de prêts hypothécaires n’ont pas encore été mis à l’oeuvre. Intérêts seuls… Alt-A… prêts commerciaux… et même prêts prime. Tous sont confrontés à des ajustements de taux… et des refinancements… avec des nantissements dont les prix ont perdu 20%-30%-40%. Comment refinancer lorsqu’on a la tête sous l’eau
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La journée d’hier a été d’une platitude absolue, en dépit de statistiques qui avaient de quoi rassurer n’importe quel investisseur quant à la solidité de la reprise. Imaginez : une hausse de 9,6% pour les logements neufs aux Etats-Unis, la plus forte depuis février 2005… tandis que le stock de maisons invendues baissait de 9 000 unités, passant à 271 000 — un niveau qu’on n’avait plus vu depuis mars 1993
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Les investisseurs doivent absolument garder ce fait étrange à l’esprit. Pendant plus de 30 ans, depuis les années 70, le rendement annuel sur les investissements en Bourse atteignait une moyenne de 10%, selon les mesures du S&P 500. La variation, sur n’importe quelle année donnée, oscillait entre -26% et +37%. Alors pendant combien d’années pensez-vous que la Bourse a rapporté 10%
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Selon nous, nous ne vivons pas une récession… mais une dépression. Durant une récession, la formule du marché haussier continue de fonctionner. Il lui faut juste un peu de temps pour se reposer… reprendre son souffle… éliminer les stocks… et reconstruire les réserves de liquidités. Dans une récession, en revanche, cette formule ne marche plus
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Rappelez-vous que le but du plan Paulson était de soulager la pression pesant sur les banques. Cette pression est désormais de retour — elle menace de se propager aux banques commerciales, et nous nous demandons comment elle affectera les gens qui ont de l’argent en banque… et n’accordent que peu de confiance au système financier pour l’instant. Soyons clair sur ce que nous pensons des événements des derniers jours : la Fed et le Trésor américain s’inquiètent de la viabilité du système bancaire
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Les cours se dégonflent et le marché subit une première consolidation. Normale au départ, mais la chute entraîne la chute : l’inquiétude puis la panique se répandent ; la boule de neige prend de la vitesse
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Le pétrole a beau être repassé sous le seuil des 140 $, il n’en demeure pas moins un sujet d’inquiétude sur les marchés. Raphaël Garaud se penche sur le cas de l’or noir — et rappelle que l’été est souvent une période agitée, en bourse…
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Vous avez déjà regardé CNBC ou toute autre chaîne à thème économique et financier ? Heure après heure, des gros titres sinistres défilent sur la bande qui se déroule en bas de l’écran tandis que, heure après heure, des "analystes" mécaniquement optimistes poussent les spectateurs à acheter des actions. Aussi incroyable que cela puisse paraître, M. le Marché fait souvent confiance aux analystes
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Cette semaine, la Fed a agi — baissant une nouvelle fois son taux directeur de 75 points de base, à 2,25%. Facile, le métier de banquier central, non ? Lisez les titres des journaux. S’ils sont négatifs ou inquiétants, baissez les taux. S’ils sont positifs… ou inflationnistes… augmentez-les
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Lorsque nous vous avons laissé hier, nous nous inquiétions de voir tant de gens prédire des temps difficiles pour l’économie américaine. Pour sa part, le marché boursier ne dit rien ; les actions n’ont baissé que légèrement — pas assez pour signaler de sérieux problèmes économiques
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En juillet 2007, la grande majorité des commentaires fondamentaux et mêmes techniques étaient fort optimistes. On parlait d’un "essor de l’économie mondiale sans précédent", alimenté grâce aux pays émergents (Brésil, Russie, Inde, Chine soit les fameux pays BRIC). Pour la cinquième année consécutive, les marchés actions affichaient une progression honorable (+11% pour le CAC 40) et un air d’euphorie digne de 1999/2000 régnait : records historiques des fusions-acquisitions, introductions en Bourse, LBO et autres bonus… On ne le savait évidemment pas encore, mais le marché était alors à son sommet
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Essayons de voir le bon côté des choses ! Qui dit marchés fébriles et ralentissement économique dit faibles valorisations. Et des opportunités peuvent venir justement en sortie de crise, par des rapprochements d’entreprises qui favoriseront le retour à des niveaux de valorisation du marché plus élevés