Après la partie de boules, je ne vais pas vous la jouer dix de der comme à la belote. Chaque semaine apporte maintenant son lot de faillites d’établissements bancaires. Le dernier en date, à l’heure où j’écris ces lignes : Integrity Bank dans l’Etat de Géorgie. Non, ne vous méprenez pas en pensant qu’il s’agit de la première victime de l’invasion russe en Géorgie. Il s’agit de l’Etat américain, et la faillite est bien due à la persistance de la crise de l’immobilier et de la crise des subprime
Lehman Brother’s
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Epargne
Les préfets Medvedev et Poutine échappent à toute sanction !
par Philippe Béchade 4 septembre 2008Il ne suffit pas que les cours de l’or noir se corrigent, même brutalement, pour que tous les problèmes de production et d’exportation s’évanouissent comme par enchantement. Nous venons d’assister à un brusque réajustement technique, pas à un renversement de tendance historique. Nous ajouterons même que le genre de capitulation (des acheteurs) à laquelle nous avons assisté mardi matin (jusque vers 105,5 $) caractérise souvent la fin d’une vague spéculative
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** "Un nouveau jour, une nouvelle plaie", comme dirait le père de votre rédacteur. – Le marché a mangé la poussière cette semaine. L’indice Dow Jones a baissé. Le S&P 500 et le Nasdaq se sont débattus eux aussi. – Que s’est-il passé ? Tout allait pourtant si bien !
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La saison des tempêtes a commencé ; pour le moment, elle a relativement épargné le Golfe du Mexique et les Etats-Unis… mais c’est au-dessus de Wall Street que les nuages arrivent une fois de plus. La rumeur de recapitalisation de Fannie Mae et Freddie Mac est persistante et n’augure rien de bon. En effet, elle aurait pour conséquence directe une dilution très importante pour les actionnaires, la valeur des actions pouvant tomber à des niveaux extrêmement bas, voire quasi nuls d’après certains analystes.
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Plus de monde chaque matin dans le métro, des nuits plus fraîches, nos bureaux qui se re-remplissent peu à peu, avec échanges chaque matin sur le thème du "alors, c’était bien les vacances ?"… Il règne comme un inéluctable parfum de rentrée, en ce moment. Nos banquiers centraux se sont eux aussi remis au travail — et on peut dire qu’ils ont du pain sur la planche (à billets). Ils se sont réunis à Jackson Hole, histoire de discuter un peu de la situation actuelle
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Décidément, le mois d’août est en passe de devenir un mois maudit pour les marchés boursiers. En 2007, la crise des subprime avait éclaté durant la première quinzaine d’août ; cette année, elle refait surface depuis quelques jours après un rebond de plusieurs semaines qui avait commencé à rassurer tout le monde
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Qui a dit que la crise des subprime était finie ?" se demande La Tribune ce matin (paraphrasant ainsi Frédéric Laurent qui nous en dit plus, ci-dessous, sur les subprime et leurs conséquences). Pas nous, en tout cas… et nous avions raison. Regardez un peu qui fait sa réapparition sur le devant de la scène : oh, Lehman Brothers et des rumeurs de pertes spectaculaires au troisième trimestre
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On entend enfin parler des banques asiatiques. Jusqu’à maintenant, les plaintes et les lamentations dues à la crise du crédit ne résonnaient qu’en Europe et en Amérique du Nord. Mais il y a également des banques importantes au Japon. Et ce mardi, trois d’entre elles ont admis posséder un total de 45 milliards de dollars de titres adossés à la dette émis par Fannie Mae et Freddie Mac
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Notre principale interrogation porte aujourd’hui sur les effets collatéraux de l’éclatement de la bulle immobilière en Angleterre et en Espagne. Ces pays sont bien plus proches de nous que les Etats-Unis, et leur système bancaire est directement interconnecté avec celui de la Zone euro : l’inauguration d’un cycle de hausse des taux par la BCE début juillet pourrait avoir des conséquences dévastatrices
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Epargne
L’Islande… ou les inconvénients d’une activité trop volcanique
par Philippe Béchade 11 avril 2008A-t-on tendu un nouveau piège aux vendeurs à découvert hier ? Il leur était difficile de ne pas s’y laisser prendre ! Ils auraient dû se méfier de la trop belle concordance d’éléments techniques et macroéconomiques accréditant le scénario d’un épisode correctif beaucoup plus intense qu’en début de semaine
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Les plus fervents partisans du métal précieux, s’ils se montrent suffisamment patients, pourraient bénéficier d’une belle fenêtre pour réinvestir dans des conditions aussi favorables qu’il y a trois mois, lorsque l’once d’or a rebondi dans la zone des 800 $… mais aussi et surtout battu un record historique face à l’euro, ce qui lui ouvrait un boulevard vers des sommets que nous estimions vertigineux