L’annonce d’une recapitalisation d’ING à hauteur de 10 milliards d’euros par le gouvernement néerlandais semble démontrer que le système bancaire européen n’est pas au bout de ses déconvenues. Par ailleurs, la rumeur de faillite d’une banque régionale allemande (un scénario totalement exclu par Angela Merkel 15 jours auparavant) devrait peser sur le compartiment financier à Francfort au cours des prochaines heures
immobilier US
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Le CAC 40 s’est repositionné au-dessus des 4 030 points après avoir cédé 2% à l’ouverture puis affiché +2,5% à quelques secondes de la clôture… soit près de 200 points de variation en quelques heures. -10% un jour, suivi d’un rebond de 5% le lendemain, de tels écarts ne surprennent personne lorsqu’il s’agit d’un titre quelque peu volatil. En revanche, cela demeure une rareté s’agissant d’un indice aussi considérable que le S&P 500 ou le Nasdaq
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Dans une bonne partie du monde, l’histoire est la même. Les prêteurs prêtent à contre-coeur ; ils hésitent plus par rapport à l’an dernier. Les acheteurs — qui ne peuvent obtenir du crédit facile — peuvent moins acheter. La demande et les prix baissent."On ne saura jamais ce qui va se produire, ou quand — mais les choses se passent toujours de la même manière"
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Alan Greenspan prédit que le marché immobilier américain va atteindre son plus bas début 2009… ce qui nous garantit que ce ne sera pas le cas. Quelles que soient les vertus dont Greenspan ait pu faire étalage au cours des 19 années qu’il a passées sous le titre de bureaucrate le plus célèbre des Etats-Unis, la clairvoyance n’en a jamais fait partie. En réalité, la médiocrité de ses pouvoirs de prédiction est désormais légendaire
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Alan Greenspan est de retour en première page. Selon lui, "le risque était lourdement sous-évalué" l’été dernier. Dommage qu’il ait attendu un an pour en parler
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La semaine dernière, on a vu des fantômes. Nombre d’analystes ont cru voir le spectre des années 30. D’autres auraient pu jurer avoir aperçu l’esprit des années 70. Les marchés ont chuté un peu partout. Les causes de cette punition, si l’on en croit les journaux, sont les mauvaises nouvelles provenant du marché du pétrole. Le baril a terminé la semaine à plus de 140 $
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La grande nouvelle, la semaine dernière, c’est que les ventes au détail ont grimpé le mois dernier aux Etats-Unis — à 1%, le double de ce qu’attendaient les économistes. Quoi ? Comment les consommateurs peuvent-ils continuer à dépenser ? Ils sont censés réduire leur train de vie. Peut-être dépensent-ils leurs chèques de réduction d’impôts
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Alan Greenspan estime à 50% les risques de voir les Etats-Unis entrer en récession… comme s’il s’agissait d’une simple question académique de probabilités. Nous parlons de celles appliquées aux mécanismes du marché et qui sont enseignées par des chercheurs (et chercheuses) de renom aux polytechniciens qui s’apprêtent à faire carrière dans le secteur des produits dérivés. Mieux vaudrait lui demander à combien il estime les chances de voir son pays échapper à un désastre systémique après 18 ans de politique monétaire expansionniste et un encouragement permanent du secteur financier à créer des vecteurs d’addiction à la dette
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Selon Greenspan, cité dans La Tribune, il est trop tôt pour dire si le pire de la crise financière est passé. L’ex-président de la Fed a expliqué que "cela dépendra de la tenue du marché immobilier. Selon lui, les prix des logements vont perdre encore 10% par rapport à leurs niveaux de février, soit un déclin de 25% depuis que le recul s’est amorcé sur fond de crise des crédits à risque, les fameux subprime"
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Selon Bloomberg, les efforts de la Fed pour assouplir le crédit ont porté leurs fruits. Les réajustements de prêts ont été moins problématiques qu’on l’anticipait — parce que ces réajustements sont liés au Libor, qui a été réduit par l’action des banques centrales. Bien entendu, les gens perdent toujours leurs maisons en nombres record — mais ce n’est pas nécessairement à cause des réajustements de prêts
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Il y a une dizaine de jours, les actionnaires de Bear Stearns ont perdu beaucoup d’argent ; paniqués, ils ont accepté de vendre leurs actions 2 $ l’unité. Nous nous sommes demandé comment ces comptables, avocats et traders affûtés avaient pu se tromper à ce point sur la valeur de leurs détentions. Lorsque le marché a fermé, un vendredi, ils avaient encore des milliards. Lorsqu’il a rouvert le lundi suivant, ils n’avaient quasiment plus rien. Comment était-ce possible
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L’une des inconnues, dans ce scénario d’apocalypse, est la performance des marchés de dérivés. Personne ne sait exactement ce qu’il y a dans certains de ces instruments… et personne ne sait comment ils se tiendront durant une crise. Nous savons une chose, ici à la Chronique Agora : ils ne se tiendront pas comme on l’avait prévu. Nous le savons parce que les suppositions sur lesquelles les produits dérivés sont basés sont, essentiellement, des absurdités
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Epargne
L'immobilier commercial américain repose sur des fondations précaires
par Eric J. Fry 11 février 2008Quand le secteur de la finance est florissant, le quartier de Manhattan l’est aussi. Et quand Manhattan est florissant, les loyers des bureaux augmentent. En ce moment, le secteur de la finance n’est pas florissant aux Etats-Unis, au contraire, il coule. Et la seule raison pour laquelle il n’a pas encore complètement sombré, c’est parce que des centaines de milliards de dollars de renflouement venus de l’étranger l’ont maintenu à flots
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Lorsque M. le Marché a recours à la peur, M. le Manipulateur de Marchés a du mal à l’en empêcher. Les investisseurs effrayés ont mis à mal les actions — effaçant plus de 1 000 milliards de dollars de richesse implicite. Les propriétaires pris de panique ont vendu des maisons — soustrayant près de 2 000 milliards de dollars de valeur implicite des actions immobilières. La crise du subprime devrait effacer un demi-millier de milliards supplémentaire. Des milliards ici… des milliards là
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Qu’est-ce que le " Capitalisme Win-Win " ? C’est une très bonne question, merci de l’avoir posée. C’est un système où personne ne perd. On fait une transaction — et il n’y a jamais personne de l’autre côté ! C’est remarquablement idiot en théorie… c’est encore plus crétin en pratique. Mais c’est ce que pensent les gens.
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Ces cinq dernières années, l’Américain moyen a vu sa richesse s’accroître uniquement parce que le prix de sa maison grimpait. A présent, même cela disparaît. Et malheureusement pour lui… et pour l’économie US en général… il a déjà dépensé la richesse qui est en train de disparaître. Chaque année, la valeur "retirée" des maisons par le biais de prêts hypothécaires a grimpé… jusqu’à atteindre un sommet en 2005/2006. Les dépenses de consommation ont grimpé aussi — nourrissant la croissance du PIB des Etats-Unis