C’est la panacée appliquée/envisagée un peu partout dans le monde… mais elle ne fonctionne pas – au contraire. Et pourtant…
HSBC
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EpargneInflation et récessionPhilippe Béchade
Fraude fiscale : « douleur » chez HSBC… mais qu’en pense la Grèce ?
par Philippe Béchade 17 février 2015J’ai failli pleurer (de rire ou de rage, je ne sais pas, peut-être des deux) en découvrant les « sincères excuses » présentées par Stuart Gulliver, le patron britannique du géant bancaire HSBC, en réaction au scandale planétaire baptisé SwissLeaks…
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▪ Difficile de ne pas prendre pitié des banquiers. Cette semaine, l’un d’entre eux s’est senti si fâché et humilié qu’il a donné sa démission — lors d’une audition devant le Sénat US.
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Non seulement l’économie se remet… mais elle est encore plus en forme qu’avant ! HSBC, est désormais estimée à 186 milliards de dollars, selon les marchés boursiers. La Chinoise ICBC est sur ses talons, avec une capitalisation boursière de 178 milliards de dollars. Mais nous passerons sur un petit détail gênant : le fait que les banques ont perdu de l’argent ce dernier trimestre
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L’économie tout entière menace d’être ruinée par la devise fiduciaire — de l’argent créé "en l’échange de rien" provenant des banques centrales […] Neuf pays — un bloc est-européen — se sont rassemblés et sont venus trouver le Conseil de l’Europe pour lui demander de l’aide. Ils ont déclaré avoir besoin de 380 milliards de dollars pour se sortir de cette crise. Angela Merkel, parlant au nom des Français et des Allemands, a dit non
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HSBC ferme toutes ses activités de finance de consommation aux Etats-Unis — environ 600 agences dans le pays. La Californie déclare subir "une avalanche de pertes d’emploi". Partout aux Etats-Unis, les allocations chômage sont à des sommets records. AIG reçoit 30 milliards de dollars de renflouement supplémentaires. Selon le New York Times, l’opération reviendrait à "étayer un château de cartes"
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Le rebond initial de 2,25% à Paris lundi semble n’avoir servi qu’à donner un peu plus d’élan aux valeurs françaises pour mieux rebaisser et casser avec détermination le palier de soutien des 3 000 points (-0,9% à 2 989 points). Les places européennes ont en quelque sorte célébré le premier anniversaire du mini-krach Kerviel par un plongeon des valeurs bancaires
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A la Chronique Agora, nous sommes "autrichiens" dans le sens où nous pensons que Hayek avait raison et que Keynes avait tort. Nous ne pensons pas qu’on peut contrôler le cycle économique… ni améliorer ce que produit le marché libre. Si on nous donnait carte blanche, nous dirions aux autorités de se retirer… et de laisser la "main invisible" du marché libre démêler "l’embrouillamini" actuel
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Comme vous le savez déjà tous, la crise boursière actuelle a démarré il y a quelques mois avec l’explosion aux Etats-Unis du nombre de défauts de paiement sur les crédits subprime. Mais aujourd’hui, après plusieurs mois de purge, comment se porte le secteur bancaire
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"J’attendais qu’il rentre à la maison. Ensuite, j’écoutais la voiture rentrer au garage… et je me tenais à la porte jusqu’à ce qu’il sorte". La grand’mère d’Elizabeth nous expliquait comment étaient les choses durant la Grande dépression. Son mari, courtier, avait perdu quasiment tous ses clients… et peut-être tout son argent. Certains n’ont pas pu le supporter. Ils restèrent assis dans leur voiture, moteur allumé, jusqu’à ce que la Bourse et tous ses soucis disparaissent à tout jamais.
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"Les investisseurs internationaux, en réalisant l’affaiblissement relatif de l’économie américaine, vont sûrement se demander pourquoi ils détiennent le plus gros de leur capital en dollars"… a récemment noté The Economist, "le déclin du dollar s’élève déjà au rang de la plus grosse faillite de l’histoire, celle qui aura liquidé plus de capitaux étrangers que n’importe quel marché émergent". Pour nous Américains, l’analyse peu flatteuse de The Economist peut paraître dure et injuste. Mais le reste du monde se soucie de moins en moins de ce que nous, Américains, ressentons.
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Si les Etats-Unis se dirigeaient vraiment vers une récession, où serait-elle visible en premier ? Dans les ventes de 4×4. Personne n’a besoin d’un char d’assaut. C’est un achat haut-de-gamme, que l’on peut facilement retarder — surtout lorsque le carburant dépasse les 3 $ le gallon. Et qu’est-il arrivé aux ventes de 4×4 ces derniers temps ? "Winnebago Industries, Thor Industries et d’autres fabricants US de véhicules tous-terrains annonceront probablement que les expéditions ont chuté en 2007 pour la première fois en six ans"… déclare un article de l’International Herald Tribune.