A l’occasion de la guerre en Ukraine, un nouveau « rideau de fer » est en train de s’installer. Mais cette fois-ci, l’Occident est du mauvais côté.
G7
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Defaut américainDetteInflation et récession
Le G7, très profitable… pour certains
par Bill Bonner 21 juin 2021Les dirigeants des grandes économies mondiales se sont mis d’accord pour lutter contre les « inégalités ». On peut surtout compter sur eux pour continuer à dépenser… et enrichir les déjà riches.
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Guerre des monnaiesKrach boursier 2020
C’est précisément ce dont l’économie mondiale n’a pas besoin
par Bruno Bertez 25 mars 2020Le dollar joue un rôle central dans l’architecture financière mondiale – même (et surtout) hors des Etats-Unis. Une position sérieusement remise en question actuellement.
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Banques CentralesInflation et récession
Fous de joie… ou fous à lier ?
par Bill Bonner 2 septembre 2019L’argent gratuit a transformé le système financier en marigot infesté de crocodiles : la phase d’assainissement sera difficile.
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DesinformationGuerre Commerciale
Mario Draghi et le mirage de la reprise mondiale
par Bill Bonner 14 juin 2018Les bulles financières ne résisteront pas longtemps à la normalisation monétaire qui commence…
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Epargne
Paris a gagné 28% en 10 semaines : autisme des robots de gestion quantique
par Philippe Béchade 8 novembre 2010Paris a clôturé parfaitement inchangé vendredi à 3 916 points, soit +2,2% sur la semaine écoulée. Il avait renoué en fin d’après-midi avec ses niveaux du 1er janvier malgré un repli initial de 0,2% pour le Dow Jones et le Nasdaq. Le CAC 40 a oscillé sans désemparer entre 3 910 et 3 930 points, hormis deux ou trois brèves incursions vers 3 933/3 936. Cela fait donc un cumul de 17 heures passées au sein d’un corridor d’une vingtaine de points seulement : le contrôle des fluctuations de cours par les logiciels algorithmiques est bluffant
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Tout d’abord parce que la plupart des journalistes présents sur place n’avaient pas l’intension de consacrer plus de quelques paragraphes à l’événement — la ville-hôte présentant bien davantage d’attraits que Pittsburgh où le G20 s’était réuni 15 jours auparavant. En second lieu parce que Nouriel Roubini avait promis de dévoiler ses dernières réflexions concernant la santé de l’économie mondiale
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Après une entrée en récession au troisième trimestre 2008, le Japon connaîtra probablement une dépression en 2009 […] Le salut de l’archipel ne viendra pas d’une quelconque résilience de la Chine. Cette dernière enregistre une chute d’un tiers des investissements directs étrangers (-32,6%) en janvier par rapport à l’an passé alors que les multinationales réduisent considérablement la voilure face à une consommation en panne dans les pays occidentaux
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Epargne
G7 en récession, marchés en dépression : fuir les actions !
par Philippe Béchade 7 novembre 2008La consolidation d’hier de 5% de Wall Street peut avoir été interprétée comme la manifestation du "fait accompli" relatif à l’élection triomphale de Barack Obama ; les investisseurs y ont vu une opportunité de prises de bénéfices après un rebond de 20%. Avec l’effondrement de 6,25% survenu ce jeudi sur les places européennes, ce sont de bien mauvais souvenirs qui remontent à la surface
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Epargne
L'échec de Wall Street pourrait nous être profitable (2)
par fredericlaurent 24 octobre 2008La crise financière est peut-être terminée. Vous vous croyez tiré d’affaire ? Eh bien non. Nous embrayons directement sur une crise économique : la croissance va atteindre son niveau le plus bas depuis 2001. La croissance mondiale pourrait être de seulement 3% en 2009 ! Les Etats-Unis qui ralentissent, le chômage qui progresse
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Epargne
L'échec de Wall Street pourrait nous être profitable (1)
par fredericlaurent 23 octobre 2008Nous sommes dans une configuration de krach. Comme en 1929. Qui dit krach, dit réactions anormales, sur-réactions, impossibilité de prédire, d’anticiper sainement. Il faut pourtant nuancer le parallèle avec 1929 : la nuance est à voir entre crise boursière et crise économique. D’un point de vue boursier, la crise que nous vivons aujourd’hui est similaire à celle de 1929, partie d’une bulle du crédit et de la spéculation
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Il se passe de drôles de choses. Et pas uniquement dans les banques. Les autorités US ont fermé quelques établissements bancaires dans l’Illinois et le Michigan. Les grandes banques ne vont pas fermer ; elles seront "recapitalisées" — et partiellement reprises par le gouvernement. Ce processus est déjà en cours en Grande-Bretagne. Les dirigeants européens se sont réunis et ont déclaré qu’ils feraient la même chose
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La grande muette, depuis la faillite de Lehman et le début de l’effondrement du système bancaire américain, c’est la BCE ! Tout d’un coup, elle cesse de marteler que l’euro constitue le bouclier contre l’inflation, la déflation, les déficits, la dérive des salaires, la désintégration de l’épargne, les maux d’estomac, l’obésité, l’anorexie et les crises de mélancolie
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Epargne
Wall Street espère tout résoudre avec l'ardoise magique !
par Philippe Béchade 24 septembre 2008Ah la magie du verbe ! A l’énoncé de l’expression "plan de sauvetage", les indices reprennent 10% en quelques heures. Pour être sûres de leur coup, les autorités de marché ont même banni les ventes à découvert. Mais comme dans le célèbre aphorisme attribué à un ministre de la troisième République — "nous étions au bord du gouffre, nous venons de faire un grand pas en avant"
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Qu’il est réconfortant de découvrir à quel point nos sherpas de la finance peuvent se montrer lucides dès qu’il devient absolument impossible de nier les évidences ! Certains ministres des finances, ou fonction assimilée, ont bien tenté un dernier petit mensonge pour la route — "une croissance à 2% en 2008, j’y crois encore" — ou se sont fendus d’une leçon de logique à deux dollars. Mais Henry Paulson n’a convaincu personne en déclarant que "tant qu’une économie progresse — même faiblement — il n’y a pas récession
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Il faut avouer que cette séance de mardi, pauvre en chiffres macro-économiques, ne fut guère palpitante, à moins de se passionner pour l’analyse des hauts de bilans qui foisonnent depuis une quinzaine de jours. Nous avons du mal à discerner une véritable tendance à la lumière des dernières parutions de résultats trimestriels. Des profits plutôt flatteurs sont souvent éclipsés par des prévisions prudentes concernant le dernier trimestre 2007. Mieux vaut observer les réactions du marché que se fier à sa propre expertise. Les consensus sont souvent biaisés et les manipulations de cours fréquentes, avant les communiqués officiels.
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Nous avions conclu notre Chronique de mardi par un clin d’oeil à la flambée des indices boursiers chinois (qui se sont empressé de battre de nouveaux records historiques, avant même que notre texte soit mis en ligne). Nous avions qualifié le miracle boursier quotidien de mascarade orchestrée par des bookmakers de matchs truqués. Une affirmation que nous n’avions pas développée — la place pour exposer nos arguments devenait un peu restreinte compte tenu de la densité des chapitres précédents — mais qui n’avait rien de gratuit. En effet, le G7 (qui se réunira ce week-end) formule déjà des reproches à Pékin concernant la manipulation de sa devise.