L’inflation n’est pas uniquement un phénomène monétaire – et en ce moment, de plus en plus de conditions sont réunies pour son retour. Voici pourquoi, et comment.
FDIC
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Epargne
La récréation boursière sous azote doit continuer… foi de "Big Ben"
par Philippe Béchade 25 février 2010Le patron de la Fed a vu le moral des troupes décliner depuis un mois et les indices piquer du nez à la moindre mauvaise nouvelle. Il s’est donc empressé de remettre les pendules à l’heure (d’où ce surnom de "Big Ben", parce qu’avec lui, c’est toujours l’heure pour ses potes de Wall Street d’aller chercher du cash gratuit auprès de la Fed !) en réaffirmant que les taux resteront bas pour "une période de temps très étendue". Pour bien illustrer son propos, il invoque des usines qui tournent au ralenti, une inflation maîtrisée. Il mentionne aussi une reprise fragile qui n’est pas encore autonome ("notoirement incapable de s’auto-entretenir", pour rester plus fidèle au texte original) et devra être soutenue par des moyens monétaires appropriés et une politique monétaire non restrictive
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Le bilan de la nouvelle année se monte déjà à 15. En rappelant qu’en 2009 ce sont 140 établissements qui ont déjà fait faillite, 25 en 2008. Il devient évident que 2010 devrait connaître un nouveau record, déjà annoncé par la FDIC — fonds de garantie des dépôts bancaires. Avec un chômage réel de près de 20% d’un côté comme de l’autre de l’Atlantique, difficile d’avoir l’optimisme béat de nos dirigeants"
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Rien n’est plus riche d’enseignement qu’une réponse à une question qu’on n’a pas posée ou qu’une initiative prise dans l’urgence alors qu’elle n’a pas été sollicitée. Le remboursement anticipé des sommes empruntées au TARP par les banques américaines appartient à cette seconde catégorie. La banque Goldman Sachs devrait être la prochaine à faire un chèque, suivie de près par Morgan Stanley et American Express. Ce sera ensuite au tour de JP Morgan Chase — et ce sera du lourd… puisque 25 milliards de dollars avaient été puisés dans le TARP
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Cela fait maintenant deux mois que les indices grimpent sans désemparer aussi bien en Asie qu’en Europe ou à Wall Street. Le rendement des T-Bonds est resté quant à lui invariablement scotché sous la barre des 3% — et les Bunds sous les 3,15%. Tout se passait comme si les investisseurs se préparaient à l’évaporation du mirage haussier
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José Manuel Barroso a exclu de priver Prague de la présidence de l’Union européenne ; cependant, Mirek Topolanek n’a plus de légitimité politique dans le cas où il continuerait d’assumer sa fonction, et ce à quelques jours de la visite de Barack Obama en République tchèque. Nous sommes convaincu que le président américain ne manquera pas d’interroger le ministre Mirek Topolanek sur les motifs qui l’ont conduit à déclarer mercredi que "le plan de relance de l’économie américaine, c’est le chemin qui mène à l’enfer".
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Non, ce n’était pas un phénomène de déjà-vu ni une version boursière du film Un jour sans fin : la séance d’hier a été un véritable bis de celle de mercredi — les applaudissements en moins, la crispation en plus. Elle a en effet clôturé en tout juste négatif de 0,05% malgré des gains résiduels au cours du dernier quart d’heure et des volumes d’échanges parfaitement identiques. Les opérateurs n’ont pas pu se consolider avec une volatilité de tous les diables
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La guerre entre l’inflation et la déflation s’échauffe. Les deux côtés ont lancé des offensives majeures à la fin de la semaine dernière. Fannie, Freddie — finito